lundi 23 juillet 2018

EN DIRECT - Le préfet de police dit avoir appris le 2 mai par un collaborateur de Macron l'existence de "l'affaire Benalla"



  • Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon demandent l'audition du président

    Les deux anciens candidats à l'élection présidentielle Benoît Hamon (PS) et Jean-Luc Mélenchon (France insoumise), estiment que c'est au tour d'Emmanuel Macron d'être auditionné par la commission d'enquête.
    "Il faut désormais que les commissions d’enquête à l’Assemblée et au Sénat convoquent le Président de la République, parce qu’il détient la plupart des clefs de la vérité", a demandé Benoît Hamon sur Twitter. 
  • Il y a 8 minutes

    Violences du 1er-Mai: Benalla dénonce une "utilisation médiatique et politique" de ses actes

    Alexandre Benalla, ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, a dénoncé lundi "l'utilisation médiatique et politique" de son intervention contestée du 1er mai à Paris, qu'il a justifiée par la volonté de "prêter main forte" aux policiers face aux manifestants, dans un communiqué de ses avocats.
    Dans ce communiqué révélé par LCI/TF1, Alexandre Benalla, mis en examen dimanche soir notamment pour "violences en réunion", raconte avoir repéré ce jour-là "deux individus particulièrement virulents" et avoir voulu aider "à la maîtrise de ces personnes", comme l'y autorise l'article 73 du code de procédure pénale. "Cette initiative personnelle", selon lui, "sert manifestement aujourd'hui à porter atteinte à la présidence de la République dans des conditions qui défient l'entendement".
  • Il y a 18 minutes

    Alexis Corbière: "Ça nous confirme dans l'idée qu'il y aurait une hiérarchie parallèle"

    "Après une audition ce matin d'enfumage [l'audition de Gérard Collomb, NDLR], on a eu le droit à un préfet qui lui dissipe un peu le brouillard du ministre, ce qui était quand même plus agréable, on s'aperçoit quand même de choses qui sont très préoccupantes, je pense notamment à ce mot fort de 'copinage malsain', que pour ma part je vois dans l'apparition de personnages comme monsieur Hottiaux qui semble être en lien direct avec monsieur Benalla et avec y compris des fonctionnaires de police qui aurait donné les vidéos à monsieur Benalla: ça nous confirme dans l'idée qu'il y aurait une hiérarchie parallèle manifestement qui a cherché à se mettre en place et qui a existé", a fait savoir à la presse Alexis Corbière, député de la France Insoumise, après l'audition du préfet de police. 
  • Il y a 36 minutes

    Laetitia Avia: "Il va falloir, dans le cadre des prochaines auditions, que nous apportions la parfaite lumière sur ces dysfonctionnements"

    "On a eu un certain nombre de réponses et un certain nombre d'éclaircissements qui nous permettent surtout de déceler le véritable niveau de cette affaire, qui est une affaire grave, extrêmement grave et ça je pense que nous le reconnaissons tous mais qui, à la lumière de ces premières auditions, je crois, ne relève déjà plus de ce qu'on a pu considérer, que certains ont pu considérer comme, une affaire d'Etat. On a entendu les réponses de Gérard Collomb, qui indique bien finalement ne pas avoir un certain nombre d'éléments, justement parce que ce n'est pas de son ressort. De même en ce qui concernait l'audition du préfet de police, beaucoup de ces dysfonctionnements graves relèvent des cabinets ou des services. Il va falloir, dans le cadre des prochaines auditions, que nous apportions la parfaite lumière sur ces dysfonctionnements: on va continuer ces auditions, tout ne se limite pas à ces deux premières auditions, on a normalement un mois de travaux mais on va essayer de condenser cela parce qu'en effet il faut apporter des réponses le plus rapidement possible et aussi parce que c'est l'attente des Français, nous en sommes conscients. On va entendre toutes les parties prenantes, toutes les personnes de cette chaîne de commandement pour savoir [...] pourquoi monsieur Benalla était sur place, dans ces conditions, comment est-ce que ces méfaits ont pu être commis", a confié à BFMTV Laetitia Avia, députée LaRem de Paris et membre de la Commission des Lois. 

