mercredi 25 mai 2011

Parashat Bamidbar 5771............La Providence Divine..........



Dans le chapitre de Bamidbar qui énumère
les punitions auxquelles nous
sommes exposées si nous abandonnons
la Torah, nous trouvons le verset suivant :
« Autant Hashem s’était réjoui { vous combler de
Ses bienfaits et à vous multiplier, autant IL se réjouira
à consommer vos pertes, à vous anéantir ».
L’idée de se réjouir dans ce contexte signifie
franchir toutes les limites. Appliquée au bien,
elle exprime un amour infini. Par contre, lorsqu’elle
décrit la destruction, ‘has veshalom, elle
signifie qu’Hashem aidera nos ennemis de manière
illimitée et accomplira pour eux des miracles
à notre détriment.

La Hashga’ha d’Hashem, Sa Providence, est souvent
cachée et dissimulée. Quelques fois, IL la révèle d’une
telle manière qu'aucune personne sensée ne peut
attribuer au pur hasard les événements dont elle est
le témoin. Et ceci aussi bien dans les bonnes choses
que dans les mauvaises choses. Hashem peut très
bien aussi se manifester en comblant de miracles
nos ennemis.

Le triste épisode de la Shoah nous a fait assister à
cela : d’habitude, en politique, ce sont des personnes
qui ont un certain talent qui accèdent au pouvoir.
Jamais un groupe d’individus sans foi ni loi réunis
par une même idée obscure, un même destin diabolique,
se transformer soudain en un parti politique
capable de gouverner un pays et parvenir, en un très
faible laps de temps, { prendre la tête d’une nation
entière. Nous qui avons été les témoins de ce fantastique
enchainement, nous avons pu voir le Haman
de notre siècle (que sa mémoire soit maudite) et ses
hommes, après s’être voués, des années durant, {
une existence de voyous, se transformer du jour au
lendemain en des politiciens dotés d’une sinistre
aptitude au mal.

Ce sont ces véritables miracles qui devraient nous
ouvrir les yeux sur la façon dont Hashem dirige Son
monde.
C’est cela qui nous a été annoncée { l’ère des douleurs
de l’enfantement du Mashia’h. Pourtant, beaucoup
de gens se refusent d’y voir la main d’Hashem.
Au contraire, ils récusent les terribles souffrances
qui nous ont été infligées et ils remettent en question
Hashem et Sa manière de conduire le monde.
Sous prétextes qu'ils ont des doutes, ils attribuent
nos malheurs exclusivement au hasard en niant
l’existence de la Justice Divine.
C’est l{ un danger auquel sont exposés même les
plus grands : jusqu’alors fermement fideles { Hashem
et à Sa Providence, il leur est arrivé de succomber
au scepticisme devant l’intensité de ces souffrances
sans précédent. On a vu des Maitres du Talmud
souhaiter que vienne le Mashia’h sans qu'ils
l’aient vu arriver ? Le Maharal répond { cette question
: ils avaient peur s’il leur avait fallu assister aux
événements terribles qui accompagnent les douleurs
de l’enfantement du Mashia’h, d’en venir {
douter de la Providence divine.
Le leçon que nous devons tirer des évènements cataclysmiques
de notre époque est qu'il nous faut
abandonner nos manières de penser, nos projets et
nos idées sur la vie dans ce monde-ci et nous consacrer
exclusivement au service d’Hashem. C’est de
cette manière que nous contribuerons à hâter la venue
de notre rédemption finale. C’est précisément ce
message que le Roi du monde a voulu nous passer
par les douleurs de l’enfantement du Mashia’h. On
voit des gens parler à profusion de miracles et de
Providence, mais ce n’est qu'hypocrisie : « Ils me
rendent hommage que de bouche et ne M’honore que
des lèvres, mais leur coeur reste éloigné de Moi ».
La Proviidence Diiviine
Dans le désert du Sinaï, D.ieu demande que soit recensées les 12
tribus d’Israël. Moshé Rabenou compte 603 550 hommes âgés de
20 à 60 ans. La tribu de Lévi comptée séparément est composée de
22 300 hommes âgés d’au moins un mois. Les Léviims devront assurer
le service dans le Michkan, remplaçant les premiers-nés d’Israël
disqualifiés a cause de la faute du veau d’or. Cependant, 273
premiers-nés sont en surnombre par rapport aux 22 300 lévites.
Ils doivent payer une somme de cinq shekels pour leur rachat.
Lorsque le peuple lève le camp, les trois familles de Léviims démontent et transportent le Mishkan
(sanctuaire) pour le remonter lors de la prochaine étape. Ils dressent alors leurs propres tentes autour de
lui. Les Kéhati qui ont pour mission de transporter l’Arche Sainte et les instruments du Sanctuaire protégés
par leurs couvertures spéciales s’installent au sud. Les Guérchoni occupent l’ouest et les familles de
Merrari le nord. A l’entrée du Sanctuaire, { l’est, sont installées la tente de Moshé Rabenou, celle d’Aaron
et de ses fils.

