De manière assez étonnante les israéliens (politiques et autres…) ne se sont jamais exprimés fondamentalement sur les Accords de Paris. Car ils ont des doutes sur cet accord qui pénalise les Etats-Unis. Visiblement un alignement sur les vues de Trump progressent dans l’Etat Hébreu. Le « Trumpisme » est passé par là.
A la signature de l’accord les israéliens ont fait du « suivisme ». Ainsi, Israël a promis, d’ici 2030, de maintenir ses émissions de gaz à effet de serre autour de leurs niveaux actuels. En prenant en compte l’augmentation de la population, le plan prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 26 % par habitant. Le plan d’Israël inclut une multiplication par huit des sources d’énergie renouvelable, de mettre en place des bâtiments plus propres afin de promouvoir l’efficacité énergétique et d’investir dans les transports publics.
Le site Dreuze a publié un article de grande qualité sur les Accords de Paris. Ci-joint des extraits : « Donald Trump ne s’est pas opposé à un accord global sur le climat. Ce que Trump a dénoncé, c’est un mauvais accord ».
Les aberrations des Accords de Paris
- Selon les Accords de Paris, les États-Unis doivent d’ici 2040, réduire leur production de charbon de 86%, mais pendant ce même temps, la Chine est autorisée à construire des centaines de mines de charbon. « Donc nous ne pouvons pas construire des mines, mais ils peuvent, » dit Trump.
- L’Inde est autorisée à doubler sa production de charbon d’ici 2020 et les États-Unis doivent la réduire, en quoi cela profite-t-il à la réduction du CO2 ? « Réfléchissez à ça, dit Trump. L’Inde peut doubler sa production de charbon. Nous sommes supposés éliminer la nôtre. Même l’Europe est autorisée à continuer à construire des mines de charbon. »
- La Chine est autorisée à augmenter ses émissions de CO2 pendant 13 ans : « ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent pendant 13 ans, pas nous, » explique Trump. Là encore, en quoi cela contribue-t-il à lutter contre le réchauffement ?
- Pour respecter leurs engagements, les États-Unis devront réduire leur production de gaz naturel de 31%, de papier de 12%, de ciment de 23%, de fer et d’acier de 38%. Mais ces matières premières, les États-Unis en ont besoin. Ils devront alors les importer. Donc, laisser d’autres pays les produire ! Où est la logique ? Où est la réduction des gaz à effet de Serre ?
« En résumé, les accords n’éliminent pas des emplois, ils se contentent de les transférer en dehors des États-Unis, et les envoient dans des pays étrangers », note Trump, qui ajoute, « ces accords sont moins à propos du climat et beaucoup plus à propos des avantages financiers que vont en tirer d’autres pays que les États-Unis. »
Trump : « Même si les Accords de Paris étaient totalement mis en place, que toutes les nations les respectent à la lettre, ils estiment qu’ils réduiront la température globale de deux dixième de degré Celsius d’ici l’an 2100 ! »
Trump : « en fait, 14 jours d’émission de carbone juste par la Chine annulent les gains de l’Amérique — et c’est une statistique incroyable — annule totalement les réductions obtenues par les États-Unis jusqu’à l’an 2030, après que nous aurons dépensé des milliards et des milliards de dollars, perdus des emplois, fermé des usines, et souffert d’un coût bien plus élevé de l’énergie pour nos entreprises et nos habitations ».
Au-delà des accords de réduction draconiens infligés aux États-Unis, un autre outil de redistribution des richesses vers d’autres pays était prévu : le « Fonds vert pour le climat » de l’ONU, qui exige que les pays industrialisés versent 100 milliards de dollars par an d’aide à des pays étrangers (dont la Chine et l’Inde).
- Sauf qu’en 2015, le directeur exécutif du programme a indiqué que ce montant devait être réévalué à 450 milliards de dollars par an à partir de 2020.
- Et sauf que les pays les plus pollueurs n’ont pas la moindre obligation de contribuer à ce fonds !
- Et sauf enfin que personne n’a été capable d’articuler à quoi servira cet argent, et qui en bénéficiera.
Le président Trump a promis pendant sa campagne de ne plus gaspiller d’argent pour le douteux réchauffement climatique, et de créer des emplois et générer de la richesse pour les classes moyennes. Il a été démocratiquement élu sur ce programme, il le met en application, cela s’appelle la démocratie, un concept qui n’intéresse plus du tout la gauche, qui pense que les élites devraient décider ce qui est mieux pour le peuple.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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