mardi 16 octobre 2018

Une vedette qui monte …en Israël ! Rony Koïn...Vidéo !


Le 11 novembre prochain, un grand rendez-vous autour des chansons françaises des années 70 est prévu. Un programme alléchant avec la projection d’un documentaire du regretté André Halimi en préambule. Parmi les artistes qui nous feront chanter se trouve Rony Koïn, une vedette franco-israélienne, qui séduit un public de plus en plus nombreux.  
                           
Rony Koïn, vous avez 38 ans, vous êtes franco-israélien et vous êtes à la fois guitariste et chanteur, c’est exact ?
Oui tout à fait, j’ai grandi à Marseille et j’ai fait mon alya en 98, à l’âge de 18 ans. Je suis guitariste et chanteur, je joue au piano et je suis également directeur musical et auteur. J’aime beaucoup écrire, j’ai d’ailleurs terminé dernièrement un roman…
Comment est née votre passion pour la musique ?
Très tôt. J’avais un grand-père qui s’appelait d’ailleurs Koïn (j’ai repris son nom), c’était un amoureux de musique, et il m’a communiqué cette passion dès la petite enfance.
J’ai grandi avec la musique algérienne, andalouse, et à l’âge de 16 ans je me suis mis à la guitare et au piano.
Est-ce qu’il y a des chanteurs qui ont influencé votre carrière ?
Sans hésitation Charles Aznavour dont les chansons ont bercé mon enfance. J’ai une admiration infinie pour ses textes. J’aime aussi beaucoup Jean-Jacques Goldmann et Enrico Macias, puisqu’il fait partie ma culture… Et puis dans le domaine de la pop, Pink Floyd, les Rolling Stones, et Django Reinhardt, grand guitariste de jazz.
Est-ce que vous chantez aussi en hébreu ?
Evidemment ! J’ai d’ailleurs appris l’hébreu grâce aux chansons plutôt anciennes que l’on chantait dans le mouvement de jeunesse que je fréquentais à l’époque, l’Habonim Dror. Et depuis que je suis en Israël, j’ai découvert et j’apprécie énormément Shlomo Artsi, David Broza, Arik Einstein, Matti Caspi, enfin tous les grands…
D’après vous, quelles sont les qualités qu’un bon musicien doit avoir ?
La première qualité à mon avis c’est d’en avoir tout simplement envie, ce n’est pas un métier que l’on fait par devoir, et puis la deuxième, c’est d’avoir l’humilité de se lever tous les matins en se disant qu’on ne sait pas grand-chose, et qu’il y a beaucoup à apprendre.
J’ai d’ailleurs joué  dernièrement aux côtés d’un grand guitariste qui s’appelle Nono Krief et qui a accompagné des stars de la chanson telles que Johnny Hallyday et Jean-Jacques Goldman, et il m’a raconté que chaque jour il regardait sur Youtube les vidéos des jeunes musiciens pour apprendre de cette nouvelle génération les nouvelles techniques et les nouvelles tendances.
Ces derniers temps nous avons pu vous voir vous produire régulièrement à Tel Aviv, sur quels types de spectacles vous produisez-vous ?
J’ai en effet monté un concept il y a 2 ans en Israël, qu’on peut appeler “Karaoké en live” sur la chanson française, et je propose des soirées où je suis sur mon clavier avec orchestration ou à la guitare, et c’est le public qui fait le programme, à partir d’une liste de mon répertoire de 500 chansons.  Ils ont la possibilité de venir chanter sur scène leurs chansons préférées avec un micro, et je les accompagne. C’est interactif, et très dynamique.
Comment vous est venue cette idée ?
Eh bien, j’ai dû travailler pendant quelques temps comme serveur dans un café-restaurant qui s’appelait le “Chorus Café” à Paris, dans lequel j’ai eu la chance de voir Guy Mardel se produire tous les soirs.
Et justement il proposait d’interpréter de grandes chansons françaises, en les agrémentant de petites anecdotes, et c’est ça qui a déclenché mon envie d’abord de me spécialiser dans la chanson française, et plus particulièrement dans ce concept de karaoké Live.
Quels sont vos projets musicaux en Israël, à court terme ?
J’ai beaucoup de projets. Tout d’abord à Tel Aviv, je me produis dans une soirée spéciale Charles Aznavour qui remporte un grand succès, et dont la série de spectacles  a démarré d’ailleurs avant que celui-ci ne décède. Malheureusement je déplore sa disparition car je projetais d’aller le voir sur scène l’année prochaine pour la première fois.
J’ai donc chanté Charles Aznavour à Tel Aviv en septembre puis le 7 octobre et le 14 octobre à guichets fermés, le 15 octobre à Raanana, et j’ai le plaisir d’annoncer  également que nous rendrons hommage à Charles Aznavour avec le public de Jérusalem le  19 Décembre au théâtre Léo Model.
D’autre part je serai à la guitare à nouveau aux côtés de Nono Krief dans un spectacle en hommage à Johnny Hallyday “le requiem pour Johnny” qui tournera en Israël sur 3 dates.
Et prochainement je ferai partie d’un projet magnifique à la cinémathèque de Jérusalem le 11 novembre. Il s’agit d’un récital de chansons des années 70, au cours duquel le public sera également invité à chanter. J’y interprèterai Gainsbourg, Joe Dassin, Julien Clerc, Polnareff, Aznavour évidemment, Jean-Jacques Goldman, etc. Je serai accompagné par un excellent pianiste, Benjamin Petrover.
Ce récital suivra la projection d’un documentaire du grand réalisateur de télévision André Halimi sur la “Chanson de charme” des années 70.
Et comble de la coïncidence, il se trouve que Guy Mardel participera en tant qu’artiste à cette soirée, et c’est pour moi un grand honneur et une grande joie de me retrouver sur scène à ses côtés, en Israël, alors que c’est lui qui est à la source de ma carrière de chanteur-musicien !

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