    "Si le ministre de l'Intérieur n'a pas ces réponses, je ne pense pas que le président de la République puisse les avoir lui-même"

    À la question de savoir si le président pouvait encore rester dans le silence, la députée a répondu qu'Emmanuel Macron ne pourrait certainement pas plus répondre aux questions que Gérard Collomb:
    "Je vous indiquais ce matin que les réponses du ministre Gérard Collomb montrent bien qu'il n'était pas directement partie prenante dans les faits qui nous interpellent. Je ne pense pas que si le ministre de l'Intérieur n'a pas ces réponses, je ne pense pas que le président de la République puisse les avoir lui-même. Il y a des questions qui sont aussi d'un ordre logique. Ensuite, si le président de la République souhaite s'exprimer, ce sera sa volonté, mais nous notre objectif c'est vraiment d'apporter des réponses claires sur le dysfonctionnement des institutions et pour cela on doit interroger des personnes qui ont des réponses précises sur: comment est-ce que monsieur Benalla avait un brassard? Comment est-ce qu'il s'est retrouvé à cet endroit? Pourquoi est-ce qu'il est intervenu de telle manière? Et ça, je ne pense pas que le président de la République puisse répondre à ces éléments."
  • Il y a 50 minutes

    Boris Vallaud: "Il y a des choses qui nous ont été dites qui appellent à d'autres questions"

    "Nous avons d'abord eu l'audition d'un grand commis de l'Etat qui nous a répondu je crois avec clarté, il n'avait pas les réponses à toutes les questions que nous nous posions, mais il nous a apporté un certain nombre d'éclairages. Après il y a des choses qui nous ont été dites qui appellent à d'autres questions: pourquoi un permis de port d'armes refusé par le ministère de l'Intérieur fait l'objet d'une nouvelle demande auprès de la préfecture de police? Comment se fait-il que le préfet de police paraît mieux connaître monsieur Benalla que le ministre de l'Intérieur dont le chef de cabinet a été très impliqué dans la campagne du candidat Macron? Nous avons besoin de comprendre la chaîne hierarchique: comment se fait-il qu'un certain nombre de fonctionnaires de police, qui sont quand même des hauts-gradés, rendent plus facilement compte à l'Elysée qu'à la hiérarchie de la préfecture de police. Ce que nous avons saisi, ça appelle d'autres questions, c'est que beaucoup de choses partent en réalité de la présidence de la République. Ce que le préfet de police nous a dit avec honnêteté, que c'est l'Elysée qui l'avait informé de l'affaire Benalla et qu'il en avait été surpris puisqu'il ne voyait pas même de quoi on pouvait parler [...] Nous ne voulons pas laisser s'installer l'idée a priori qu'il s'agirait simplement d'un dysfonctionnement administratif et qu'au fond personne ne serait responsable de rien", a estimé Boris Vallaud, député Nouvelle Gauche et membre de la Commission des Lois. 
  • Il y a 51 minutes
  • Il y a 1 heure et 2 minutes

    Ugo Bernalicis: "Tout semble converger vers l'Elysée"

    "Tout semble converger vers l'Elysée, vers la présidence de la République et vers le président de la République lui-même. Parce qu'à ce moment-là si le président de la République lui-même n'est pas au courant ce copinage malsain, pour reprendre les termes du préfet de police, ça veut dire qu'on a un groupe qui s'est autonomisé d'absolument tout le monde, y compris de celui qui est le donneur d'ordres direct, c'est-à-dire le président de la République. Bon, ça serait donc assez étrange comme situation. Je pense bien qu'il y a des responsabilités à établir effectivement et nous remettons sur la table qu'il est nécessaire et indispensable maintenant à cette étape de prévoir d'ores et déjà l'audition du président de la République, je rappelle que rien ne s'y oppose, même si rien n'y oblige [...]", a ajouté Ugo Bernalicis, député de la France insoumise du Nord, à la fin de séance d'audition du préfet de police. 
  • Il y a 1 heure et 8 minutes

    Marine Le Pen: "Ce copinage malsain on le retrouve dans la manière dont fonctionne cette commission d'enquête"

