mardi 3 juillet 2018

La première brèche par Avraham Azoulay....


Les murs sont tombés, qui l’aurait cru ? Les deux géants, Messi et Ronaldo, ont quitté le prestigieux Mondial, sans avoir trop brillé. Des équipes que l’on n’attendait pas, comme la Colombie, se révèlent être bien meilleures, et ont une chance d’arriver au sommet. Pour la majorité d’entre nous, notre cœur, finalement, penche encore pour la France, même si nous vivons ici. Nous voilà, l’espace d’un été, redevenus tricolores. 
 La réussite des outsiders est devenue un phénomène mondial. En politique, rappelons-nous de Trump ou de Macron. De même dans  le hi-tech,  le sport, la mode, la chanson ou même au cinéma, il n’y a plus de véritable règle établie. Les pronostics ne sont plus les baromètres de notre existence, d’autres facteurs inattendus sont rentrés en jeu. C’est quelque part rassurant, chacun a sa chance, elle est liée au talent caché et au Mazal bien sûr !
Nous avons entamé, avec le jeûne du 17 Tamouz, la période des 3 semaines, depuis    la première brèche jusqu’à la destruction du Deuxième Temple. Que doit-on retenir de ces événements de notre histoire ? Les leçons à en  tirer  ne sont-elles liées qu’au monde pratiquant qui jeûne ou à tous les juifs sans distinction ?  Dans le domaine des medias, on a tendance à oublier ce genre de pause dans la médisance. 
Le couple Netanyahou n’a jamais été aussi malmené par la presse et par la justice. Aussi, dans 120 jours, nous élirons de nouveaux maires dans nos villes. Là aussi, des surprises nous attendent. De Netanya à Jérusalem, de Tel Aviv à Ashdod, le suspense reste absolu… Qui sait? Une fois encore, le meilleur sera aussi celui qui se taira le plus ou celui qui n’utilisera pas l’arme de la médisance, celle qui nous a conduits dans les fins fonds de la diaspora. La force de notre peuple réside dans son union face à l’ennemi. Sa faiblesse reste depuis toujours, la haine gratuite qui commence par un mauvais regard, suivi par des paroles dénigrantes envers l’autre. Or, dans la  vie privée ou publique, rien n’est plus facile que de critiquer l’autre pour se remonter.

Nous avons perdu notre souveraineté sur notre terre, en cette même période, il y a  près de 2000 ans. Chaque année, ces journées de deuil nous recentrent sur les efforts à fournir pour  harmoniser nos relations  et redéfinir notre conception des notions de religieux ou laïc, traditionaliste ou orthodoxe. Toutes ces classifications forment des murailles entre nous ! Le sort de notre peuple est entre nos propres mains.  La brèche ne se produit que si l’on oublie cette règle de base : respecter l’autre,  aimer l’autre, tel qu’il est.
 Avraham Azoulay

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