Parashatt Bemiidbar (NOMBRES 1 :1-4 :20)
Pour l’élévation des âmes de Meyer Ben Nina & Myriam Bat Esther
Pour l’élévation de l’âme de Haima Bat Ida

Celui qui reconnait vraiment et sincèrement la
Providence d’Hashem doit modifier radicalement
son monde de vie. On se croit souvent
quitte lorsqu’on L’a reconnu avec des mots. Il
suffit de considérer l’absence de tout changement
dans la manière de vivre pour se convaincre
qu'une telle attitude reste bien éloignée de
la vérité.
Relisons attentivement ce que Rahav a dit sur le
toit de sa maison à Yéricho, aux explorateurs
envoyés par Yéoshoua Bin Noun avant l’invasion
de Canaan par les Bnei Israël : « Je sais
qu'Hashem vous a livré ce pays (…) Nous avons
appris comment IL a mis à sec devant vous les
eaux de la mer des joncs (…) et aussi ce que vous
avez faits aux Rois Amoréens (…) le coeur nous a
manqué, et personne ne s’est plus senti de courage
devant vous ». Ce qui est extraordinaire, c’est
que bien que terrorisés, ils n’en n’ont pas moins
résisté à Yéoshoua. La population toute entière
avait conscience des miracles opérés par Hashem
et elle était certainement terrifiée par Sa
grandeur et Sa puissance, mais sans que cela ait
eu le moindre effet sur son monde de vie. Si les
habitants de Yericho avaient compris le message,
ils auraient au moins fait la paix avec Israël
ou pris la fuite. Mais leur prise de conscience est
restée tout a fait superficielle et pas assez pénétré
leurs coeurs.
De tout cela, nous tirons un très grand principe.
Lorsque quelqu’un ressent profondément et reconnait
que Hashem est derrière TOUS les phénomènes,
y compris les tragédies et les désastres qui
nous assaillent, lorsqu’il prend conscience du caractère
miraculeux des épreuves douloureuses
qu'Hashem nous impose, et lorsqu’il modifie en
conséquence radicalement sa manière d’agir, il
finit pas découvrir que ces miracles prennent soudain
une tournure différente.
Naguère des miracles néfastes, ils deviennent subitement des miracles fastes. Nous savons par l’étude de nombreuses sources que si les douleurs
de l’enfantement du Mashia’h nous conduisent { la
Teshouva sincère, ce dernier se révélera aussitôt.
Celui qui fait Teshouva parce qu'il a reconnu, derrière
sa souffrance, la Providence Divine, pourra
s’élever { des hauteurs sublimes.

Si nous voulons mesurer l’intensité avec laquelle
nous avons pris conscience de la nature
providentielle des souffrances que nous
devons endurer, il n’y a qu'{ scruter la manière
dont nous avons changé notre conduite
depuis que nous traversons l’ère des douleurs
de l’enfantement du Mashia’h.
Tiré du livre Mikhtav Me Elyahou
Shabbat Shalom

Pour l’élévation des âmes d’Avraham Ben Esther & Helene Bat Haima
Pour l’élévation des âmes de Raphael Ben Myriam et Ra’hel Bat Rzala