    "Ce copinage malsain on le retrouve ici, dans la manière dont fonctionne cette commission d'enquête", a lancé Marine Le Pen, président du Rassemblement national, en sortant de la séance. Elle assure ne pas avoir pu poser ses questions. "J'appelle la présidente de la Commission des lois a retrouvé la sagesse, à quitter la partialité avec laquelle elle organise cette commission et peut-être la vérité arrivera à émerger de cette commission, sinon elle tombera dans une véritable guignolade, mascarade [...]" 
  • Il y a 1 heure et 13 minutes

    Nicolas Dupont-Aignan: "On nous prend pour des imbéciles"

    "En fait nous sommes dans un pays extraordinaire où ni le ministre de l'Intérieur n'est au courant de rien, et le préfet de police qui est aussi un des hommes les plus renseignés de France n'est au courant de rien. C'est quand même inquiétant. [...] On nous prend pour des imbéciles", a dénoncé Nicolas Dupont-Aignan, député Debout la France de l'Essonne. 
  • Il y a 1 heure et 17 minutes

    La séance est levée

  • Il y a 1 heure et 27 minutes

    Michel Delpuech "pas informé" de la sanction

    "Je n’ai jamais été informé de la sanction", prise à l'encontre d'Alexandre Benalla par le directeur de cabinet du président de la République, souligne le préfet de police de Paris. "Evidemment, nous aurions engagé une enquête disciplinaire avec saisine de l’IGPN", si Alexandre Benalla avait été officier de police, ajoute-t-il.
  • Il y a 1 heure et 30 minutes

    Benalla: le Sénat auditionne jeudi le secrétaire général de l'Elysée

    La commission des lois du Sénat auditionnera jeudi à 8h30 le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler dans le cadre de sa mission d'information sur l'affaire Benalla, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué.

    La commission auditionnera également le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le directeur de cabinet de l'Elysée Patrick Strzoda et le secrétaire d'Etat Christophe Castaner, entendu en tant que délégué général de La République en marche.
  • Il y a 1 heure et 37 minutes

    "Le policier qui encadrait Benalla répondra aux enquêteurs et à la justice"

    Sébastien Huygues, député LR, a demandé pourquoi les policiers présents ne sont pas intervenus pour faire cesser les violences. "L'enquête principale a été ouverte par le ministre. Il appartient à l'autorité qui a ouvert l'enquête de faire sa voir ce qu'elle veut faire. Pour l'enquête interne, je ne suis pas sûr que l'on puisse la rendre publique", a répondu le préfet de police.
    La député MoDem Elodie Jaquier-Laforge émet la même remarque. 

    "Je souhaite être assez prudent sur la réponse à faire", explique le préfet, qui précise qu'il est parfois difficile pour les policiers de réagir immédiatement dans toutes les situations.
    "La question que vous posez peut interroger la question du major de police qui encadrait Alexandre Benalla. C'est un fonctionnaire très méritant, proche de la retraite, qui a eu un événement très douloureux il y a quelques années et qui est pour cela très épaulé par ses collègues. Il répondra des faits du 1er mai aux enquêteurs et à la justice."
  • Il y a 1 heure et 45 minutes

    "Cette vidéo n'aurait plus dû être conservée"

    Précision du préfet de police concernant les vidéos. Michel Delpuech explique que la durée de conservation des vidéos de surveillance est d'un mois. En revanche, si c'est une image produite par un fonctionnaire de police avec une caméra sur l'épaule, il n'y a pas de règle précise qui encadre la durée de conservation.
    "Cette vidéo n'aurait plus dû être conservée", précise le préfet de police. Sauf si "c'est une image prise par caméra à l'épaule" par les forces de l'ordre.
  • Il y a 2 heures et 9 minutes

    Michel Delpuech: "J'ai personnellement dirigé le retour des Bleus sans que monsieur Benalla n'interfère"

    Lors du retour triomphal des Bleus, Alexandre Benalla était dans le bus des footballeurs. "Monsieur Benalla est allé à Roissy, est monté dans l’autobus. On l’a retrouvé après sur l’autobus qui a descendu les Champs-Elysées", explique Michel Delpuech. Pour autant, il assure que toute l’opération "a été personnellement dirigée sans que jamais monsieur Benalla interfère".
  • Il y a 2 heures et 31 minutes

    Michel Delpuech sur le port d'arme de Benalla: "J'ai pris cette décision et je l'assume. C'était lié à la fonction auprès du chef de l'Etat et en aucun cas pour un port d'arme permanent"

