Avec le plus grand respect que j’ai pour les 2,3 millions d’élèves qui sont, ”sof, sof”, rentrés à l’école, 167000 d’entre eux me touchent particulièrement. Ce sont, bien entendu, les enfants qui rentrent en kita alef, qui démarrent cette grande aventure de 12 ans d’études jusqu’au bac. Emotion, fierté, et espoir…
Rien à dire, ils intègrent ce nouveau monde avec un sentiment particulier. Entre nous, je les envie. Ce mélange de joie, d’inconnu, de peur, de tristesse, le tout avec une ou deux larmes salées …quelle formule merveilleuse ! En plus, en Israël !
Du miracle pur : combien d’élèves, dans les années 48, rentraient en kita alef ? On peut bien parler de véritable Ness !
Nous aussi, parents comme grands-parents, avons du mal à cacher notre émotion, que ce soit alef, bet ou même youd bet …nous sommes incorrigibles de sensibilité, surtout chez nous les Francophones !
Good morning september ! Côté spirituel d’abord, ces bonnes sonneries de chofar dans les oreilles suffiront-elles à ranimer nos âmes ? A passer en revue tous les faux pas de l’année passée ? Côté familial, avons-nous été à la hauteur dans nos multiples rôles ? Parent, couple, enfant, frère, sœur… Et côté travail? On se lance dans quel projet cette année ? Pour ce qui est des habitudes, va-t-on changer quelques automatismes, prendre de nouvelles décisions, entamer une révolution, ou tout simplement continuer dans son train- train quotidien ?
Et une dernière question: et en tant que peuple ? Saurons-nous rester vraiment unis sans haine gratuite, ni agressivité instinctive ? Notre rôle, en ces jours précédant le Yom Hadin, est de garder en mémoire notre responsabilité d’homme, face à D., de rester debout, fier, loyal envers son prochain et prêt à avancer encore mieux cette année. Et si on cherchait un peu plus à entendre, à s’entendre, se comprendre, s’aimer, à ne plus s’attaquer à chaque tournant ?
Grace à Rosh Hashana, nous avons l’occasion rêvée de réaliser même un petit pas en avant.
Nous somme tous, chaque année, comme au premier jour de la kita alef, face à une nouvelle page blanche, sur laquelle nous avons le pouvoir d’écrire de belles lettres, en noir, en blanc ou en couleur. Le pouvoir aussi d’inverser le cours des choses, de corriger, réparer, avec ou sans crayon. Nous devons d’un coté voir les choses de très près, apprendre à lire entre les lignes, et de l’autre, lever les yeux au loin, vers les autres, vers le monde qui nous entoure pour nous assurer une place dans le livre de la vie.
En cette veille de Rosh Hashana 5779, je vous souhaite à toutes et à tous, une vraie h’atima tova, une shana meod tova, très sincèrement.
https://lphinfo.com/good-morning-5779-par-avraham-azoulay/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter+quotidienne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire