PIRKE AVOT : << DONNE NOUS UNE PART DANS TA TORA >>

PIRKE AVOT : << DONNE NOUS UNE PART DANS TA TORA >>

RAbbi Nahman parla avec Rabbi Yaakov Yossef de la façon de se comporter pendant le service divin. Il lui raconta l`histoire d`un roi qui avait envoyé son fils vers une région éloignée pour s`instruire de sciences. Ayant acquis le savoir, le fils revint chez lui. Un jour, son père lui ordonna de prendre une grosse pierre et de la transporter sur le toit du palais. En toute logique, il était impossible de lever une pierre aussi lourde. Le fils était angoissé car il ne savait pas comment exécuter l`ordre de son père. Le roi lui révéla la chose suivante : << Même si tu étais doué d`une grande sagesse, peux-tu imaginer un seul instant que je pourrai t`ordonner de faire une chose impossible ? Mon intention était tout simplement que tu puisses prendre un grand marteau que tu frappes et brises la pierre en morceaux, de cette façon tu aurais pu la monter. >>De la même manière, Hachem nous a ordonné d`orienter notre coeur vers le ciel, comme il est écrit : << Avec nos mains, elevons nos coeurs vers Hachem qui est au Ciel.>> ( Lamentations, 3,41) Ce coeur est comme la pierre si lourde, impossible a transporter. En utilisant la parole, le marteau, on parvient à briser notre coeur de pierre ! (L`épanchement de l`âme ch.48.)

Ce chemin de la prière, n`est pas une nouveauté, mais bien celui emprunté par nos Peres et nos prophètes, qui leur permirent de dévoiler en eux le chemin à emprunter. Ainsi, une des raisons connues pour laquelle, dans la tefila de chmona essre, nous récitons << D-ieu d`Avraham, D-ieu de Itshak et D-ieu de Yaakov>> plutôt que << D-ieu d`Avraham, Itshak et Yaakov>> est pour signifier la particularité de chacun d`entre eux. En effet, Hachem se dévoila en chacun de manière différente ou plutôt selon la sensibilité et le potentiel de chacun. Chacun de nos Avot dévoila aux générations futures ce secret : chacun a sa part dans la Tora. Cette part ne signifie pas une portion, a l`image d`un héritage ou d`un trésor, à partager équitablement entre les membres de la même famille. Il s`agit plutôt d`une part qui est propre a soi-même uniquement, car je suis unique. Devenir soi-même c`est implorer : Je veux << ma part dans ta Tora>> Hachem ! Ce qui est le mieux pour moi afin d`accomplir ma mission sur terre et devenir ce que je suis vraiment. Notre Maitre déclara un jour << Que tous ceux qui pensent que j`ai pu atteindre ce niveau car je suis le petit-fils du Baal Chem Tov, se trompent car je ne le dois uniquement a mon travail et ma recherche inlassable de me rapprocher de mon Créateur.

Et je suis devenu ce que je suis uniquement par la multiplication de prières que j`ai livré au Maitre du monde!>>Si Rabenou évitait de donner un avis catégorique sur les questions qu`on lui posait, car il souhaitait ne pas s`approprier le libre arbitre des autres, il affirma pourtant a un de ses élèves, que s`il le souhaitait<< Je pourrai faire de toi un tsadik parfait>> Comment? S`il décidait de devenir Hazan! ( Officiant). En effet, l`essentiel est de <> dans ce monde ce que nous sommes réellement. Dévoiler la particularité unique que Hachem a placé en chacun de nous. Cet élève pouvait donc devenir aussi grand que Rabbi Nahman, en dévoilant son intériorité, l`aidant à accomplir ainsi sa mission dans ce monde. Devenir ce que nous sommes vraiment est accomplir la demande adressée dans Pirke Avot << Donne nous une part dans ta Tora. >> car chacun dispose d`un potentiel unique. En revanche, pour parvenir à dévoiler mon potentiel et accomplir ma mission sur terre, Rabbi Nahman, nous donne un conseil obligatoire. Prendre ma part dans la Tora m`engage à me montrer particulièrement vigilant sur le fait de ne jamais tenir des propos sur un juif. En effet, chaque enfant d`Israël possède une lettre dans la Tora. Ainsi, en tenant des propos sur mon frère, je détériore une lettre dans le Sefer Tora, Hasve Chalom ! Et une lettre endommagée dans un Sefer Tora le rend complètement passoul ! Il est donc impossible d`aimer la Tora, et d`en obtenir sa part, en tenant des propos désobligeant sur un juif. Ainsi, notre Maitre insista beaucoup sur l`amitié qui devait résidait entre ses élèves. Que chacun puisse réconforter l`autre reste incontestablement une partie de l`avodat Hachem. Il affirma, lui-même, aussi grand fut le niveau de sainteté qu’il parvint à atteindre << Que si on m`avait donné une tape amicale sur l`épaule pour m`encourager, j`aurai atteint des plus hauts niveaux! >> A quel point, faut-il donc s`encourager les uns des autres, pour trouver les mots gentils qui élèvent et donnent de l`assurance a son ami. Obtenir sa part dans la Tora, reste la certitude, que Hachem aime le plus loin d`entre nous. Ainsi, il est interdit à la personne de désespérer, même si elle pense avoir des bonnes raisons, Hasve Chalom. Car l`amour que Hachem possède pour chacun d`entre nous est inépuisable! Il est donc toujours possible de revenir vers lui! Il y a une règle établie par nos Sages de mémoires bénies : avant chaque montée il doit avoir une chute. A partir de cette règle, chacun doit comprendre a quel point on doit se renforcer et ne jamais faire attention a toutes les chutes que nous pouvons rencontrer dans le monde! Il y a beaucoup à dire à ce sujet. Pourquoi? Car chacun a l`endroit ou il se trouve pense que ses propos ne sont pas valables pour lui. Chaque individu est persuadé que pouvoir appliquer ces conseils restent l`apanage des Justes, et que dans son cas il est en est incapable. Mais sache avec vérité, et crois avec certitude que tout ce que nous avons évoqué, est valable même pour le plus petit des petits, et du cas le plus grave parmi les graves, car Hachem est bon pour tous, et pour toujours! Et qu`il s`agit bien, d`une des manières, de prendre notre part a sa Tora. Amen et Chabat Chalom! Dov Abitbol, selon les propos rédigés par Rabbi Nathan, dans Sihot Aran, selon notre Maitre Rabbi Nahman de Breslev.