  • Il y a 2 heures et 53 minutes

    Affaire Benalla: "Mes services travaillent avec les interlocuteurs qu'on leur donne (...) donc mes services travaillaient avec monsieur Benalla", dit Michel Delpuech

  • Il y a 2 heures et 53 minutes

    Selon le préfet de police, Alexandre Benalla "était un interlocuteur connu" des autorités

    Alexandre Benalla, ancien proche collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper des manifestants le 1er mai à Paris, était un "interlocuteur connu", a déclaré lundi le préfet de police Michel Delpuech.

    "Monsieur Benalla était un interlocuteur connu", a dit le préfet de police de Paris lors d'une audition par la commission des Lois de l'Assemblée nationale consacrée à l'affaire Benalla. Chargé de mission à l'Elysée, Alexandre Benalla jouait un grand rôle dans la sécurité entourant le chef de l'Etat et était régulièrement en contact avec des responsables policiers.
  • Il y a 3 heures et 4 minutes

    Affaire Benalla: "dérives inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains" 

    Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a dénoncé ce lundi des "dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains" ayant mené à l'affaire Benalla, du nom de l'ex-collaborateur de l'Elysée qui a commis des actes violents contre des manifestants le 1er mai.
    "Cette affaire, comme le dit la presse, n'est évidemment pas sans conséquences sur la préfecture de police. Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains", a déclaré le préfet lors de son audition à l'Assemblée.
  • Il y a 3 heures et 32 minutes

    Le préfet de police face aux députés

    Après Gérard Collomb, c’est au tour du préfet de police Michel Delpuech de faire face à la commission d'enquête créée à l'Assemblée nationale pour obtenir des réponses sur l'affaire Alexandre Benalla.
    Le préfet de police a assuré avoir appris le 2 mai, par un collaborateur de Macron, Laurent Hottiaux, l'existence de "l'affaire Benalla", soit le lendemain des manifestations dans lesquelles l'ex-collaborateur Emmanuel Macron était impliqué. "Il venait aux nouvelles auprès de moi sur, je cite, 'l'affaire Benalla' (...). Je ne comprends pas de quoi il parle et ma réponse est toute de surprise". "Cet appel m'a appris l'existence de l'affaire Benalla", a-t-il ajouté. 
    Après cet appel, Michel Delpuech précise avoir pris "deux séries d'initiatives", dès le 2 mai au matin: 
    "J'ai joint en premier lieu le cabinet du ministre de l’Intérieur, qui me répond qu’il était déjà informé et déjà en liaison avec l’Elysée sur le sujet. Il était établi pour moi que le sujet Benalla était traité par l’autorité hiérarchique dont il dépendait. Au demeurant, c'est bien ce qu'il s'est passé puisque monsieur Benalla a été convoqué par le cabinet de l’Elysée, et a fait l’objet de sanctions. Je rajoute que je me suis étonné tout de même de n’avoir pas été alerté par le cabinet du ministre de l’Intérieur. Deuxième initiative, j’ai lancé une investigation pour en savoir davantage sur les raisons pour lesquelles Benalla était présent à la Contrescarpe sans que j'en aie été informé."
    Le préfet de police dit n'avoir "jamais" été sollicité pour que Benalla accompagne des policiers le 1er mai. 
  • Il y a 3 heures et 33 minutes

    Benalla: l'audition de M. Collomb a été "un naufrage", selon Platret

    Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, entendu lundi à l'Assemblée sur l'affaire Benalla, "s'enfonce à chaque réponse. Plus son audition progresse, plus il se contredit. C'est un véritable naufrage", a estimé sur Twitter Gilles Platret, porte-parole du parti Les Républicains.
     
