Sur fond de critiques de la politique du gouvernement face au Hamas, le ministre de la Défense Avigdor Lieberman s’est rendu lundi matin au centre de commandement de la Division Gaza. Il était accompagné du chef d’Etat-major Gadi Eizencot, du coordinateur des activités du gouvernement dans les Territoires Kamil Abu Rukun et de représentants du Shin Bet. Il a été accueilli par le commandant de la région militaire sud, général Hertzi Halévy ainsi que le commandant de la Division Gaza, le général de brigade Yehouda Fuchs.
Le ministre a dressé un état des lieux de la situation actuelle et a confirmé que la prochaine confrontation sérieuse avec le Hamas n’est pas une question de “si” mais de “quand”. “A ce moment-là, nous ferons ce qu’il faut et comment il faut”, a-t-il dit laconiquement. Avigdor Lieberman a répété que le cabinet de sécurité applique “une politique sécuritaire responsable et ferme”.
Tentant de réfuter toutes les critiques, il a apporté des chiffres et des précisions sur tout ce qui s’est passé depuis le début des provocations du Hamas au mois d’avril dernier. Il a rappelé que 168 personnes avaient été tuées et 4.348 blessés dans la bande de Gaza et que des centaines d’infrastructures offensives du Hamas avaient été détruites.
Concernant les différentes critiques, le ministre a employé une formule qu’il utilise souvent: “Une politique sécuritaire responsable n’est pas là pour répondre aux utilisateurs des réseaux sociaux, au besoin de gros titres dans la presse ou à l’opinion publique. Nous sommes prêts et savons ce que nous avons à faire”.
Peut-être, mais rien n’enlèvera le sentiment dans la population que l’Avigdor Lieberman ministre de la Défense est bien moins mordant et volontariste que celui qui siégait sur les bancs de l’opposition et ne cessait de vitupérer contre le “laxisme” du gouvernement face au Hamas.
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