samedi 13 octobre 2018

Israël et l’Arabie saoudite écartés de la francophonie....


Le sommet de la francophonie à lieu à Erevan, la capitale de l’Arménie. Depuis bien longtemps Israël ne tente même plus d’adhérer à la francophonie (OIF). Les raisons sont nombreuses. Le nombre de pays antisémites et antisionistes qui s’opposent à l’entrée officielle de l’Etat Juif à l’OIF est affolant au sein de cette organisation moribonde, qui ne représente presque plus rien, contrairement à ce que l’on peut penser. Les discours des dirigeants de l’OIF sont toujours très bons… mais les actions sont très mineures. L’OIF est un théâtre de l’absurde. Israël à d’autres « chats à fouetter ». La francophonie attendra donc. Le génie juif francophone d’Israël rayonne bien plus que ce que l’on croit. Il est ailleurs. Dans les Universités, au cinéma, au théâtre,…

Les israéliens continuent à apprendre le Français. L’Ambassade de France et l’Institut Français en Israël font un travail extraordinaire de promotion de cette langue.
Selon (1) : »L’Arabie saoudite a décidé de retirer sa demande d’adhésion à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a annoncé Riyad.

Au premier jour du sommet, Riyad a fait parvenir un courrier à l’OIF demandant « le report » de la demande d’adhésion. Dans un discours lors de ce sommet, le président français, Emmanuel Macron, avait dit souhaiter une révision de la charte de l’OIF. « Faut-il se contenter de prendre quelques engagements en matière de respect des droits de l’homme [pour la rejoindre] ? », s’était-il interrogé.
Cette demande d’adhésion de l’Arabie saoudite, en tant que simple membre observateur, donc sans droit de vote, avait suscité de vives critiques au sein de la francophonie, eu égard au rapport lointain qu’entretient le pays avec la langue française mais aussi du fait de violations répétées des droits humains qui y ont lieu, selon des ONG.
La gêne provoquée par cette candidature a été accentuée par deux événements récents. D’une part la crise diplomatique entre la monarchie et le Canada, deuxième contributeur de l’OIF après la France, dont l’ambassadeur à Riyad a été renvoyé après que sa ministre de tutelle eut demandé la libération de défenseurs des droits humains récemment incarcérés dans le royaume. D’autre part, la disparition, il y a une semaine, au consulat saoudien d’Istanbul, du journaliste et dissident Jamal Khashoggi, qui, selon les médias turcs proches du pouvoir, aurait été assassiné par une équipe venue spécialement de Riyad.
L’Arabie saoudite avait déjà déposé sa candidature en 2016, mais l’OIF, déjà embarrassée, avait alors décidé de surseoir à sa décision, estimant le dossier incomplet. Une mission avait alors été envoyée sur place, notamment pour évaluer la place de la langue française dans le royaume. Son rapport, non diffusé, devait être discuté ce jeudi après-midi par l’OIF.
L’Irlande, Malte, la Gambie et la Louisiane acceptés 
L’OIF réunit quatre-vingt-quatre Etats et gouvernements « ayant le français en partage », même s’ils comptent parfois peu de francophones, comme la Moldavie (2 % de la population), l’Egypte ou la Bulgarie (3 % chacune), selon les derniers chiffres de l’OIF. L’Ukraine ou l’Uruguay, qui ne comptent que 0,1 % de locuteurs francophones, sont quant à eux membres observateurs de l’OIF. Actuellement, seul un tiers des pays de l’organisation reconnaissent dans leur Constitution le français.
Les Emirats arabes unis sont déjà un observateur de l’OIF, tandis que le Qatar est « membre associé », un stade supérieur qui permet de participer à davantage de réunions mais sans cependant octroyer de droit de vote.
Après le retrait de l’Arabie saoudite, l’OIF a accepté en tant qu’observateurs l’Irlande, Malte, la Gambie et l’Etat américain de Louisiane. Respectivement, l’Irlande et Malte comptent 12 % et 13 % de francophones, selon l’OIF, tandis que la Gambie, petit pays largement anglophone, est entourée de pays francophones.
La Louisiane, qui porte le nom de l’immense colonie française qui s’étendait des Etats-Unis au Canada, compte 200 000 francophones, selon un recensement de 2000, sur 4,7 millions d’habitants. Il s’agit majoritairement de Cajuns ou de Cadiens, ces descendants des Acadiens, colons français de l’est du Canada qui avaient été chassés par les Anglais en 1755 lors du « Grand Dérangement ».
A la fin du sommet, vendredi, la grand-messe de la francophonie doit porter à sa tête Louise Mushikiwabo, pour un mandat de quatre ans. La nomination acquise de la ministre rwandaise des affaires étrangères consacre le « retour » de l’Afrique à la tête de l’OIF, qui avait toujours été dirigée par des Africains avant la Canadienne Michaëlle Jean, et entérine son rôle incontournable de locomotive de la francophonie ».
(1) lemonde.fr

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