mercredi 28 février 2018

Un attentat sur le Mont du Temple déjoué par le Shin Bet et la police....


Des actes d’accusations ont été émis lundi contre trois terroristes arabes israéliens d’Oum El-Fahm qui projetaient de commettre un attentat à l’arme automatique sur l’Esplanade du Temple. La police et le Shin Bet ont autorisé la publication de cette information.
L’arrestation des trois suspects a eu lieu aux mois de janvier-février dernier. Lors de leur interrogatoire, deux d’entre eux ont avoué leur allégeance à l’organisation de l’Etat islamique. Le troisième suspect était mineur au moment des faits qui lui sont reprochés. Ils avaient l’intention de réaliser “en plus grand” l’attentat perpétré sur le Mont du Temple le 14 juillet 2017, où deux policiers druzes israéliens avaient été abattus par un commando de terroristes et trois autres blessés.
Cette fois-ci, l’attentat en préparation a pu être déjoué grâce à des renseignements précis et les terroristes ont pu être arrêtés avant qu’ils n’aient pu se procurer les armes pour commettre leur crime.
Le Shin Bet considère avec la plus grande gravité et inquiétude l’augmentation du nombre d’Arabes israéliens qui adhérent à l’idéologie de Daech et qui tentent de passer à l’acte, profitant de la liberté qui leur est offerte par la citoyenneté israélienne.
Ainsi, pour ces musulmans, un juif n’a même pas le droit de murmurer une prière sur ce “lieu saint de l’Islam”, mais par contre, assassiner des innocents sur ce même lieu serait autorisé!

Première: Tsahal va reconnaître les fiancées des soldats tombés....


Lorsque survient la terrible nouvelle de la mort d’un soldat au combat, les pensées vont immédiatement et naturellement envers ses parents et grands-parents, ses frères et soeurs, leur conjoint(e) ou les enfants. L’Etat leur accorde alors un statut officiel qui leur accordera des droits afin de les aider autant que faire se peut à se mesurer à cette tragédie.
Mais l’Opération Tsouk Eitan a mis en lumière une catégorie de personnes qui était jusqu’à présent oubliée: les fiancées ou les “petites amies des soldats qui sont tombés au combat, et qui sont elles aussi plongées dans une immense souffrance affective et psychologique. Les images poignantes des fiancées de Hadar Goldin hy”d ou de Youval Heymann hy”d avaient ému toute la population lors de cette opération antiterroriste. Une campagne avait alors été lancée par des fiancées et amies de soldats pour obtenir une certaine forme de reconnaissance de l’armée et de l’Etat.
Mardi, Tsahal a officiellement reconnu le statut de “fiancées” de soldats tombés, ce qui leur accordera des droits sociaux similaires à ceux des autres proches familiaux. Cette mesure s’appliquera d’ailleurs aussi aux professions de la police et des services pénitentiaires.
Celle qui a poussé en avant et accompagné le processus est la députée Dr. Aliza Lavi (Yesh Atid), qui a d’abord contribué à la reconnaissance du terme “amie” par Tsahal, et obtenu que ce statut s’adresse autant aux fiancées officielles qu’aux amies. Les droits obtenus concernent par exemple les congés durant la semaine de deuil ou les jour des commémorations officielles ainsi que des aides financières pour les traitements psychologiques inhérents à ce genre de situation.
La députée s’est félicitée de cette décision: “Nous avons accompli aujourd’hui un grand pas qui viendra en aide aux amies des soldats tombés qui doivent elles-aussi se mesurer au pire. Cela montre aussi que le deuil n’épargne personne (…) La sollicitude de la société et de l’Etat font partie intégrante du processus de guérison”.
L’association “Hotir A’harav ‘Havera” (“Il laisse derrière lui son amie”), qui apporte de l’aide morale et psychologique aux fiancées ou amies en deuil a elle-aussi exprimé sa satisfaction et a remercié Dr. Aliza Lavi pour son action en faveur de cette reconnaissance. “Il s’agit de la réparation d’une lacune et d’une injustice qui existent depuis 70 ans, et qui reconnaît enfin les fiancées ou les amies des soldats tombés comme étant des personnes extrêmement proches d’eux et qui souffrent énormément”.

