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Boris ???
EXCLUSIF. Samedi 14 mai, un mystérieux tweet a révélé l'arrestation du patron du FMI.
Le 14 mai, l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn a été révélée par un tweet.
Quatorze minutes après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, un tweet annonce que le directeur général du FMI vient d'être interpellé. "Un pote aux États-Unis vient de me rapporter que DSK aurait été arrêté par la police dans un hôtel à New York, il y a une heure." Le texte est signé Jonathan Pinet, jeune militant parisien de l'UMP.
Le message est immédiatement re-tweetté par Arnaud Dassier, ancien directeur de la campagne sur Internet de Nicolas Sarkozy en 2007. Pinet lui a précisé que la source est fiable, il s'agit d'un employé du Sofitel. L'affaire DSK vient de commencer.
Qui se cache derrière ce scoop qui a pris de court tous les médias traditionnels ? Qui est ce mystérieux "pote" qui a eu l'information presque en temps réel ? Tous les médias américains ont couru après la "gorge profonde" dont le prénom a été jeté en pâture, mais sa direction lui interdit de parler.
Le Point a retrouvé sa trace. Il s'agit de Boris, un jeune Français de 24 ans originaire de Neuilly-sur-Seine, en stage hôtelier au Sofitel New York depuis septembre.
Fin de la théorie du complot
Le jour du scandale, il est en congé. Son père lui a rendu visite. Dans l'après-midi, Boris reçoit un texto d'un de ses collègues qui lui annonce l'arrestation de DSK. De retour à son appartement, tout excité par la nouvelle, il s'installe devant son ordinateur pour prévenir ses amis. C'est un de ses contacts qui aurait alors averti Pinet. Joint par Le Point, le père du jeune homme veut désactiver la thèse du complot qui entre-temps a pris corps sur la Toile : "Mon fils ne fait pas de politique, il n'a rien à voir avec l'UMP ni avec les fils Sarkozy. Contrairement à ce qui a été allégué sur certains blogs, il n'a jamais été à l'école avec eux."
Toujours est-il que, dans les premières heures de l'affaire, Boris fournit à ses proches de nombreux détails accréditant la culpabilité de DSK. Il aurait ainsi livré le nom de la femme de chambre. Et laissé entendre que le patron du FMI aurait été l'auteur d'autres dérapages, à New York mais aussi à Shanghai, où il aurait fait monter des prostituées. Des propos que conteste son père. Avant New York, Boris a travaillé un an à l'hôtel Kempinski de Dalian, en Chine.
Malgré ces informations, le jeune stagiaire n'aurait pas été auditionné par la police, il aurait simplement rempli, comme tous les employés, une feuille avec son emploi du temps le jour des faits. Pour calmer l'attention médiatique dont fait l'objet ce jeune préposé aux achats du restaurant, la direction de l'hôtel décide de le mettre au vert quelques jours. Selon son père, il aurait repris le travail le 23 mai.
Boris Roque-Rougery, qui a eu cette place grâce à l'UMP. Il a fait ses études à l'école Saint-Dominique (cela ne s'invente pas) de Neuilly, ou il est né, école fréquentée aussi par les fils de Sarkozy. En outre, ce cadre de Sofitel a fait partie des jeunes UMP.
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