  • Il y a 3 heures et 52 minutes

    Sébastien Chenu: "Il va falloir que les auditions s'élargissent"

    Interrogé par BFMTV après l'audition du ministre de l'Intérieur, Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, a demandé à ce que les auditions soient "élargies":
    "Il faut bien croire qu'il y a une police parallèle qui a été construite dans l'ombre des couloirs élyséens, en dehors de toutes règles républicaines. C'est en tout cas ce que nous pouvons croire quand nous écoutons Gérard Collomb qui n'a pas de raisons de mentir quand il est responsable de rien, qu'il ne connaît rien et qu'il ne sait rien. Je crois effectivement que tout cela lui échappait complètement et que les ordres venaient d'ailleurs. Que les promotions venaient d'ailleurs, que les avantages venaient d'ailleurs et que les missions attribuées à ce monsieur Benalla venaient d'ailleurs. Donc il va falloir que les auditions s'élargissent, s'ouvrent à d'autres personnes que le ministre de l'Intérieur, qui n'est au courant de rien parce que ce n'est pas lui qui détient la clé de la vérité."
    Le député a ensuite précisé ce qu'il entendait par "l'élargissement des auditions": 
     
    "Le secrétaire général de l'Elysée, le chef de cabinet du président - auquel était rattaché monsieur Benalla - le commandant de la sécurité du Palais présidentiel. Tous ces gens-là doivent être auditionnés évidemment par notre commission d'enquête et puis monsieur Benalla lui-même, monsieur Cras lui-même, monsieur Castaner en tant que patron d'En Marche, qui a embauché monsieur Cras. Oui, il y a beaucoup de gens encore à auditionner et il faudra bien à un moment que le président de la République parle et nous explique un petit peu pour quelles raisons il a missionné ce monsieur Benalla, quelles étaient ses missions, à quoi servait-il réellement, qui il était, pourquoi il était armé [...]"
  • Il y a 4 heures et 0 minute

    "Je trouve que pour un ministre de l'Intérieur, il est bien peu informé"

    Le ministre de l'Intérieur, qui était auditionné à partir de 10 heures ce lundi, a assuré avoir croisé à plusieurs reprises Alexandre Benalla mais il ignorait alors "sa qualité". 

    Une réponse qui a étonné la députée LR des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer: 
    "Je trouve que pour un ministre de l'Intérieur, il est bien peu informé et notamment de personnes très proches du président de la République. Ce n'est pas un policier ou un vigile ordinaire. [...] C'est curieux qu'il ne connaisse pas tous les policiers qui sont si proches du président de la République. [...] J'avais imaginé moi que le ministre de l'Intérieur connaissait les forces de l'ordre qui étaient proches du président de la République."
  • Il y a 4 heures et 38 minutes

    "Les fusibles ont été enclenchés"

    Du côté Les Républicains, le compte n'y est pas non plus. "Je ne suis pas satisfait", tranche Eric Ciotti.
    Et le députés des Alpes-Maritimes poursuit: "On voit bien la stratégie mise en oeuvre pendant les rencontres du week-end. (...) On voit bien que les protagonistes se sont concertés et on voit bien que les fusibles ont été enclenchés." Pour le député, l'Elysée et le gouvernement cherche à faire peser les responsabilités de l'affaire Benalla sur deux personnes: le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech.
  • Il y a 4 heures et 42 minutes

    Macron annule son déplacement sur le Tour de France mercredi

    Le chef de l'Etat devait être présent sur l'étape de mercredi du Tour de France, entre Bagnères-de-Luchon et Saint-Lary-Soulan. Finalement, en pleine affaire Benalla, la présidence de la République a annulé ce déplacement.
  • Il y a 4 heures et 46 minutes

    "Notre le travail ne fait que commencer"

    Face à la bronca des élus d'opposition, la présidente de la commission d'enquête parlementaire a appelé à la patience et s'est réjouie de la tenue de cette première audition. "Je trouve que la commission, dans son déroulé, a été de bonne tenue, estime Yaël Braun-Pivet, députée LaRem des Yvelines. J'ai réussi à donner la parole à toutes les expressions politiques de notre assemblée." Saluant "un bel exercice de travail et de contrôle parlementaire", l'élue a jugé que "bien évidemment nous n'avons pas toutes les réponses aujourd'hui, car notre le travail ne fait que commencer". 
  • Il y a 4 heures et 52 minutes

    "Nous avons posé beaucoup de questions qui n'ont pas eu de réponses"