“C’est Pourim, on renverse tout”! Et si on changeait ?


Que changeriez-vous dans la communauté francophone d’Israël en particulier et dans la société israélienne en général?


Marc Eisenberg
Président fondateur de Qualita
NON RIEN DE RIEN, NON JE NE…
Vous attendez sans doute que je vous réponde : « diplôme des infirmières, réforme du permis de conduire, réchauffement climatique avec le Ministère de l’Alyah… », que je rêve à la multiplication des succès de Qualita : augmenter de 70 à 120 les amoutot partenaires, de 860 bénévoles à 2000 pour Qualitime et de 150 à 300 placements professionnels dans le Hub de Qualita… et à une révolution dans la mentalité des municipalités et ministères israéliens : comprenant l’opportunité incroyable de faire monter 150 000 juifs de France, la main dans la main avec les associations francophones, ces autorités qui multiplieraient les initiatives pour l’intégration professionnelle, pour les adolescents, pour la reconnaisse des diplômes…
Je devrais rêver que nos Olim soient plus persévérants dans leurs démarches administratives et pour certains affichent moins une mentalité d’assisté ?
Eh bien Non!
Vous me demandez donc ce que je souhaiterais changer au sein de la communauté francophone et plus généralement en Israël.
Et j’ai fini par trouver : Je ne change rien bien-sûr !
Que voulez-vous que je change ?
Dois-je vraiment encore attendre un changement de cet homme qui a déjà préféré à son confort parisien le déracinement, le renoncement et les ruptures, pour emmener avec lui sa famille en terre – en réalité – inconnue ?
Et qui suis-je moi, qui débarque avec ma prétendue politesse, mon clignotant et mes coquillettes, pour exiger d’un peuple qu’il me tienne la porte, qu’il renonce à son klaxon intempestif, à ses zigzags sur l’autoroute  et qu’il importe les produits Lustucru en version cachère la mehadrin ? Je suis déjà accueilli avec téoudat zéout et « panier d’intégration » à la descente de l’avion ! Quel « migrant » peut en dire autant aujourd’hui ? Je ne change rien bien sûr !
Car en réalité, c’est le monde qui change, et c’est très bien comme ça. Et selon les mots du grand philosophe Francis Blanche: « Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement ».
Plus sérieusement, je ne change rien car je crois très fort à la rencontre des deux mondes. La communauté francophone en Israël, c’est comme la brebis qui retrouve son troupeau, parce que « la vraie patrie est celle où l’on rencontre le plus de gens qui vous ressemblent » disait Stendhal. Mais la communauté francophone et Israël, c’est plus qu’une rencontre, c’est un destin. Et c’est l’effort de chacun qui en fait une très belle histoire d’amour.

Bernard Zanzouri
Directeur général à A.D.O l’excellence pédagogique

On enleva un jour le fils unique d’un roi. Ce dernier chercha son enfant partout, son armée fouilla le moindre recoin du royaume, mais en vain. Et, durant de longues années, on considéra le petit prince comme perdu.  Cependant, celui-ci avait réussi à échapper à ses ravisseurs, mais, très loin du château de son père et des protocoles de la vie royale, vivant d’expédients, il fit de nouvelles rencontres et s’habitua à une vie bien plus simple, à des manières parfois grossières et à un langage peu châtié. Le hasard voulu que quelqu’un reconnut une bague qu’il portait et, de fil en aiguille, on le ramena à son père. Pourtant, dès les premiers jours au château, les conseillers vinrent se plaindre devant le roi: le prince marche sur la table en riant, il n’écoute jamais personne, il fait des cabrioles et des sauts périlleux en permanence, ne respecte aucun code, ne récite pas les grâces, etc.
Mais le roi n’en avait cure. Dans la joie d’avoir retrouvé son unique enfant, il balayait les craintes et les plaintes d’un revers de la main, car son fils était de retour, et c’était ça l’essentiel.
Pour moi, cette histoire répond à vos deux questions. Les francophones en Israël ne doivent rien changer, si ce n’est le fait de se parler et de s’écouter avec respect, qu’elles que soient leurs idées. Ils ont fait le plus important en trouvant le courage de revenir sur leur terre. Et Israël ne doit rien changer non plus. Ou si peu. Car l’essentiel, c’est que le fils soit revenu dans son pays.  Dans son palais et celui de ses pères. Et s’il veut pousser les gens dans le bus, mettre du amba dans sa pita et de l’excitation dans chacune de ses actions, on s’en fiche. Son énergie se canalise déjà d’ailleurs. Dans le high tech, dans l’agriculture, dans l’étude de la thora, et même dans les séries télé, avec une aumône comme budget, tout ce qu’il touche fleurit. Il semble rude, mais il se presse par dizaines de milliers à l’enterrement d’un soldat inconnu ou au mariage d’une fille qui a perdu toute sa famille. Il paraît insensible, mais se mobilise de tout son être pour aider la veuve et l’orphelin. Le juger est une aberration. Le regarder grandir, un conte de fée.