CONSCIENCE ET INCONSCIENCE

Rabbi Nahman enseigne (Likoute moaran 113) au nom du Baal Chem Tov, qu`avant chaque sentence prononcée, que Hachem nous en préserve, le monde entier est convoqué afin de savoir s`il est d`accord avec cette sentence. En d`autres termes, on demande l`avis de la personne envers qui tel din doit être prononcé. Comment est-ce possible? Il est bien évident que si nous informons d`une manière claire, tel individu, de la sentence qui lui sera appliquée : Il manifestera son refus catégorique. Dans ce cas comment son avis permet-il d`appliquer la sentence ? Notre Maitre nous indique que chaque personne est questionnée d`une manière indirecte. Ainsi selon la nature de sa réponse, il prononcera en fait son propre jugement. Rabbi Nahman nous livre un exemple a concernant le Roi David et Nathan le prophète. Quand ce dernier lui raconta l`histoire du riche qui avait dérobé l`agneau d`un pauvre pour le servir a l`invité qui était venu chez lui. ( Chmouel, chap.12). Le Roi David déclara : << Par ma vie, il doit mourir!>>. Nathan lui répondit : << Cet homme, c`est toi!>> Il faisait référence au mariage de David avec la femme de Houria, mort au combat.

Le Roi David fit techouva, immédiatement. Bien que son repentir fut agréée par Hachem, le prophète lui indiqua que l`enfant qu`il avait eu avec cette femme était condamne à mourir. Ainsi fut appliquée la sentence qu` avait prononcé << avec conscience>>, David Ameleh, par le biais d`une question qu`il avait répondu avec<>, sans savoir que cette question le concernait directement. Il avait donc appliqué sans le savoir, son propre jugement. Ainsi, Rabenou nous enseigne, que si chacun doit se dire << que le monde entier est créé que pour soi( Sanedrin, 37)>> il devra être particulièrement vigilant sur les propos et les histoires qu`il entend. En effet, cette vigilance lui permettra de ne pas prononcer son propre verdict. Il conviendra, avant de prononcer le moindre avis sur telle situation, de redoubler de vigilance en ayant en tête que les mots prononcés, sont véritablement le jugement que nous pouvons Hasve CHalom, appliquer a soi même.

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Pour l`elevation des ames de : Daniel ben Esther zal et de son epouse Mariem bat Hanina zal et de Simha bat Zoara et de CHLOMO BEN MESSAOUD COHEN ZAL

HALAHOT DE CHABAT

Il est permis d`essuyer la poussière des chaussures. Mais il est interdit de mettre du cirage ou de la cire liquide pour les rendre brillants. Il est également interdit de les faire cirer par un non-juif. A posteriori, on peut porter des chaussures cirées par un non-juif, car on pourrait aussi les porter autrement. Il est permis de plier le talith dans de nouveaux plis – différents des premiers – même si on se souhaite plus le porter ce jour la. Certains autorisent de plier dans les premiers plis : cette opinion se justifie. Plier du papier est autorise par exemple, lorsqu`on veut marquer une page pour reprendre le passage d`un livre qu`on a étudié la ou on l`a laissé pour en recopier une partie après Chabat, il n`y a pas lieu de soucier de l`interdiction de plier ni celle de préparer pour la semaine. Il est permis de dresser un chapeau cabosse afin de lui redonner sa forme. Lire des lettres ou des cartes de voeux est une interdiction des Sages visant à empêcher qu`on ne lise des documents commerciaux. Il est préférable de ne pas lire de journal religieux Chabat, et il convient en particulier aux gens qui étudient la Tora de s`en abstenir. D`après la stricte halakha autoriser d`y lire des nouvelles se justifie, a la condition de ne pas lire les articles d`intérêts commercial, les annonces commerciales, les offres d`emplois, les recettes de cuisines.etc.. Il n`y a aucune interdiction de lire des Divre Tora dans ses journaux religieux, mais on aura soin d`éviter les sujets commerciaux qui s`y trouvent. Il est bon d`être strict et de s`interdire de lire des recettes de cuisine, même si on prend plaisir a cette lecture. Toutes les Halahot de ce feuillet, reprennent les décisions halahiques de la Couronne d`Israël, notre Maitre Rabenou Ovadia Yossef Chlita, rédigées dans Hazone Ovadia ou par son fils le Rav Itshak Yossef Chlita dans le Yilkoute Yossef