Les 613 Miittsvotts,, par lle Haffettz Hayiim
13 . Réciter le Birkat Hamazon après avoir mangé du pain
Comme il est dit : « tu mangeras, tu seras rassasié et tu béniras Hashem
».
En vigueur en tout temps pour les hommes et les femmes.
14 . Etudier la Torah et l’enseigner
Comme il est dit : « tu les enseigneras à tes fils ». Les paroles de Torah doivent être
nettement exposées et non bafouées. Pauvre ou riche, jeune ou vieux, accablé de
maux ou indigent, vivant de charité et pratiquant la mendicité, chacun a l’obligation de se fixer des
moments pour étudier, le jour et la nuit, car il est dit : « tu y réfléchiras jour et nuit ». On a l’obligation
d’étudier jusqu’au jour de sa mort car il est dit : « de peur que ces paroles ne s’écartent de ton
coeur, tous les jours de ta vie ».
Le père a l’obligation d’enseigner la Torah { son fils, qui a préséance sur tout autre. Un grand-père a
aussi le devoir d’étudier avec son petit fils. Dès que l’enfant commence { parler, son père doit lui
enseigner la Torah et lui apprendre : « Tora Tsiva Lanou... » et doit lui payer un maitre. Les femmes
sont exemptes de l’obligation d’étudier la Torah mais doit s’efforcer de faire en sorte que leurs enfants
ne soient pas des ignorants.
En vigueur en tout temps.
Reprenons les Lois sur le Lashon Ara ou comment
apprendre à tenir sa langue.
Imaginons un scenario tout à fait terrifiant :
Un Juif reçoit l’ordre de pénétrer dans le Beth
Hamikdash, de se diriger vers le Aron Hakodesh
(Arche Sainte) et d’accuser ses frères de
tous les pêchés dont ils sont coupables. Le
plus vil d’entre nous ne préférerait-il pas
mourir plutôt que d’obéir { cet ordre ? Il n’est
pas facile d’admettre que c’est précisément ce
que l’on fait en disant du Lashon Ara. C’est ce
que nous enseigne le Tana Debe Elyahou :
« Lorsque les impies disent du Lashon Ara, leurs
propos montent directement vers le Trône de
Gloire ».
On comprendra la gravite de cette faute, et ce
qu’elle peut couter, dans ce monde et dans
l’autre. C’est pourquoi David Hamelekh nous
met en garde et nous dit que lorsque l’on désire la
félicité éternelle dans le monde futur et des jours
de bonheur sur terre, il faut avant tout apprendre
déjà garder sa langue.
A Yom Kippour, le jour le plus saint de l’année,
nous prions Hashem de faire taire l’accusateur et
de laisser le défenseur prendre sa place. Comment
pouvons nous formuler cette requête sans éprouver
de honte, si nous avons-nous-mêmes donnée,
par notre médisance des armes { l’accusateur ?
Mais si, au contraire, nous avons persévéré dans
l’effort et que nous sommes parvenus { nous garder
de médire de nos frères, nous pouvons être
assurés que la prière, lorsque nous implorons
Hashem de faire taire l’accusateur, aura le résultat
escompté.
Puisse Hashem faire régner l’amour, la paix et
la fraternité au sein de Son peuple. Amen.
Selon les enseignements de notre Maître Rav Ovadia Yossef Chlita rédigés par son fils Rav Yitzhak
Yossef Chlita dans le Sefer Yalkout Yossef
 L’usage est que toute personne qui habite de façon permanente en dehors d’Israël et ne séjourne en
Israël que temporairement, doit observer deux jours de Yom Tov et non un seul comme les israéliens
 Il est interdit de créer un feu le jour de Yom Tov : il est donc prohibé de faire sortir des étincelles en frottant
des pierres ou du bois ou des allumettes
 Il est uniquement permis de transmettre d’un feu { un autre feu déj{ existant
 Il est de même interdit d’allumer de l’électricité car c’est équivalent { créer une flamme
 On ne peut permettre de faire marcher un lecteur de CD : l’usage de la radio est aussi prohibé même si on
a réglé l’allumage sur une minuterie
Un homme riche était sur le point de faire faillite. Au désespoir, lui et sa femme décidèrent qu’il valait mieux
qu’il laisse sa famille pendant une certaine période afin qu’il aille amasser de l’argent dans un autre pays. Il