Caroll Azoulay
Consultante en communication et journaliste

La folie c’est de se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent disait Albert Einstein. Alors oui, vive le changement mais par quoi commencer ? Probablement par le regard que nous portons sur l’autre et donc sur nous-même. Par un sourire adressé aux inconnus que nous croisons dans le bus ou au feu rouge et à notre reflet dans le miroir le matin. Un micro changement pour un effet papillon qui inciterait peut-être à se faire un peu plus confiance les uns et les autres et un peu moins de concurrence… La communauté francophone est vivante, pleine de talents. Elle propose des initiatives, fait preuve de bonne volonté et de générosité mais se confronte toujours à un manque d’unité chronique qui nous affaiblit et décourage nos meilleurs éléments qui choisissent alors de prendre le large. Existe-t-il une baguette magique qui puisse nous fédérer, nous réunir et nous rassembler ?

Judith Mergui
Humoriste, one woman show

JEU DE RÔLE !
Que changer dans la société francophone Israélienne?
Je suis admirative de ma communauté dynamique et courageuse, qui a, il faut le rappeler, quitté une Europe économiquement confortable pour relever le challenge de l’alyah.
Mais il est vrai que nous Francophones, avons des difficultés à abandonner nos petites habitudes.
Nous aimons nos façons de faire “à la française” et n’aimons pas sortir de notre zone de confort.
Alors plus qu’un changement, je proposerais plutôt une aventure.

Après Superman, et Zorro, je vous propose d’utiliser la force de Pourim pour oser nous déguiser en “Super Olé Hadash” !
Celui qui sort de ses carcans, qui dépasse ses peurs et qui ose plonger complètement dans la société israélienne.
Comme Esther qui a réuni toutes ses forces pour composer un rôle.
N’ayons plus honte de notre hébreu imparfait et osons le pratiquer quitte à faire trois fautes par phrase. Osons regarder la TV en hébreu, si on tient bon, on finira par comprendre!
Sautons sur les opportunités et apprenons de la Hutzpa israélienne pour créer des entreprises ou passer des entretiens d’embauches en hébreu.  Et tant pis si nous n’avons pas exactement le diplôme requis. Croyons en notre valeur et notre potentiel!

Se déguiser en quelqu’un d’autre c’est accepter d’abandonner un peu de soi.
Et je te l’accorde ce n’est pas toujours simple. Non il n’y a pas camembert ici, non aucun médecin ne te garde plus de 10 minutes en consultation et non même après 25 ans dans une société ton salaire n’augmente pas vraiment.
Mais il y a tant d’autres choses qui nous tendent les bras. A nous de les saisir.
Je crois en l’alyah de France, et en notre potentiel, nous avons tant à offrir à la société israélienne alors commençons par prendre ce qu’elle peut nous apporter.
A force de te déguiser en “Super Israélien”, tu le deviens un peu chaque jour et tu ne subis plus ton alyah mais tu la façonnes.
Et puis aucune inquiétude, une fois de temps en temps, tu peux t’autoriser à ranger le déguisement au placard, du moins le temps d’une soirée vin fromage devant un Louis De Funès ou pour venir voir mon tout nouveau spectacle “ Vous Auriez Pu Me Prévenir!” le 6 mars à Netanya! Réservations : www.judithmergui.com OU 0549014871

