lundi 17 septembre 2018

Un pour tous et tous pour Un par Avraham Azoulay....


Chaque année que nous entamons, nous sommes remplis d’espoir et de souhaits  que  celle-ci soit pleine de brah’a !  Avec tant de chaleur et de joies partagées, on a du mal à réaliser qu’il s’agit là d’un véritable  jugement, où notre destin est en jeu !
A présent, l’heure est venue de demander pardon, avec toute l’humilité nécessaire. Yom Kippour ne s’aborde pas avec autant d’allégresse que Rosh Hashana, et pourtant… On y va tous en confiance, on se blottit dans Ses bras, sachant qu’Il sera suffisamment indulgent pour effacer tous ces écarts commis, consciemment ou pas. Là aussi, on peut parler de fortes retrouvailles. Une journée complète dans un même lieu sacré, tous ensemble, avec cette sensation apaisante de faire partie d’un peuple uni.
Tous pour Un, Un pour tous. C’est  à cœur ouvert, que nous prions, chantons, pleurons, pensons, à l’unisson,  heure après heure, depuis ce doux Kol Nidré  jusqu’à cette fameuse Néïla, si puissante …
Vivre ces fêtes, depuis Rosh Hashana jusqu’à  Simhat Torah en Israël, revêt d’une dimension surréaliste. Certains parleront d’une aventure nationale, d’autres de Guéoula ou de sensation de venue immédiate du Mashiah, d’autres encore de perception de la Cheh’ina…Il y a un peu de vrai dans tout cela. Un certain ‘’Rouah’ hakodesh’’ dans les rues d’Israël est réellement palpable, on peut le voir à l’œil nu sur le visage des habitants de cette terre. Les fêtes de Tichrey, en Israël, sont un enchantement à chaque fois retrouvé, avec pourtant, chaque année, un regard neuf, de nouveau-né !
Et voilà qu’en quelques jours, l’ambiance change : les préparatifs de Yom Kippour diffèrent réellement de  ceux de Rosh Hashana. Côté cuisine, moins de marmites, côté achats, moins de frais : les simples chaussures en toile ou les fameuses crocs feront l’affaire, et nous sommes repartis pour le parcours du combattant, de 48 heures chrono  entre  prières et jeûne. La tâche est d’autant plus difficile que tout doit se concentrer sur notre volonté intérieure de se faire pardonner. Pardon oui, mais d’abord à lui, à elle, à eux …C’est le seul jour de l’année où le mot ‘’ Slih’a’’, n’est pas une simple politesse, mais impose réellement un face à face sincère. Rien ne pourra être vraiment validé devant le Juge, si l’autre n’a pas accepté notre demande. L’égo en prend peut-être un coup, mais on ne sortira que grandi de cet acte courageux.
Finalement, on est tous les Juifs de Kippour, tous au même rang, vêtus du même Talith, blanc et pur, comme cette journée unique qui nous purifie d’elle-même.
גמר חתימה טובה , תזכו לשנים רבות , טובות ונעימות !
 Avraham Azoulay

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