mercredi 25 mai 2011

Émeute à Jérusalem pour la conférence de Guy Millière Par Gisèle NINIO-GRYNBERG..

Un grand merci à Guy Millière

Merci Gisèle, Merci Avraham

Émeute à Jérusalem pour la conférence de Guy Millière

Par Gisèle NINIO-GRYNBERG

pour © 2011 leptithebdo et © 2011 www.aschkel.info

Le P'tit Hebdo organisait, dimanche 22 mai, une conférence exceptionnelle avec Guy Millière. Grand défenseur d'Israël, il a attiré la foule pour ce rendez-vous. « C'était l'émeute! », nous décrit Avraham Azoulay. Et pour cause, la salle du centre Frankforter où se tenait la conférence, contenait 120 places, or ce ne sont pas moins de 200 personnes qui se sont présentées !! Après avoir réussi à rajouter les chaises manquantes, l'exposé pouvait commencer. Mais Guy Millière n'était, lui, toujours pas arrivé !Quelle émotion, juste un léger retard, il sera tout excusé!

S'il défend Israël « c’est, nous dit-il, parce que je défends la vérité et la justice et cela me vaut de nombreux ennemis et l’impossibilité de publier mes articles dans la presse française. Je ne peux donc m’exprimer librement que dans mes livres. Mon dernier ouvrage au titre provocateur intentionnellement « Comme si se préparait une seconde Shoah » a été totalement occulté par tous les médias français. ».

Après ce préambule, l’orateur nous a dressé un tableau plutôt noir et angoissant de la situation planétaire et plus particulièrement de celle des Etats-Unis d’Obama. Ce que certains appellent « le printemps arabe » serait plutôt pour lui un « hiver islamique ». La phase de mutation que connait la planète a son centre à Washington et la politique intérieure américaine d’Obama a des répercussions mondiales incalculables. En effet, Obama est en train de transformer l’Amérique et surtout son économie. Il a déjà étatisé 16% de l’économie. La dette a augmenté et a été multipliée par 3 depuis son arrivée à la Présidence. Pire : il a opté pour une réduction des armements ce qui entraîne une baisse de la crédibilité internationale américaine. Sa politique environnementale n’est guère meilleure : il a imposé un moratoire aux sociétés pétrolières ce qui a entraîné une augmentation du chômage dans cette branche.

La conséquence de cette politique intérieure est la montée en puissance de pays qui vendent des matières premières comme le Brésil et l’Iran.

Pourquoi cette politique ? C’est pour mettre les Etats-Unis en état de dépendance. Entouré de conseillers comme Farid Zaccaria et Thomas Friedman, tous deux anti-israéliens, Obama a épousé leur thèse selon laquelle les Etats-Unis ne doivent plus être LA grande puissance mondiale. Ils doivent s’effacer. Nos deux « penseurs » croient que si ça va mal dans le monde c’est parce que les Etats-Unis sont trop puissants et, par conséquent, qu’il faut donner plus de pouvoir à l’ONU. Obama est pour un monde multipolaire : chaque civilisation a son propre mode de fonctionnement, ce qui l’amène à accepter les dictatures (Chine, Iran, Syrie). Ce qui est contraire à la doctrine traditionnelle des Etats-Unis. De plus, Zaccaria soutient qu’on peut s’entendre avec l’Islam radical. Cette philosophie politique explique qu’Obama a laissé l’Iran avancer et devenir une puissance régionale et hégémonique, qu’il ne s’est pas opposé au virage de la Turquie qui a basculé dans le camp de l’Iran en restant toutefois membre de l’OTAN ( !), que l’Arabie Saoudite, mécontente, se rapproche elle aussi de l’Iran. Car la vision de l’administration américaine aujourd’hui repose sur le principe que pour avoir un Moyen-Orient stable, il faut un Iran hégémonique et les Frères Musulmans au pouvoir dans les pays environnants.

Dans ce tableau catastrophiste, où se place l’Europe ? Selon Guy Millière, elle est en déliquescence économique et morale ce qui la rend très vulnérable. Elle est munichoise dans le cœur. De ce fait, elle fait la cour aux plus forts. En Europe, il y a une « obamalâtrie » et en parallèle, une diabolisation obligatoire d’Israël. Cette diabolisation d’Israël est devenue une accoutumance et comme l’explique l’historien de l’antisémitisme Léon Poliakof, l’accoutumance facilite les choses. C’est ainsi qu’en Europe, on s’est accoutumé à l’idée que si Israël disparaissait, tout irait mieux.

Pour Israël, c’est une situation d’orage. Mais Israël a les moyens de résister : son économie est florissante, il détient un certain leadership dans le domaine des hautes technologies alors qu’autour de lui, le monde arabe s’effondre sur le plan économique.

Israël doit surtout changer de discours. Il faut qu’il passe à l’offensive et qu’il explique ses positions avec force et conviction.

Les auditeurs et les organisateurs, les journalistes de israel7 et infolive .tv, ont été enthousiasmés par cette soirée qui a prouvé que les Justes existent encore. Le P'tit Hebdo continuera à les encourager!

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