Claude Oliel
Secrétaire Général Fondation France Israël 
On ne change pas un pays qui gagne !
Pourquoi envisager de changer un tel miracle ? En 70 ans, Israël a tout réussi avec de plus, cette délicatesse et cette pudeur qui font qu’ici on a le doux sentiment que rien n’est fait pour que ça marche et tout fonctionne. La communauté francophone d’Israël s’est intégrée et s’intègre de plus en plus. Il est amusant de noter qu’en accueillant en très peu de temps autant de cultures, autant d’histoires, autant de couleurs, très vite la société israélienne digère élégamment toutes les différences présumées. C’est un déguisement de Pourim permanent !
Nous pouvons être certain qu’on oubliera qui dont les grands parents venaient de France, des Etats-Unis, de Russie, d’Afrique ou d’Australie. Bientôt, plus d’ashkénazes, plus de sépharades, que des Israéliens. Pour ceux qui osent encore critiquer notre pays, ouvrez les yeux, scrutez le monde, et regardez la misère ailleurs, elle est redoutable et remerciez le Maître de l’univers pour ce miracle quotidien. Amalek est en exil et nous de retour.

David Pasder
Directeur de société
Pourim – ונהפוך הוא

Être Francophone en Israël : un atout exceptionnel. L’éducation, l’ingéniosité, l’excellence et la culture françaises.
Quelques petites choses pourtant :
–          Ôter des couleurs du drapeau français le rouge … et ne garder que le bleu et blanc, symboles de sa nouvelle patrie.
–          Se construire tout en construisant Israël
–          Arrêter, avant même de le devenir, d’être un « Olé Hadash ». Être immédiatement « Israel minded »
–          Ne pas regarder en arrière, mais uniquement en avant. En un mot : FONCER
–          Être conscient en permanence que l’on a le privilège insigne de réaliser un rêve qui a duré 2000 ans et d’en être l’acteur
Quoi changer dans la société israélienne : moi-même ! Exceller et être le meilleur dont je suis capable.

Isaac Attia,
Docteur en Lettres, historien, chanteur et guitariste



Un Pourim “renversant”
Et si l’on avait la possibilité, à chaque Pourim, comme dans la méguilat Esther, de trouver les ressorts cachés qui permettent de renverser la situation, de changer le cours de l’histoire, le monde qui nous entoure, notre société ou notre communauté ? On pourrait par exemple créer un mouvement de retour à une identité hébraïque idéale qui s’appellerait “ivriout” et qui participerait ainsi à l’accomplissement de notre histoire collective. Cela n’a d’ailleurs rien d’utopique : dans la langue courante, le terme “ivriout” indique déjà l’action de changer son nom de famille “étranger” pour un nom hébraïsé, notamment pour les officiers supérieurs de l’armée ou les diplomates ; des hommes nouveaux pour un pays nouveau ! Mais sommes-nous des hommes nouveaux dans un pays nouveau ? Quand Mordehaï vient trouver Esther, lui demande-t-il de changer sa personnalité ou au contraire de se dévoiler telle qu’elle est pour assumer sa tâche, sinon quelqu’un d’autre le fera à sa place ? Savoir qu’on ne vit pas sa propre vie, on peut, à la rigueur, s’en accommoder, mais penser que quelqu’un d’autre va, à votre place, accomplir cette vie qui est la vôtre, c’est insupportable. Voilà le message “renversant” que l’on peut retenir de Pourim. Non pas changer le monde autour de nous, ni la société israélienne, ni même nos proches, mais dévoiler l’identité intérieure qui est en nous et qui est le plus beau cadeau que l’on puisse offrir au monde et à nous-mêmes. Rabbi Nachman de Bresslev le raconte et Georges Brassens en a fait une chanson : un “petit joueur de flûteau” peut être anobli par le roi, il peut refuser ou accepter son titre, mais il doit surtout rester lui-même car c’est à lui de faire entendre la musique qui est en lui.

Sophie Attal
Professeur de théâtre

Je changerais beaucoup de choses… Je donnerais à méditer à l’équipe de LPH en interne et à toute la communauté francophone israélienne le très beau texte de Delphine de Vigan tiré de son dernier livre: “Les Loyautés”

Ceux qui sont dispensés du jeûne d'Esther partie 2...

