jeudi 17 mai 2018

Un responsable du Hamas affirme que 50 Gazaouis tués étaient membres du groupe;...


Un responsable du Hamas a déclaré dans une interview que 50 Gazaouis tués lors des affrontements de lundi avec les soldats israéliens étaient des membres du groupe terroriste, ce qui porte à 53 le nombre total de membres connus de groupes terroristes parmi les victimes.
Salah Bardawil a déclaré lors d’une interview télévisée que sur les « 62 personnes mortes en martyr, 50 étaient des membres du Hamas ». Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, avait indiqué précédemment que 60 Gazaouis avaient été tués lors des affrontements.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus, a partagé l’interview sur Twitter, soulignant qu’il s’agit d’une preuve que les manifestations dites pacifiques ont été orchestrées par le groupe terroriste.
Senior Hamas official sets the record straight on who was killed in last Hamas-orchestrated riots: "50 of the 62 martyrs were Hamas". Take his word for it. This was no peaceful protest.
« Croyez-le sur parole. Il ne s’agissait pas d’une manifestation pacifique », écrit Conricus.

Israël avait indiqué antérieurement que 24 des personnes tuées étaient des membres de groupes terroristes, dont la plupart venaient du Hamas. Mardi, le Hamas a identifié 10 personnes du groupe qui ont été tuées dans les combats.
Le Jihad islamique palestinien soutenu par l’Iran a déclaré mardi que trois membres de son aile militaire de Saraya al-Qods ont été tués par les forces israéliennes à Khan Younès.
Israël n’a pas publié son propre bilan officiel des morts, mais les responsables ont mis en doute l’exactitude des chiffres fournis par le Hamas. Dans un cas, un médecin de Gaza a déclaré à l’Associated Press qu’un bébé de huit mois, qui, selon le ministère de Gaza, est mort après avoir inhalé du gaz lacrymogène israélien lundi, souffrait d’un problème médical préexistant et qu’il ne croyait pas que sa mort avait été causée par le gaz lacrymogène.
L’armée israélienne a déclaré mardi qu’au moins 24 membres du Hamas et du Jihad islamique palestinien ont été tués lors des affrontements de la journée de lundi. A ce stade, le Hamas a reconnu que 10 des morts étaient ses membres.
Communiqué de presse du Hamas du 15 mai 2018, annonçant la mort de 10 de ses membres de son ministère de l’Intérieur lors des affrontements avec l’armée israélienne la veille. (Autorisation)
Tsahal a déclaré que son chiffre était basé sur une enquête conjointe avec le service de sécurité du Shin Bet.
« La plupart des personnes [des groupes terroristes] tuées appartenaient au groupe terroriste du Hamas et certaines au Jihad islamique palestinien », a déclaré un porte-parole de Tsahal.
Parmi les morts, a indiqué Tsahal mardi, se trouvaient les huit membres d’une cellule d’agents armés du Hamas qui ont été tués dans une fusillade alors qu’ils cherchaient à franchir la clôture dans le nord de la bande de Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré que 60 personnes ont été tuées lors des manifestations de lundi, la plupart par des coups de feu, et que plus de 2 700 autres ont été blessées. Deux autres palestiniens ont été tués mardi alors que de plus petites manifestations ont éclaté à Gaza, a déclaré le ministère.
Le chef d’état-major de l’armée, Gadi Eizenkot, et d’autres officiers supérieurs surveillent la barrière de sécurité de Gaza lors de violentes manifestations le long de la frontière, le 14 mai 2018 (Forces de défense israéliennes)
Israël a rendu le Hamas responsable de la violence meurtrière, affirmant que le groupe terroriste a encouragé et dirigé les manifestations, qui comprenaient des attaques contre les soldats israéliens et des tentatives de franchir la clôture de la frontière. Tsahal a déclaré dimanche que le Hamas avait l’intention d’envoyer des terroristes armés à travers toute brèche dans la clôture pour « massacrer » les Israéliens.
Après la première « Marche du retour » en mars, le Hamas a reconnu que cinq de ses terroristes faisaient partie des victimes, mais il s’est ensuite abstenu de révéler si ses hommes figuraient parmi les morts.
Jeudi, le leader du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, a déclaré qu’il espérait voir une ouverture massive de la frontière israélienne au cours des manifestations de lundi coïncidant avec le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.
Pour le Hamas, le groupe terroriste qui dirige Gaza et cherche à détruire Israël, la manifestation frontalière de lundi a été le point culminant d’une campagne de plusieurs semaines pour tenter de briser le blocus sur le territoire. Israël affirme que le blocus est nécessaire pour empêcher le Hamas de se procurer des armes et d’attaquer l’État juif.
Les manifestations de lundi ont également protesté contre l’inauguration de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, considérée comme une provocation majeure par les Palestiniens et le monde arabe. Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale d’un futur état palestinien.
Des manifestants palestiniens lèvent les yeux vers les bombes lacrymogènes larguées par un drone quadcopter israélien lors d’affrontements près de la frontière avec Israël à l’est de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 mai 2018 (AFP / SAID KHATIB)
Le Hamas a déclaré que les manifestations se poursuivraient sous forme hebdomadaire, mais il n’était pas certain qu’il serait en mesure de maintenir son élan pendant le mois de jeûne du Ramadan, qui commence cette semaine.

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