    Dans la longue séquence de commentaires après l'audition de Gérard Collomb, les députés de Nouvelle gauche se joignent aux autres pour déplorer l'absence de réponses apportées par le ministre de l'Intérieur. "Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne crois pas, pas à ma connaissance, résume avec ironie Boris Vallaud, élu des Landes. On a eu le sentiment d'un ministre de l'Intérieur informé de rien et du coup responsable de rien. Je dois vous dire que pour un ministre de l'Intérieur ce n'est pas particulièrement rassurant. Nous avons posé beaucoup de questions qui n'ont pas eu de réponses. Nous en avions encore."
  • Il y a 5 heures et 4 minutes

    "C'est M. Macron qui doit répondre de tout ça"

    Du côté de la France insoumise, le résultat de cette audition n'est pas au rendez-vous. "Nous avons un ministre de l'Intérieur, qui nous décrit une situation quasi apocalyptique, et qui de tout ça il ne sait rien, dénonce la députée Danièle Obono. Il ne s'est pas dans sa fonction préoccupé d'en savoir plus une fois qu'il a été informé dès le 2 mai. Il vient de confirmer son irresponsabilité.
    "La seule chose que l'on sait maintenant, c'est que c'est la responsabilité de l'Elysée, poursuit l'élu parisienne. Effectivement c'est M. Macron qui doit répondre de tout ça puisque son propre ministre se défausse sur lui."
    "Il a fuit les réponses, il est resté imprécis, abonde Alexis Corbière. M. Collomb a dit qu'il ne sait pas le statut professionnel de la personne qui assure la sécurité du président de la République. On en est là."
  • Il y a 5 heures et 9 minutes

    "Tout ça relève du cabinet du président de la République", déplore Marine Le Pen

    Au terme de l'audition du ministère de l'Intérieur, Marine Le Pen a déploré l'absence de réponse apportée par le ministre de l'Intérieur. "Il n'a rien vu, il n'est au courant de rien parce qu'il le dit lui-même tout ça relève du cabinet du président de la République, dénonce-t-elle. C'est donc au niveau du cab qu'il faut aller chercher les responsabilités dans le comportement de M. Benalla le 1er mai, mais aussi dans l'intégralité des révélations qui sont faites, sur ses passe-droits, sur les compétences qui lui ont été accordées, sur la manière dont il en usées et même abusées."
  • Il y a 5 heures et 12 minutes

    L'audition de Gérard Collomb est terminée

    Après 2h30 d'audition, la présidente de la commission d'enquête parlementaire a mis fin à la séance de questions-réponses avec Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur.
  • Il y a 5 heures et 24 minutes

    Plusieurs députés évoquent des demandes d'écoutes d'Alexandre Benalla

    Plusieurs députés ont évoqué le fait qu'Alexandre Benalla aurait sollicité le ministère de l'Intérieur pour obtenir des écoutes ou des interceptions téléphoniques. "Je n’ai aucune connaissance de demandes d’intervention de M. Benalla sauf pour le permis de port d’arme", a répondu Gérard Collomb à Stéphane Peu, député communiste de Seine-Saint-Denis.
    Le député LR des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti a lui aussi évoqué ces informations, en rapportant, notamment, le témoignage d'un journaliste de BFMTV. Alors que deux de nos reporters attendant la sortie du président de la République en train de dîner avec son épouse dans un restaurant, Alexandre Benalla leur a lancé, menaçant qu'il savait où ils habitaient à Paris et avec qui ils vivaient.
  • Il y a 5 heures et 43 minutes

    L'Elysée aurait informé l'Intérieur de l'existence de la vidéo

    A force de question, Gérard Collomb a indiqué qu'"un chargé de mission en charge des réseaux sociaux à l’Elysée" a informé le directeur de cabinet de Beauvau de l'existence de la vidéo montrant Alexandre Benalla frapper un manifestant largement partagée sur les réseaux sociaux. "Il s'agit d'une information à vérifier", explique le ministre, laissant penser que le secrétaire général de la présidence de l'Elysée devrait être entendu.
  • Il y a 5 heures et 43 minutes

    Benalla, à la tête de la sécurité de l'Elysée? "Il n’avait aucune capacité pour cela"

    Gérard Collomb a balayé les informations de presse énonçant le fait qu'Alexandre Benalla pilotait un nouveau système de sécurité pour la présidence de la République. Si le ministre de l'Intérieur confirme qu'un projet de fusion du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et du commandement militaire existe à des fins de "rationalisation", il assure que cette tâche n'a pas été confiée à Alexandre Benalla. "Il n’avait aucune capacité pour cela", martèle-t-il.
  • Il y a 5 heures et 44 minutes

