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Le plus grave incendie de forêt de l'histoire d'Israël est probablement dû à la négligence et non à un acte criminel, ont déclaré samedi les autorités alors que les sapeurs-pompiers israéliens, épaulés par des équipes venues de plusieurs pays, luttaient contre les flammes dans la forêt du mont Carmel, près d'Haïfa, pour la troisième journée consécutive.
Deux personnes ont été interpellées dans le cadre de l'enquête sur le feu qui a fait 41 morts, a annoncé le porte-parole de la police Micky Rosenfeld sans fournir plus de détails sur les suspects. "Nous parlons de négligence" à ce stade, a-t-il dit.
Selon la radio israélienne, qui a cité des sources policières, le sinistre est probablement dû à une famille qui n'a pas éteint un feu allumé pour un pique-nique.
Samedi, les soldats du feu ne s'étaient toujours pas rendus maîtres des flammes, d'après Micky Rosenfeld. Le bilan du sinistre, qui s'est déclaré jeudi au nord d'Haïfa, la troisième ville du pays, s'établit à 41 morts. La plupart des victimes étaient des gardiens de prison dont l'autocar a été pris dans l'incendie alors qu'ils devaient participer à l'évacuation d'un établissement pénitentiaire.
Le feu a entraîné le déplacement de quelque 17.000 personnes. Samedi matin, deux nouvelles localités ont été évacuées: celle d'Ein Hod, communauté d'artistes, et un village voisin. Certains habitants ont refusé de partir, demandant aux sapeurs-pompiers de les aider à sauver leurs maisons.
Devant l'ampleur de l'incendie, les autorités israéliennes ont lancé un appel sans précédent à l'envoi d'une aide internationale. Des appareils de Bulgarie, de Grèce, de Turquie, de Chypre, de Jordanie, de Grande-Bretagne et de Russie ont été dépêchés pour prêter main forte aux sapeurs-pompiers, larguant des tonnes d'eau et de produits retardants sur le secteur.
Des avions américains devaient apporter des équipements samedi, tandis que le département new-yorkais de lutte contre les incendies devait envoyer des appareils, selon un responsable militaire. Des avions français et italiens étaient également attendus.
Samedi, les flammes avaient parcouru 40 kilomètres carrés de terres dont au moins la moitié du parc national du mont Carmel, selon Hanan Goder du ministère des Affaires étrangères
Les services en charge de l’enquête sur l’incendie meurtrier donnent enfin officiellement leurs premiers résultats. Le feu serait né d’un brasier mal éteint par des randonneurs, près de la ville d’Usfiya. Deux suspects ont été arrêtés par la police.
Une enquête préliminaire menée par une équipe conjointe de la police et des pompiers indique que les pires incendies de forêt dans l’histoire du pays, ont été causés par négligence. Autre information importante, après un méli-mélo important, on apprend que le chef de la police israélienne, Dudi Cohen, n’est pas décédé dans l’incendie. C’est d’ailleurs lui qui a annoncé les résultats de l’enquête préliminaire.
Inspecteur général adjoint Ronny Atiya, commandant de la police du district côtier, a déclaré lors d’une conférence de presse samedi après-midi que deux suspects – des frères du village druze d’Usfiya, avaient été arrêtés par la police sur des soupçons de négligence.
L’incendie a éclaté jeudi, peu après 11 heures, dans une zone boisée au nord-ouest de cette même ville, situé dans la chaîne montagneuse du Carmel.
Les données recueillies à partir de la scène suggèrent que les feux allumés par les deux hommes n’ont pas été correctement éteints.
Cependant, l’équipe d’enquête est toujours sur d’autres pistes afin de déterminer les causes exactes de ce qui pourraient être 2 autres départs de feu.
« Les distances entre les différents sites sont illogiques », a déclaré un fonctionnaire de police. «Ce n’est pas un feu qui prend toute une région si facilement. Il est impossible que ce feu aient prit simultanément à 2 km de là également. » La suspicion est toujours de mise…
Surtout depuis que l’on a découvert qu’une des victimes était un pompier volontaire de 16 ans. Il avait reçu un message d’urgence alors qu’il était en cours, au collège, et est mort dans les flammes lors de l’évacuation des prisonniers.
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