mercredi 26 janvier 2011

Parashat Mishpatim 5771.

Parashat Mishpatim 5771.


Shalom, 


Veuillez trouver ci joint le feuillet les lumières de Shabbat de la semaine, Parashat Mishpatim 5771.


Nous vous rappelant que l'unique but recherché est de diffuser la Torah à un plus grand nombre de nos frères juifs, vous pouvez imprimer le feuillet et le distribuer dans vos synagogues avec bien entendu l'accord formel de l'autorité religieuse locale. 
Shabbat Shalom.
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Hashem donne des Lois aux Bnei Israël : la libération des esclaves, punitions concernant le meurtre, l’enlèvement, les coups et blessures, le vol. Sont également énoncées les Lois civiles relatives à la réparation des domma-ges, celles concernant le dépôt et le prêt, les principes suivant lesquels la justice doit être rendue. Le droit de l’étranger est affirmé, le repos de la terre, la sep-tième année (Shmita), proclamé ainsi que l’observance des fêtes saisonnières et les offrandes agricoles qui doivent être apportées au Beth Hamikdash. L’interdiction de cuisiner la viande avec le lait. Au total, la Parasha contient 53 commandements : 23 i n j o n c t i o n s e t 3 0 p r o h i b i t i o n s . Hashem promet aux Bnei Israël de les conduire en Terre Sainte et les met en garde d’imiter les pratiques idolâtres de ses habitants. Moshé laisse à Aaron et ‘Hour la res-ponsabilité du camp et monte au Sinaï pour y recevoir la Torah durant 40 jours. 
Rester Jeune...
Rav Isthak Binder, que son souvenir soit une béné-diction nous rapporte dans Divrei Emouna, que Rabbi Nahman déclara « Hashem ne me prendra pas un de mes élèves avant l’heure ! ». Le Rav pour-suit en nous expliquant que cette promesse est conditionnée par le fait d’être un élève de Rabbi Nahman de Breslev. Et qui peut-on définir comme un élève du Tsadik ? Celui qui a la volonté de faire Teshouva ! Celui qui applique ses conseils pour se rapprocher d’Hashem. L’un d’entre eux consiste à se débarrasser, au fur et à mesure, de nos mauvais traits de caractères, en implorant le Maitre du mon-de. Car plus nous parviendrons à nous débarrasser d’une mauvaise Mida (trait de caractère), plus s’é-clairera en nous la gloire d’Hashem : « La terre est éclairée par Ta gloire » ( Yehezkiel, chapitre 43 verset 2). Le conseil pour s’élever à cette dimension est de rester jeune ! 
Rabbi Nathan illustre cet enseignement par une para-bole. La matière fait de l’ombre à tout élément spirituel. Plus la matière est importante plus l’ombre qu’elle pro-cure est grande. A l’image d’un bâton que nous plaçons en face du soleil, l’ombre qu’il produira sera propor-tionnel à sa taille. En revanche si nous mettons un élé-ment beaucoup plus grand, l’ombre sera également en conséquence. L’ombre est la face cachée de la lumière. Ainsi, plus un homme est attaché à la matière et un dé-faut particulier, il place une ombre entre lui et son Créateur. La lumière de Hashem qui devrait l’éblouir, disparait selon la gravité de son défaut. En revanche, plus un homme décide de prendre sur lui l’élimination progressive de ses mauvaises Midot, plus les choses deviennent s’éclaircissent. Car se dévoile en lui davan-tage la lumière de Hashem. Ainsi, au fur et à mesure de son Avodat Hachem (travail quotidien envers Hashem), il parvient à dévoiler la lumière du Créateur dans le monde.(…) Comment parvenir à ce niveau ? La règle est la suivante : un homme doit avoir confiance en soi. 
Prendre conscience de son importance aux yeux de Hashem. Car la grandeur et la bonté infinie de Boré Olam sont équivalentes déjà l’amour et l’importance qu'IL nous attache. 
Car nous avons une règle, que notre Maitre nous ensei-gna et que nous devons graver dans nos coeurs, : l’humili-té ne signifie pas se sentir insignifiant, has veshalom! La véritable humilité est de prendre conscience avec Emou-na, que la où je me trouve, je peux servir Hashem. Avoir confiance en cet amour incommensurable que le Créa-teur nous porte. 
Rabbi Nahman nous déclara un jour : « Si j’avais commis, has veshalom, la plus grande des fautes, elle ne m’aurait pas atteinte dans mon Avodat Hashem. J’aurai continué avec encore plus de force ! ». Ainsi, nous devons avoir pour but unique de nous approcher de Hashem ! Sans s’attarder sur les chutes mais avancer. Pourquoi ? Dans le Likoutei Moaran ch.205, notre Maitre nous donne une parabole : « Quand par mégarde un agneau s’éloigne du troupeau, tout le temps où il entend encore la voix du berger il peut revenir(…) Idem pour le berger qui appel-lera son agneau tant qu’il est encore certain que ce der-nier entend encore sa voix. En revanche, si l’agneau s’é-gare à une trop longue distance , rejoindre le troupeau sera plus difficile, car il aura beaucoup plus de mal à en-tendre la voix de son maitre,(…) ». 
Par conséquent, chacun doit se considérer comme cet agneau. Il peut se perdre, se tromper de chemin, has ves-halom, mais il se ressaisit immédiatement en rejoignant le véritable chemin, celui de son berger qui est comparé à la Torah et les Mitsvots. Voici donc le conseil pour se ré-parer : se renouveler (Hit’hadshout) , se sentir jeune. Pas dans le sens en nombre d’années, mais sur la capacité de percevoir encore la voix de la Torah et de son Créateur. Jeune signifie « ma volonté de rebondir, ma force à me ressaisir ». Il est donc plus facile de revenir et de faire Téchouva quand on reste jeune. Le vieux, est celui qui s’est tellement éloigné. 
Par conséquent, la voix à suivre pour se débarrasser de cette ombre qui nous dissimule la lumière de Hashem, est d’avoir confiance en soi, en restant jeune, refusant toute forme de vieillesse en prenant conscience de l’a-mour qu'Hashem nous porte. Ainsi, il sera plus facile de se débarrasser toutes nos mauvaises Midot et de parve-nir à la vraie Téshouva. 
Amen et Shabbat Shalom. 
Enseignements contenus dans Sihot Aran, rédigé par Rabbi Na-than selon Rabbi Nahman de Breslev. 