passa des années loin des siens et après plus de dix ans, il recouvra une fortune suffisante pour rentrer.
Il envoya prévenir les siens qu’il serait de retour dans sept mois : il devait traverser sept mers durant un
mois chacune. Il rassembla toute sa fortune et se mit en route pour la maison. Au moment d’embarquer sur
le bateau, un des ses amis se présenta à lui et lui dit : « As-tu réglé toutes tes dettes avant de quitter le
pays ? Tu pourrais rentrer tranquillement chez toi en étant quitte ». Mais ses sages paroles ne trouvèrent
pas receveur et l’homme prit son bateau, en envoyant prévenir chez lui de la date probable de son arrivée.
Quand les sept mois furent écoulés et que le jour tant attendu fut enfin arrivé, la famille se réunit sur les
remparts de la ville qui surplombaient le port, afin de l’accueillir comme il se devait après une si longue absence.
Soudain, un navire approcha du quai et leur espoir de revoir leur mari et leur père se confirma. Mais
les portes de la ville étaient restées fermées. Ils entendaient juste la voix de l’homme de l’autre côté en train
de se supplier qu’on le laisse entrer. D’un ton sévère, le responsable l’informa que les autorités venaient de
recevoir un message selon lequel dix ans auparavant, il avait contracté un emprunt dans le pays dont il venait,
qu’il n’avait pas honoré. Celui-ci était noté dans un registre officiel, et la loi stipulait que dans un cas
semblable, le débiteur se voyait interdire l’accès { la ville. L’homme répondit qu’il était prêt { payer la dette
sur le champs mais ils refusèrent. Il fallait qu’il retourne en arrière et la paye pour ensuite revenir. Alors
il se jeta aux pieds du responsable et lui dit que cela faisait dix ans qu’il n’avait pas vu les siens et qu’il était
prêt { payer le triple pour entrer. Mais les employés ne voulaient rien entendre. Lorsque l’homme vit que
ses supplications étaient vaines, il modifia sa demande : « Laissez moi au moins passer un mois avec ma famille
et je rentrerai ! ». Mais les employés étaient intraitables. « Alors laissez moi les voir au moins une moment,
s’il vous plait ! ». Alors les employés lui répondirent : « Nous allons seulement ouvrir la porte pendant
un instant afin que vous les aperceviez de loin et nous refermerons ». Dès que la porte fut ouverte, sa famille
se réjouit ne sachant pas qu’il lui était interdit de rentrer. Il les vit un court instant et la porte se referma
violement. Maintenant, il devait repartir d’où il venait et braver les dangers du chemin.
Il en est de même dans la vie réelle. La raison pour laquelle nous sommes envoyés dans ce monde est
de gagner une récompense éternelle pour l’étude de la Torah et accomplir des Mitsvots. Tant que nous
sommes ici, nous devons nous considérer comme un étranger qui vient d’un autre pays pour faire des
affaires. L’unique but est d’acquérir la meilleure « marchandise » possible.
Toutefois, les tentations du Yetser Ara lui font oublier les vraies raisons pour lesquelles il est venu, et il
commence { se sentir résident alors qu’il est un simple voyageur. C’est seulement quand il vieillit qu’il
se rappelle que son séjour est temporaire, et qu’il se met { essayer de remplir sa valise de Torah et de
Mitsvots. Quand un homme termine sa mission sur terre, il se retrouve après son jugement devant les
Portes du Palais. Mais s’il a été coupable de malhonnêteté ou d’un vol, les gardiens ne lui permettront
pas d’entrer au Gan Eden. On peut lui permettre de le voir si son mérite est suffisamment grand, mais
ensuite il sera renvoyé en exil dans ce bas monde afin de réparer ces fautes .
Ce n’est pas dommage d’échouer si près du but ...
La Hallakha :: Yom Tov ((1))
L’’hiisttoiire de lla semaiine :: Pourquoii reveniir ?
Tiree du livre Ephte’ha Be Mashal Pi du Hafetz Hayim

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