Vivre avec le risque terroriste. Daniel Bergfeld a appris à le faire depuis son arrivée à Jérusalem il y a 25 ans dans cette rue régulièrement ciblée. Pas de paranoïa, dit-il, mais une vigilance de tous les instants et des réflexes qu'il a fallu acquérir au quotidien même quand il s'agit simplement de traverser la rue.
Il préfère attendre derrière les barrières de sécurité plutôt que devant le passage piéton. Et quand la rue est piétonne pour un événement, tout est fait, dit-il, pour éviter une attaque à la voiture bélier. "Il y a toujours un bus ou un camion qui est mis en travers de la route", explique Daniel Bergfeld.
"Impossible de tous les déjouer"
À quoi peut bien ressembler une ville comme Jérusalem en Israël où la sécurité est devenue la priorité ? Fouilles et détecteurs de métaux à l'entrée des grands magasins ou des gares. Agents de sécurité dans les transports qui patrouillent armes à la main sans que cela ne perturbe les voyageurs. Et sur la voie publique des unités antiterroristes à moto, prêtes à réagir. "Je me mets toujours un peu en retrait de la route, c'est quelque chose que vous gardez à l'esprit", indique une femme.
"Même si le nombre d'attentats a clairement diminué depuis 15 ans, l'explosion d'une bombe dans un bus, il y a à peine quelques semaines, rappelle qu'il est impossible de tous les déjouer, même dans une des villes les plus sécurisées au monde", conclut Franck Genauzeau, journaliste de France 2.
"Même si le nombre d'attentats a clairement diminué depuis 15 ans, l'explosion d'une bombe dans un bus, il y a à peine quelques semaines, rappelle qu'il est impossible de tous les déjouer, même dans une des villes les plus sécurisées au monde", conclut Franck Genauzeau, journaliste de France 2.
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