L’histoire de la semaine ’itirli
Nous avons vu dans l’histoire de la semaine dernière, comment un Maitre de la Torah, qui avait le Roua'h Hakodesh (l’esprit Divin), la lumière du Judaïsme Tunisien, Rabbi Hai Taieb Lo Met, se trou-vait en état d’ébriété. Voici les raisons pour lesquelles il se comportait ainsi. 
Quand il était jeune, il entra un jour dans sa chambre à coucher afin d’y étudier la Torah. Il fut tellement pris dans ses pensées et son étude qu’il ne sortit pas de là durant trois ans. Sur la table de nuit, se trouvait des piles de papiers contenant ses écrits sur la Torah et sa mère lui apportait à manger une fois par jour. Mais le Yetser Ara vint déranger cette tranquillité. 
Un jour, sa mère reçut des amies à déjeuner. Et durant la discussion, elle ne put s’empêcher de dire que cela fait déjà trois ans que son fils n’a pas mis les pieds dans la rue. Elles lui répondirent que s’il ne sortait pas rapidement de sa chambre, le petit allait devenir fou. Alors elles lui donnèrent un conseil : « ce soir, quand il dormira, entre dans sa chambre et brûle toutes ses feuilles ». Et c’est malheureusement ce qu'el-le fit. A son réveil, il crut devenir fou. Trois années de sa vie partirent en fumée. Il en tomba malade. Sa mère dépensa beaucoup d’argent à force d’aller de médecins en médecins : sans succès. Alors, les Sages de la ville lui conseillèrent alors de le faire boire de la boukha (alcool de figues) afin de lui faire oublier son chagrin. Depuis ce jour, dès qu’il repensait à ses écrits il buvait vite pour oublier son chagrin. 


