samedi 5 juin 2010

Capteurs de présence et de luminosité : un ami ?

Capteurs de présence et de luminosité : un ami ?

Discrètement, ou non, intégrés dans certains de nos appareils électroniques, les capteurs de luminosité et de présence se mobilisent pour nous faire économiser de l'argent ou rendre l'expérience utilisateur plus agréable. Que sont-ils vraiment et sont-ils efficaces ?Téléphones, téléviseurs, moniteurs, appareils photo numériques, beaucoup d’appareils électroniques cachent dans leurs coques des capteurs de luminosité, de mouvements ou même de présence. Loin d’être de simples gadgets, ils sont bien souvent associés à des usages pertinents. Tout du moins, pour une partie d’entre eux, sur le papier.

Économie
Le premier créneau d’utilisation, à des fins marketing et plus ou moins environnementales, du capteur est l’étude de la luminosité ambiante sur les téléviseurs. Le capteur se charge d’analyser l’environnement lumineux de la pièce et envoie les informations au téléviseur pour que celui-ci adapte la luminosité de l’écran. Le tout, c’est le message donné aux consommateurs, dans un soucis d’économie d’énergie et donc d’euros versés à votre fournisseur en électricité.
Les constructeurs sont même allés jusqu’à donner un nom à leurs petits œilletons évolués. Ainsi parle-t-on d’OPC chez Loewe ou Intelligent Sensor chez LG (disponible sur une grande partie des gamme du constructeur Coréen.
En pratique, si la consommation électrique s’en trouve logiquement diminuée, LG annonce plus de 60 % de gain au maximum de l’effort de l’Intelligent Sensor, l’affichage s’en retrouve lui aussi fortement touché. Les images sont bien en-deçà de ce dont est capable votre nouvel écran plat de la mort à plus de 2 000 euros. On s’amusera donc quelque temps avec le capteur, avant de retourner au mode Cinéma, certes plus gourmand en électricité, mais qui fait honneur aux films haute définition.
Plus sympathique dans sa théorie, le capteur de présence, que l’on trouve sur les téléviseur Sony WE5 (photo ci-dessus) ou les moniteurs pour ordinateur de chez Philips (225P1). Ce mini capteur, ostensiblement affiché chez Sony, analyse l’espace autour de l’écran. Pour le WE5, le capteur perçoit toute présence dans la pièce à une distance d’un maximum de 9 mètres. Lorsque la dernière personne quitte la pièce, l’écran, selon un paramétrage allant de d’une poignée de minute à plus d’une heure, s’éteint pour ne laisser que le son en activité. De quoi abaisser la consommation de 90 %.
Pratique pour aller vaquer dans une autre pièce sans perdre le fil d’une émission, à l’oreille. Lorsque quelqu’un pénètre dans le salon, le téléviseur le « capte » et rallume instantanément l’écran. Pour les sceptique, cela fonctionne, même si l’on aimerait avoir la possibilité de paramétrer l’extinction à moins de 30 secondes. Et le capteur fait la différence entre un animal et vous !
Pour le moniteur 225P1 de Philips, c’est un peu plus mitigé puisque le capteur est réglé sur une perception de présence à 40 cm. Pour ceux qui, comme moi et vous certainement, travaillent assez éloignés de leur écran, nous voilà bien embarrassés avec un moniteur qui va donc, même si l’on se trouve devant en train de l’utiliser, baisser la luminosité.
Heureusement, comme pour le WE5 de Sony, c’est une option que l’on peut désactiver.

Ergonomie
Le capteur de mouvement et le capteur de luminosité sont souvent employés dans le monde mobile et nomade pour rendre l’expérience utilisateur plus agréable. Sur les téléphones portables, notamment l’iPhone, les derniers HTC ou encore le Palm Pre, des capteurs de mouvement permettent ainsi d’interpréter notre utilisation du produit. En appel, le capteur comprend que l’écran est proche de la zone d’écoute (votre oreille, donc) et éteint automatiquement l’écran. Éloignez le smartphone et l’écran reprend alors sa course lumineuse.
La fatigue et le confort visuel sont également des domaines où les capteurs ont leur mot à dire. Sur ces même smartphones à l’écran tactile souvent brillant, la luminosité ambiante est étudiée à chaque seconde afin d’adapter au mieux le rétroéclairage de la mini dalle. Grand soleil ? Le capteur demande à la luminosité de donner son maximum. Détour par la pénombre ? la dalle est éclairée au minimum pour ne pas abîmer nos petits yeux fragiles d’utilisateurs qui passons déjà beaucoup trop d’heures devant des écrans toutes la journée.
Même combat côté appareils photo numériques, notamment sur les reflex Canon, comme le 550D. en effet, un capteur est placé sur le dos de l’appareil afin d’analyser la lumière ambiante et régler la luminosité de l’écran en conséquence lors de la lecture de la prise. Ici, l’emploi d’une telle technologie est primordiale.
Les capteurs n’ont pas fini de s’inviter au sein de nos appareils, mais encore faut-il que l’utilisateur y trouve un intérêt solide . On remarque ainsi que toute la famille des capteurs de présence sur les téléviseurs et moniteurs n’est pas encore assez fiable pour apporter une valeur ajoutée concrète, faisant de l’innovation en question un presque gadget. Même tarif, toujours du côté des téléviseurs, le capteur de luminosité avec adaptation de l’éclairage et gain de consommation détériore encore bien trop l’image pour que les utilisateurs en fassent un usage poussé, voire dépassent le simple stade de l’essai.

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