vendredi 31 décembre 2010

Mon équipe-type Monde 2010 par Pierrot..

Mon équipe-type Monde 2010 par Pierrot


Après la France, la planète. Voilà donc mon équipe-type 2010 Monde, dans un beau 4-3-3. Cette fois, c'est l'ensemble de l'année civile qui est pris en compte et non la première partie de saison comme avec l'équipe-type Ligue 1 publiée mercredi. Je vous laisse discuter de cette sélection fictive placée sous le signe de l'Espagne (6 joueurs) et de la Liga (9 représentants).

Bon réveillon à tous, et à l'année prochaine !


CASILLAS : Certains vont dire, avec un air dubitatif : "Casillas ? Mouais..." Sauf que vous pouvez chercher, vous allez vous apercevoir qu'aucun gardien n'est vraiment sorti du lot cette année et que la relève tarde à émerger. En tout cas ni Julio Cesar, ni Cech, Van der Sar ou Valdes n'ont été supérieurs au madrilène, qui a réalisé une très bonne fin de Coupe du Monde après des débuts difficiles. Quant à nos deux têtes de pont que sont Lloris et Mandanda, il faudra sans doute attendre qu'ils jouent dans des clubs d'un standing supérieur à Lyon et Marseille pour pouvoir prétendre à ce genre de distinction.

ALVES : Quand on parle du Barça, on évoque toujours Messi, Xavi et Iniesta. On oublie trop souvent le latéral brésilien. Pour moi c'est l'égal des trois prétendants au Ballon d'Or dans l'animation du jeu catalan. Il ajoute la vitesse à une technique très au-dessus de la moyenne pour son poste et je ne sais pas ce qu'il met dans ses corn-flakes, mais il est toujours à bloc du début à la fin. Et en plus, il a progressé défensivement. La classe mondiale.

PIQUE : Comme pour les gardiens, la relève tarde à prendre le pouvoir chez les centraux. Seul Piqué semble en mesure de devenir un grand défenseur central du calibre d'un Benckenbauer ou d'un Baresi. Le Barcelonais est d'une rapidité étonnante compte tenu de son gabarit, il est calme, technique, possède un jeu de tête et une relance de haute tenue... Bref, toutes les caractéristiques de l'axial moderne.

PUYOL : Lui c'est Goldorak. Le warrior absolu. Le seul à défendre dans une équipe où tout le monde attaque. Le pitbull à bouclettes du Barça est intraitable sur l'homme et dirige d'une main de maître sa défense. Je l'avais déjà mis dans mon équipe-type il y a un an et ça m'avait valu quelques coms acides. Cette fois, je crois que le débat ne se pose même pas.

BALE : Il en faut toujours un pour faire parler les bavards et cette année c'est le latéral gallois de Tottenham. Il y a longtemps eu pléthore de bons arrières gauches mais depuis quelques années le niveau stagne, à l'image d'Ashley Cole (et je ne parle même pas d'Evra). Bale est LA révélation de cette fin d'année en Europe, suite à quelques matchs exceptionnels avec en point d'orgue ce chef-d'oeuvre de San Siro et ce triplé face à l'Inter. Puissance, frappe de balle... C'est un tank. Mais un tank dont on devrait entendre parler pendant longtemps...

XAVI : J'entends déjà les rois de la tactique me dirent que ce milieu de terrain n'est pas équilibré, trop offensif... Eh les gars, on peut faire un truc intelligent dans l'entrejeu avec trois meneurs, comme Hidalgo avec les Bleus dans les 80's. Alors Xavi, je le dis d'emblée, j'espère que ce sera lui qui aura le Ballon d'Or. Ce mec est une machine à distribuer des crêpes à ses partenaires. Le stakhanoviste du caviar, le Stradivarius de la passe millimétrée. Avec en prime un comportement toujours exemplaire. Bref, le footeux de rêve.

SNEIJDER : Pour certains, le grand oublié des trois prétendants au Ballon d'Or (je suppose qu'il doit être 4e au final). Prépondérant dans la victoire de l'Inter en Ligue des Champions, l'ancien renégat du Real a aussi été le meilleur Néerlandais du Mondial, et l'un des seuls à jouer au foot dans cette équipe de bûcherons. Sens de la passe, intelligence de jeu, qualité de frappe : Sneijder propose une palette complète.

INIESTA : Il n'a qu'un seul défaut : sa fragilité. Parce que pour le reste... Plus offensif que Xavi, mais au moins aussi technique et créatif, il a ce don de savoir marquer les buts qui comptent, à l'image de celui qui donne le titre mondial à l'Espagne. Iniesta, c'est l'intelligence et la simplicité incarnées, au service du jeu.

MESSI : Je sais, il ne joue plus à droite avec le Barça depuis le départ d'Eto'o. Mais bon, il faut bien faire de la place aux autres ! Alors que dire du petit prodige argentin qui n'ait déjà été dit ? Il a cette faculté à marquer encore et encore en faisant pourtant toujours la même chose. Ce qui est l'apanage des plus grands. Garrincha a fait une carrière sur un seul dribble, mais un dribble qui passait tout le temps. Alors c'est vrai qu'il s'est planté à la Coupe du Monde, mais ce n'est pas de sa faute. Au Barça, l'équipe joue pour lui alors que Maradona lui a demandé de prendre le jeu de l'Argentine à son compte, ce qui n'est son meilleur rôle.

CRISTIANO RONALDO : Le plus cher mais aussi le meilleur investissement du Real depuis dix ans. Malgré des stats équivalentes, il reste pour moi en-dessous de Messi. D'abord parce qu'il a tendance à s'entêter et devenir nettement moins productif quand ça ne tourne pas dans le bon sens. Et puis parce qu'il a parfois, sur le terrain ou en dehors, un comportement limite, limite. Maintenant, sa puissance, sa vitesse et sa frappe de balle font de lui un joueur de côté hors normes. Et pour certains, le meilleur du Monde.  



VILLA : Eto'o ou Forlan auraient également pu faire l'affaire. L'un pour sa troisième Ligue des Champions, l'autre pour son titre en Ligue Europa et sa superbe Coupe du Monde. J'ai finalement choisi l'Espagnol pour sa participation essentielle à la conquête de la couronne mondiale de la Seleccion. Et puis, après une courte période d'acclimatation, il commence à empiler les buts avec le Barça.

 Pierrot



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