Trump hausse le ton contre Erdogan, et ce ne sont pas les jérémiades de Macron...

Dans un tweet, le vice-président américain Mike Pence a écrit : « Les Etats-Unis vont imposer des sanctions contre la Turquie à moins que le pasteur américain détenu ne soit libéré ».

A côté du puéril « Qu’ils viennent me chercher » d’Emmanuel Macron, je peux comprendre que les journalistes français soient furieux. Donald Trump, par sa force de caractère, sa vision du monde et son intelligence, souligne le côté gamin de leur « champion ».

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Contrairement à l’égoïste Macron qui se fait offrir une piscine par les contribuables et en même temps les asphyxient d’impôts, le président américain s’occupe réellement des citoyens américains. Après avoir amélioré leur sort avec une baisse drastique des impôts, imposé des tarifs douaniers pour protéger ses producteurs, injustement touchés par les injustes tarifs douaniers européens et chinois, allégé la réglementation pour permettre aux entreprises de retrouver le chemin de la croissance et pouvoir embaucher, le président Trump exige du dictateur Erdogan qu’il libère un pasteur emprisonné parce que chrétien.

Trump, qui a compris, contrairement aux diplomates de métier, que les circuits traditionnels de la diplomatie sont poussiéreux, inefficaces, timorés et trop lents, et qu’ils ne correspondent plus au monde connecté, a une fois de plus bousculé l’ordre établi et menacé – publiquement c’est probablement le plus important – Erdogan dans un tweet :

« Les États-Unis imposeront de lourdes sanctions à la Turquie pour leur longue détention du pasteur Andrew Brunson, un grand chrétien, père de famille et un être humain merveilleux. Il souffre beaucoup. Cet homme de foi innocent devrait être libéré immédiatement ! »

Voilà comment un chef d’Etat doit s’exprimer.

Pas en se cachant derrière son bureau, protégé par une armée de hauts-fonctionnaires, une barrière de policiers et par sa fonction, en fanfaronnant « Qu’ils viennent me chercher » !

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