mercredi 3 octobre 2018

Un nombre croissant de non Juifs viennent vivre et travailler en Israël...


L’immigration en Israël a toujours eu pour objectif de faire venir des immigrants juifs. L’Agence juive, l’organisation officielle chargée de l’immigration, s’occupe exclusivement des personnes d’origine juive qui veulent quitter leur pays, par exemple les Etats-Unis, la France ou la Russie, pour faire leur „aliyah“, c’est-à-dire „monter en Israël“. Toutefois, on observe qu’un nombre croissant de non Juifs viennent vivre et travailler en Terre Sainte.
C’est parfois par amour, parfois pour des raisons professionnelles, parfois tout simplement par enthousiasme. Nous avons interrogé quatre immigrants non Juifs germanophones qui nous ont fait part de leur vécu dans leur nouvelle patrie… 
Par Katharina Höftmann
„Olé ’hadash“ ou, au féminin, „Ola ’hadasha“ sont des mots magiques en Israël. Ils calment les chauffeurs de taxi les plus excités et allument une étincelle au fond des yeux des vendeuses les plus blasées. Par „Olim“ (expression réservée aux immigrants d’origine juive), on entend les immigrants qui ont fait leur aliyah. Toutefois, le pays attire de plus en plus d’immigrants non Juifs pour qui venir en Israël est généralement aussi une affaire affective. A noter cependant que contrairement aux „Olim“ ils ne reçoivent pratiquement aucune aide de la part de l’Etat
L’ÉCRIVAINE ALLEMANDE SARAH STRICKER A TROUVÉ À TEL-AVIV L’INSPIRATION ET LE CALME POUR TERMINER SON ROMAN „CINQ KOPECKS“ (FÜNF KOPEKEN“) QUI A ENTHOUSIASMÉ LA CRITIQUE (PHOTO: WIN SCHUMACHER)
„Au début, j’ai n’ai pas eu l’impression que ma venue était particulièrement appréciée“ raconte l’auteure et journaliste Sarah Stricker (33 ans) qui a visité Israël pour la première fois dans le cadre d’un voyage de journalistes. „A l’époque, on me demandait régulièrement pourquoi j’apprenais l’hébreu puis si j’étais juive. Quand je répondais par la négative, les gens me demandaient invariablement ce que je faisais ici. Par ailleurs, dans le cadre de notre programme, nous avions de nombreux exposés sur l’importance, pour le pays, de conserver son caractère juif et j’ai ressenti cela comme une sorte de rejet“.
Fort heureusement, lorsque Sarah Stricker s’est installée en Israël il y a quatre ans, grâce à une bourse de journalistes et par amour du pays, sa vision des choses a radicalement changé. Elle a compris que les Israéliens sont tout simplement curieux et n’hésitent pas à poser des questions très personnelles et elle a l’impression que les gens apprécient son parcours.
La plupart des Israéliens font un léger complexe et ont tendance à croire que tout est mieux ailleurs. Ils ne comprennent pas pourquoi je veux être ici alors que je pourrais vivre à Berlin par exemple. C’est pourquoi ils sont nombreux à penser que c’est formidable que je me sois installée en Israël alors que je ne suis même pas Juive“.
Aperçu de l’immigration en Israël (en anglais), Expat Arrivals
http://www.expatarrivals.com/israel/moving-to-israel
Forum sur Facebook „Swiss, Germans and Austrians living in Israel“
https://www.facebook.com/groups/SGISGI/

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