Le Service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet) a publié vendredi matin des informations sur des individus qui ont été retenus aux points de frontières avec Israël, révélant que seules 17 personnes sur 277, ont été empêchées de rentrer sur le territoire en raison de leurs opinions politiques.
L'enquête sur le contrôle des frontières israéliennes a été ouverte par la procureure générale adjointe Dina Silber et le Shin Bet après que des organisations de gauche ont accusé Israël de détenir des militants d'extrême-gauche pour leur activisme politique.
L’enquête a révélé que toutes les arrestations étaient jusqu'à présent justifiées car les personnes détenues avaient pour but de réaliser des activités illégales et potentiellement dangereuses dans l'Etat hébreu.
Toutefois, le Shin Bet et le ministère de la Justice, ont déclaré que les procédures de questionnement à la frontière seront revues et mises à jour afin d'assurer l'équilibre entre l'évitement du danger pour Israël et la libre opinion des individus.
Le 13 septembre, Julie Weinberg-Connors, une militante américaine juive de gauche, était la dernière d'une série de militants retenus à l'aéroport Ben Gurion. Connors a été interrogée par le ministère de l'Intérieur malgré son visa de résidence temporaire, notamment en raison de ses précédentes visites en Cisjordanie.
Le 14 août, le journaliste et commentateur politique libéral américain Peter Beinart avait lui aussi été arrêté à l'aéroport David Ben-Gourion alors qu'il s'apprêtait à célébrer la Bat Mitzvah de sa nièce et a été interrogé sur ses associations politiques.
En mars, la Knesset a adopté une loi interdisant aux ressortissants étrangers qui ont appelé publiquement à un boycott d'Israël ou qui travaillent pour le compte d'organisations qui promeuvent le boycott, d'entrer dans le pays.

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