Quand on observe la politique de l’Amérique de Trump, on comprend que le monde a changé. L’Oncle Sam est passé, l’Oncle Donald a repris le flambeau, sans tambour, ni trompette. La méthode de la nouvelle Maison Blanche est simple: si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi. Si tu es contre moi, la guerre est déclarée. Guerre militaire ou sanctions économiques, riposte rapide, directe et massive.
Le dernier en date à avoir subi les conséquences de son ignorance et de sa bêtise, s’appelle Erdogan. Il a déjà un genou à terre, alors que sa monnaie est en chute libre. Il ne peut que lever les yeux au ciel et implorer son D ieu, devant les actes irresponsables qu’on lui connait. Son peuple doit assumer ses choix, il l’a récemment réélu. Face à Trump, l’Iran connait aussi le même sort, encore plus douloureux.
L’économie iranienne est en pleine déconfiture, le peuple, lui, ne saurait tarder à se soulever. La Corée du nord a failli recevoir les missiles américains, et finalement, est en train de démanteler son arme nucléaire. Avec la Chine et l’Europe, les Etats-Unis emploient aussi des méthodes qui vont uniquement dans le sens de leurs intérêts. Même si la manière est parfois rude, les résultats sont là: l’Amérique va bien, le monde va mieux. La statue de la Liberté semble à nouveau sourire, après les années Obama.
Nous célébrons cette semaine un triste anniversaire en Israël, celui des 25 ans d’Oslo. Le seul prix reçu de cette soi-disant réconciliation aura été un Nobel pour Yitshak Rabin z”al et un pour Chimon Peres z”al. L’accord, sous l’impulsion de Clinton et de l’Europe, stipulait un retrait israélien presque complet de la majeure partie de la Judée-Samarie et de la bande de Gaza, la division de Jérusalem entre Israéliens et Palestiniens, et enfin, la volonté d’absorber une partie des réfugiés palestiniens en territoire israélien.
L’expérience sanglante a échoué, et au lieu de la paix, Israël a connu la violence et le terrorisme, jusqu’à aujourd’hui.
L’Autorité palestinienne et l’administration du Hamas à Gaza sont devenues un fait accompli, et même un os dans la gorge d’Israël, impossible à avaler ou à oublier. Nous devons chercher des solutions hors des sentiers battus afin de sortir de cette réalité inconcevable dans laquelle on se trouve depuis.
Les règles de la guerre sont claires, on y trouve quelques allusions déjà dans la parasha Ki Tetse. Commençons par sortir en guerre contre l’esprit d’Oslo qui, depuis 25 ans, embrouille notre tête.
Il serait bon, surtout, de s’inspirer de la méthode efficace de l’ami sincère d’Israël, Trump.
Avraham Azoulay
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