Un matin, à Shabbat Hagadol, la semaine qui précède Pessa’h, il ne lui restait plus rien à boire à la maison. 
Il alla demander à un commerçant de lui donner une bouteille de Boukha. Ce dernier alla sur le champ demander à l’oncle (Rav de la ville) de Rabbi Hai Taieb s’il lui donnait l’autorisation d’ouvrir son magasin (en remplissant bien entendu toutes les conditions d’ouverture d’un magasin le Shabbat) afin de donner à boire à son neveu : mais il refu-sa. Pendant ce temps, la synagogue se remplissait grandement car comme le veut la coutume, le discours du Rav est toujours très attendu en ce grand jour. Rabbi Hai Taieb était aussi dans la salle et alla s’asseoir dans un coin en fixant du regard son on-cle qui montait sur la Teva (estrade) pour faire sa drasha. 
Mais il se passa une chose incroyable. Il ne pouvait plus parler. Au moment où il allait commencer ses paroles de Moussar et de grandes profondeurs de la Torah, il ne se souvenait plus de rien. Il ouvrit alors un livre, mais il ne comprenait même pas ce qui était marqué dedans !! Il fut pris d’une grande honte. 
Tout d’un coup, une lueur de clairvoyance lui apparut et s’exclama : « Est-ce que Rabbi Hai Taieb se trouve dans la salle ? » 
Les fidèles lui répondirent par l’affirmative. Alors il s’adressa à lui et dit : « Rabbi Hai, je t’en prie, ouvre ma bouche, fais revenir ma Torah !! Je sais que c’est toi qui m’a fait ça ! ». 
Rabbi Hai Taieb lui répondit alors : « Ordonne que l’on ouvre un magasin afin que je puisse boire !! ». 
Et, sur le champ, l’oncle de Rabbi Hai Taieb autorisa au commerçant de procurer une bouteille à son neveu. A l’entente de ses paroles, Rabbi Hai Taieb dit : « Mais que fais tu ? Tout le monde attend que tu commences ton discours en ce grand jour !! ». 
A ce moment là, le Rav de la ville fut pris de Roua’h Hakodesh et eut la sensation qu’il était eu Mont Sinaï en train de recevoir la Torah d’Hakadosh Baroukh Hou Lui-même ! Il fit donc sa drasha qui fut extraordinaire et termina en larmes !! 
Avant de descendre de la Teva, il leva la voix et somma l’assistance de faire extrêmement attention à la sainteté de son neveu qui était un très Grand Sage de la Torah ! 
Cette histoire nous montre bien combien nous devons respecter la Torah et ses Sages en ne se fiant surtout pas aux appa-rences qui sont souvent trompeuses : Rabbi Hai Taieb Lo Met en est un parfait exemple. 
Tiré du livre du Rav Menahem Menashe , Aavat Hayim 


Rabbi Nahman nous parle :
Un jour Rabbi Nahman me déclara en toute simplicité : « As-tu déjà entendu de ma part, une parole de Moussar (morale) ? ». Il poursuivit en affirmant que tous ces mots étaient tellement remplis de larmes et de compas-sion, qui lui était impossible de tenir de tels propos. Nous étions ébahis, car selon nous, tous ses ensei-gnements étaient gorgés d’un Moussar aussi brulant que des charbons ardents. En vérité, il ne se livrait jamais à des enseignements de morale basés sur des reproches ou des remontrances. Cela n’empêchaient en rien que chacune de ses paroles étaient pleines de crainte d’Hashem, et aussi, comment se rapprocher de Lui (…). Tout celui qui a eu le mérite d’entendre un mot de sa bouche avait la sensation d’être touché. Chaque mot respirait la sainteté et la pureté, et plus encore quand il parlait de Torah. 
« Tous ses mots avaient la particularité de rentrer dans le coeur de tout celui qui les entendait. A un point ou nous avions l’impression de perdre tout li-bre arbitre, tant son enseignement nous liait avec Hashem. Il était parvenu à associer notre coeur à no-tre Créateur. De nos jours également, tout celui qui s’attache aux livres de Rabbénou Hakadosh, que le souvenir du Tsadik soit une bénédiction, en les étu-diant avec vérité et simplicité, sentira que son coeur se dirige vers Hashem ». 
Propos de Rabbi Nathan contenus dans Sihot Ara ( Paragraphe 124). 
Ainsi, Rabbi Levi Itzhak Binder zatsal, dans son livre Di-vrei Emouna, enseigne que le véritable guide et dirigeant spirituel d’Israël doit se montrer compatissant. A l’image de Moshé Rabbénou qui était prêt à effacer son nom de la Torah afin qu'Hashem pardonne aux enfants d’Israël la faute du veau d’or. Ainsi, Moshé leur déclara : « Hashem vous aime encore ! ». Toutes ses remarques de au cours des quarante années dans le désert, furent toujours rem-plies d’amour. En aucun cas il usait de remontrances. Il pouvait rappeler la gravité de la faute mais toujours en donnant cette possibilité à chacun de faire Teshouva. 
Telle est la dimension du véritable berger d’Israël: rap-procher le coeur des juifs vers Hashem avec un dialogue et un enseignement pleins d’amour et de Hessed. Ainsi, fut Rabbi Nahman de Breslev. Au point qu’il questionna son élève s’il avait une fois entendu une remontrance de sa part. Pourtant toutes les paroles de Torah qu’il avait prononcé parvinrent à pénétrer le coeur de ses interlocu-teurs. En effet, il ne s’agissaient que des paroles remplis d’amour qui réussirent à éveiller jusqu’à aujourd’hui tous celui qui s’en approche. Et, il s’agit ici du second en-seignement : l’importance d’étudier les livres du Tsadik. 
Comme le déclare Rabbi Nathan, dans le sens le plus sim-ple, ils disposent de la capacité de pénétrer dans le coeur de ceux qu’ils les étudient. Par ailleurs, il s’agit bien d’un conseil important que nous livra notre Maitre, poursui-vre ce Hessed en rapprochant ou ou renforçant les autres : SANS FAIRE DE REPROCHES. 

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