vendredi 25 mai 2018

Iran : tout enrichissement sanctionné par des frappes ©


Si l’Iran reprend l’enrichissement, les Etats-Unis et Israël s’apprêtent à attaquer ses installations

Ayatollah Ali Khamenei : Si l’Europe ne parvient pas à soutenir l’Iran contre les Etats-Unis, Téhéran va reprendre l’enrichissement d’uranium.
Il cherche des ennuis.
Le chef suprême iranien, l’ayatollah Khamenei, a tenté mercredi 23 mai, de contrecarrer l’ultimatum du secrétaire d’Etat Mike Pompeo, par un tour de son crû, en utilisant les puissances européennes, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Les dictats qu’il leur a présentés comprenaient les mentions suivantes :
les banques européennes doivent protéger le commerce avec l’Iran et arrêter de chercher à engager de nouvelles négociations sur le programme de missiles balistiques iraniens et les activités régionales au Moyen-Orient à seules fins de satisfaire le président américain.
Les Européens doivent en outre garantir les ventes de pétrole de l’Iran et indemniser Téhéran pour les pertes subies à cause des sanctions américaines. Si l’Europe ne répond pas aux exigences de Khamenei, l’Iran va retourner à ses activités d’enrichissement de l’uranium.
C’était la première réponse autorisée de Téhéran à la décision de l’administration Trump de se retirer de cet accord et à la menace de sanctions sévères de Pompeo, à moins que Téhéran ne change de comportement. Les dirigeants iraniens n’auront pas oublié qu’à la fin avril, le président Trump a menacé de “graves conséquences” leur reprise de l’enrichissement d’uranium et ils auront pris en compte que ces conséquences pourraient entraîner une frappe militaire américaine et / ou israélienne sur leurs installations d’enrichissement. 
L’Iran a donc accéléré le déploiement de systèmes avancés de défense contre les missiles surface-air (SAM) Bavar-373 autour de ces installations.
Les stratèges iraniens savent également que les avions des forces aériennes américaines et israéliennes sont armés d’armes capables de détruire les batteries Bavar-373. Le 24 avril, des avions de combat israéliens ont bombardé ces systèmes lors d’une frappe aérienne sur les dépôts d’armes et les centres de commandement de la 47 e division de l’ armée syrienne, à l’ extérieur de Homs. Mais les missiles iraniens venaient d’être livrés et étaient encore emballés dans des caisses et donc, non opérationnels.
Au beau milieu de ces roulements de tambours de guerre, le commandant de l’armée de l’air israélien, le major général Amikam Nurkin, a montré l’image d’un avion furtif F-35 survolant Beyrout, lors d’une réunion, mercredi, de 20 chefs des forces aériennes qui passent la semaine en Israël. Il transmettait le message que si l’avion furtif F-35 pouvait atteindre le ciel au-dessus de Beyrouth, il était également capable de survoler Téhéran et d’atteindre le centre d’enrichissement de Natanz.
Israël est maintenant de retour à la case départ, c’est-à-dire en 2012, quand le Premier ministre Binyamin Netanyahou, Ehud Barak, alors ministre de la Défense, et Eliezer Shekedi, chef de l’armée de l’air à l’époque, ont convoqué Tsahal pour attaquer les installations nucléaires iraniennes, mais seulement pour en être retenus par les pressions de l’administration Obama, qui, alors voulait parvenir à tout prix à des négociations nucléaires avec Téhéran.

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