Les manifestations du week-end dernier à Gaza ont attiré des foules arabes moins nombreuses, et fait moins de victimes que les manifestations des deux week-ends précédents.
De plus, elles ont été éclipsées par les frappes aériennes occidentales sur la Syrie (par un revers médiatique inhabituel, les frappes d’Israël sur la Syrie sont également passées presque inaperçues et ont reçu très peu de critiques des médias et des pro-Assad).
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Cependant, les manifestations antérieures ont incité tous les Usual Suspects (l’EU, l’ONU les organisations de défense des droits de l’homme et bien entendu les médias) à accuser Israël d’avoir utilisé une force disproportionnée et aveugle, et d’avoir tiré sur des « manifestants civils non armés », qui ne faisaient qu’exprimer pacifiquement leurs justes revendications.
- Les médias – c’est leur règle déontologique – ont totalement ignoré les mises au point des Israéliens expliquant qu’Israël ne tire pas sur les civils, qu’il ne vise que les terroristes, et que les morts étaient des terroristes du Hamas et membres d’autres groupes terroristes, qui se sont servis de la manifestation organisée à cet effet par le Hamas comme distraction afin de pénétrer en Israël pour commettre des attentats.
- Mais par la même occasion – et c’est moins fréquent – ces mêmes médias ont totalement occulté les déclarations du Hamas qui pour une fois est d’accord avec Israël, et a honoré ses morts, qu’il a présenté comme ses combattants, ses martyrs, en publiant leurs photos, armés et en tenue militaires, ainsi que leurs grades.
Tandis que les médias accusent Israël de tirer indistinctement sur des innocents, le Hamas se demande comment Israël parvient, au contraire, à repérer ses combattants parmi les manifestants
La semaine dernière, dans un article du quotidien d’extrême gauche israélien Haaretz (1), un militant palestinien, Muhammad Shehada, originaire de Gaza, notait que même le Hamas, d’accord avec Israël, dit que les tirs israéliens étaient loin d’être aveugles :
« Malgré l’apparente aléatoire des tirs sur les manifestants… Le Hamas pense que les victimes sont soigneusement sélectionnées. ‘Israël sait qui blesser, mutiler ou tuer’, m’a dit un dirigeant du Hamas au téléphone. Au moins 10 jeunes hommes affiliés au Hamas et aux brigades Qassam ont été abattus. »
Tandis que les médias accusent Israël de tirer indistinctement sur des innocents, le Hamas se demande comment Israël parvient, au contraire, à si bien repérer ses combattants parmi les manifestants qui sont là pour faire distraction, lesquels ne sont pas visés par les snipers israéliens.
Muhammad Shehada :
« Le Hamas pense qu’Israël a déployé sur le terrain sa technologie de reconnaissance faciale, en plus des nombreux drones qui sillonnent le ciel. Le mouvement a demandé à ses combattants, pour les prochaines opérations, de se couvrir le visage et de laisser leur téléphone à la maison. »
Israël et le Hamas sont pour une fois, dans un total accord.
- Un rapport publié la semaine dernière par le Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center a conclu que 80 % des personnes tuées lors des manifestations à Gaza – 26 sur 32 – étaient membres d’organisations terroristes.
- Les conclusions du rapport israélien n’étaient pas basées sur des renseignements top secret obtenus à Gaza, mais tout simplement grâce à la publication par le Hamas du nom des victimes, à l’aide des revendications par divers groupes terroristes de l’appartenance de telle ou telle victime à leur mouvement, et la publication de leur identité avec des photos d’eux en tenues militaires tenant des armes à feu dans les médias arabes.
- Les seules personnes qui ne sont pas d’accord avec cette description sont les journalistes qui travaillent dans les bureaux de l’AFP, à France Télévision, au Monde et dans les autres médias occidentaux.
L’autre catégorie, les arrogants fonctionnaires européens, de l’ONU aux ONG, des organisations pro-palestiniennes aux partis politiques d’extrême-gauche, sont confortablement assis dans leurs bureaux à Bruxelles, à Paris et à New York, et de là, ils prétendent vous faire croire qu’ils savent mieux que les deux camps concernés ce qui se passe vraiment sur le terrain.
En fait, personne ne se soucie de ce qui se passe réellement – parce que dans ces cercles-là et dans les médias, le narratif anti-Israélien politiquement correct l’emporte toujours sur les faits. De nos jours, vous aurez beaucoup de mal à dénicher un journaliste qui s’intéresse à rapporter honnêtement la réalité.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
(1) Haaretz
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