vendredi 9 février 2018

Le mouvement terroriste palestinien Hamas cacherait des fonds dans des banques algériennes....


Des membres de l’organisation terroriste palestinienne du Hamas font transiter leurs fonds par des banques algériennes. La capitale algérienne est citée comme étant une nouvelle destination des fonds Hamas après avoir quitter Damas, la capitale syrienne.
Alger loge des comptes bien garnis aux noms de plusieurs dirigeants terroristes palestiniens. La Banque Al Baraka gère des centaines de milliers de dollars au profit du Hamas.
Le mouvement islamiste de Gaza dispose déjà à Alger d’un bureau. Comme par hasard Mohamed Osman, le chef du bureau local du Hamas, est installé en Algérie depuis cinq mois !
Le 18 janvier 2018 , une délégation du mouvement a visité le pays avec Samy Abou Zahra, le porte-parole du Hamas. Cela intervient au moment où les pays arabes du Golfe comme l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn considèrent le mouvement palestinien comme terroriste. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie.
D’ailleurs une source explique que cette visite confirmerait le fait que « l’Algérie est souveraine dans ses décisions, et ne prend aucun parti qui s’opposerait avec ses principes révolutionnaires soutenant les mouvements de libération».
L’Ambassadeur Saoudien à Alger, Samy Ben Abdallah Salah, a qualifié le Hamas de « mouvement terroriste ». Aussi l’implication de l’Algérie dans ces transferts bancaires la met automatiquement dans le viseur des autorités saoudiennes.
L’Algérie est coupable non seulement d’avoir permis de pareils transferts prohibés, mais aussi d’avoir abrité des terroristes.
Doha avait décidé de renvoyer plusieurs dirigeants palestiniens du Hamas. Le soutien du Qatar reste important pour Gaza, l’émirat finançant une partie des charges (électricité, fuel) du mouvement islamiste.
L’Algérie qui cacherait des fonds du Hamas, propose une conférence africaine sur le financement du terrorisme
L’Algérie vient de proposer une conférence africaine sur le financement du terrorisme. C’est l’idée principale lancé  au mini-sommet anti-terrorisme qui a réuni samedi 27 janvier, à Addis-Abeba, les chefs d’État du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine.
Ce mini-sommet anti-terroriste a réuni plusieurs personnalités  comme le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Sud-Africain Jacob Zuma, le Nigérian Muhammadu Buhari, l’Égyptien Abdel-Fatah Al-Sissi, et le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia.
Ce dernier a lancé l’idée d’une conférence africaine sur la lutte contre le financement du terrorisme, qui se tiendrait à Alger en mars.
« L’Algérie a déjà proposé, il y a plus de dix ans, des mesures au Conseil de sécurité, je crois qu’aujourd’hui l’Afrique a collectivement partagé également cet engagement. Il y a un travail qui se fait dans chacun des pays. Il y a une lutte qu’il faut mener contre les réseaux de crimes transnationaux. Il y a aussi une solidarité internationale qu’il faut développer partout. »
Bref, du point de vue d’Alger, il est possible de lutter contre le terrorisme et soutenir le mouvement islamiste palestinien Hamas  qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’UE.
La Cour de justice de l’UE a décidé, le 26 juillet 2017, de maintenir le  Hamas sur la liste des organisations terroristes de l’UE.
Alger, une politique bancaire laxiste qui alimente des soupçons ?
La lutte contre le financement du terrorisme est un échec, assurent des experts algériens. Si les mesures internationales contre le financement du terrorisme adoptées ont eu un impact et restent nécessaires, elles sont loin d’être suffisantes pour entraver l’action d’organisations comme le Hamas palestiniens ou  Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Alger prétend que les transferts de devises seront soumis dorénavant à un contrôle rigoureux.
La Banque centrale d’Algérie a adressé aux banques activant en Algérie une note dans laquelle elle leur demande de veiller scrupuleusement aux virements électroniques et transferts de devises à partir de 1 000 dollars.
Cette haute autorité financière du pays instruit donc les banques à mettre en place des outils et un système de surveillance de tous les virements électroniques en vue de pouvoir mettre, le cas échéant, à la disposition des institutions judiciaires de toutes les informations nécessaires.
La Banque centrale exige de toutes les banques présentes sur le marché algérien de procéder à des contrôles minutieux afin de bien identifier l’ordonnateur et le bénéficiaire de la transaction et de transférer automatiquement les données à notamment la Cellule du renseignement financier.
Cette surveillance doit être exercée en temps réel sur l’ensemble des virements électroniques. Cela afin de faire face à la circulation de flux d’argent illicites par l’intermédiaire de transferts de fonds. Cette surveillance doit aussi appréhender «avec intérêt» les opérations de faible montant eu égard au risque potentiel de leur utilisation dans notamment les schémas de financement du terrorisme.
Parmi les informations exigées par la Banque centrale avant la réalisation de toute opération de virement ou de transfert d’un montant égal ou supérieur à 1 000 dollars, il y a, en plus du nom et prénom du donneur d’ordre, son adresse exacte, ses date et lieu de naissance.
Ainsi, les institutions financières exerçant sur le marché algérien ne sont pas autorisées à effectuer de virements sans avoir toutes les informations exigées sur le donneur d’ordre. A cela s’ajoutent des mesures de surveillance a posteriori de toutes les opérations de virements reçus et qui ne contiennent pas toutes les informations requises.
La Banque centrale dit quelle œuvre, par ces mesures, à respecter les normes édictées par le Groupe d’action financière (Gafi) qui lutte contre le financement du terrorisme, le blanchiment d’argent et les transactions financières illicites.

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