    Collomb assure n'avoir pas été prévenu avant de la présence des deux observateurs avec les policiers le 1er mai

    Gérard Collomb a assuré ne pas avoir été prévenu avant le 1er mai de la présence d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase comme observateurs avec la police et s'est prononcé pour que les observateurs soient désormais vêtus différemment des policiers pour les distinguer.
    "Je n'ai jamais été informé. Je n'ai constaté qu'a posteriori qu'effectivement les deux observateurs (...) étaient présents sur les lieux et s'étaient rendus ensuite, d'ailleurs de manière à mon avis inopportune, dans la salle de commandement où j'étais allé regarder avec le préfet de police la suite des opérations", a déclaré le ministre de l'Intérieur.
  • Il y a 5 heures et 44 minutes

    La préfecture de police de Paris a délivré l'autorisation de port d'arme à Alexandre Benalla

    Selon les informations transmises par Gérard Collomb, Alexandre Benalla avait déposé une demande d'autorisation de port d'arme en 2013, en janvier et en juin 2017. "Toutes ces demandes ont été refusées car elles ne remplissaient pas les conditions requises - exposition à des risques exceptionnels d’atteinte à sa vie - pour se voir délivrer une autorisation ministérielle", a expliqué Gérard Collomb, se rapportant à la décision de ses services mais aussi des services de ses prédécesseurs à Beauvau.
    Toutefois, "par un arrêté du préfet de police du 13 octobre 2017, M. Benalla s’est vu délivrer une autorisation de port d’arme sur un autre fondement du code la sécurité intérieure sans que mon cabinet n’en ait été avisé", révèle le ministre de l'Intérieur.
    La préfecture de police de Paris avait également délivré une autorisation de port d'arme à Alexandre Benalla pendant la campagne présidentielle. Le garde du corps avait le droit de porter une arme uniquement dans les locaux de campagne. "Cette autorisation a expiré", a tranché le ministre.
  • Il y a 5 heures et 44 minutes

    Pour Collomb, c'était au préfet de police et à la présidence d'agir

    Pour le ministre de l'Intérieur, ses services et lui-même, ont eu une attitude adaptée à la situation une fois la présidence prévenue de l'existence de cette vidéo et des faits en eux-mêmes. "M. Benalla ne faisant pas partie des effectifs placés sous mon autorité, le cabinet du président de la République, la préfecture de police de Paris disposant de toutes les informations nécessaires pour agir, j’ai considéré que les faits signalés étaient pris en compte au niveau adaptés", a insisté Gérard Collomb.
  • Il y a 5 heures et 44 minutes

    "Je n’ai jamais évoqué la situation de M. Benalla avec le président"

    Ni le 1er mai, ni le 2 mai, Gérard Collomb s'est entretenu avec Emmanuel Macron au sujet de cette vidéo et des faits reprochés à Alexandre Benalla. "Je n’ai jamais évoqué la situation de M. Benalla avec le président", a insisté le locataire de la place Beauvau, expliquant s'être entretenu le 1er mai avec le président de la République alors en déplacement en Australie. "Personne, à ce moment-là, ne connaissait la vidéo", poursuit le ministre. Et depuis le 2 mai, cette question a-t-elle été évoquée? "Jamais", répond Gérard Collomb.
  • Il y a 5 heures et 46 minutes

    Gérard Collomb dit qu'il ignorait que Benalla était conseiller à l'Elysée

    Le ministre de l'Intérieur assure avoir croisé à plusieurs reprises Alexandre Benalla mais ignorait qu'il était l'un des conseillers de l'Elysée. "Je l'avais rencontré mais j’ignorais sa qualité (...) La dernière fois que j’ai croisé M. Benalla, ça devait être à l’occasion de la coupe du monde de foot", détaille Gérard Collomb au sujet de l'ancien adjoint au chef du cabinet de l'Elysée. Ce dernier, rétrogradé comme chargé de mission, avait été écarté de l'organisation des événements extérieur, a pourtant déclaré la présidence la semaine dernière.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...