  • entete2
  •  Le jeune d’Esther, et ceux qui sont dispensés du jeûne partie 2
    L’obligation de jeûner commence avant le lever du jour (72 mn avant le lever du soleil) et s’achève avec la sortie des étoiles (la nuit).
    En Israël 20 mn après le coucher du soleil.
    Références: Rabbi Yossef Karo dans le Choul’han Aroukh, Siman, 550, Saïf 1, Éliyahou Rabba 549 Ot 7, Rabbi Israël Meir HaCohen dans Biour Halakha Siman 550, Rabbi Haïm Hizkiyahou Médini dans Sdé Hémed, Section 2, Siman 2.
    Afin de pouvoir manger au petit matin, il est souhaitable d’en poser expressément la condition avant de dormir : « Si je me lève avant le lever du soleil, je mangerai », car sinon, le sommeil est considéré comme début du jeûne.
    Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Siman 686, Saïf 1 et 2, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita  dans Yalkout Yossef Halakhot Moâdim pages 527 à 587, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 13.
    Le jour du jeune d’Esther, nous serons autorisés à nous laver à l’eau chaude, de se oindre, de mettre des chaussures en cuir,  d’avoir des relations intime avec sa femme, d’écouter des chants car nous n’avons aucune obligation de nous faire souffrir ou de nous endeuiller le jour du jeûne d’Esther comme pour celui du 17 Tammouz ou du 9 Av.
    Références : Tosfot dans la Guémara Taânit 13a, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Beth Yossef au nom du Ramban Rabbi Moché bar Nahmanid, Rabbi Eliezer ben Yoël HaLevy le Raavia Siman 854, Rabbi Éliyahou Salman Mani z.t.l. dans son Responsa Siya’h Yits’hak Siman 360, Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l dans Halikhot Chlomo page 325, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l.  dans le Responsa Maâyan Omer volume 3 page 365,  Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef volume des fêtes page 530, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans le Séfer Ki Ba Moëd page 13, Rabbi Zinner Gabriel Chlita dans Nité Gabriel Perek 7 Saïf 11.
    Une personne ayant un voyage à faire, ou un travail physique à réaliser, sera tenue de jeûner.
    Références : Rabbi Avraham Gombiner z.t.l dans Maguen Abraham Siman 686 Saïf Katan 4, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l. dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 6, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans le Séfer Ki Ba Moëd, page 16
    A priori, le jour du jeûne d’Esther on ne se lavera pas la bouche et on ne se brossera pas les dents, mais une personne qui ne supporte pas, sera autorisée à le faire même avec du dentifrice, à condition de ne pas mettre un Réviît dans la bouche (86g d’eau) et à condition de ne pas avaler l’eau et de bien baisser la tête afin que l’eau n’aille pas au fond de la gorge.
    Références : Rabbi Abraham Dantzig z.t.l. dans H’ayé Adam Klal 144 Siman 15 Halakhot Yom Kippour, Rabbi Yossef Karo z.t.l.  dans le Beth Yossef  Siman 613 au nom du Roch, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l. dans Michna Béroura Siman 567 Saïf 11 et siman 554 Saïf 22 et siman 686 Saïf Katan 11, Chaâré Tsion Siman 554 Ot 27, Responsa Minhat Yéhouda Volume 4 Siman 109, Rav Ovadia Yossef z.t.l. dans  Kol Sinaï 9 et dans H’azon Ovadia, Halakhot Taânit page 27, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l  dans Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans le Kaf Hahaïm Siman 686 siman Saïf Katan 14, Rabbi Yits’hak Yaâkov  Weiss z.t.l . dans le Responsa Min’hat Yits’hak 109. Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef page 534 Saïf 13,
    Bien qu’il est déconseillé de fumer, il sera autorisé de fumer, mais en discrétion, si on ne peut se passer de la cigarette,
    Cependant il est interdit de mâcher un chewing-gum, par contre s’il n’a pas de goût on pourra le mâcher.
    Références Rabbi Haïm Mordékhaï Margaliot z.t.l dans Chaâré Téchouva Siman 559 Ot 3, Rav Moché Yona Tsvigu Halévy dans le Responsa Ohel Moché volume 2 Helek Ora’h Haïm siman 113 Ot 2, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l  Michna Béroura, Siman 555 Ot 8, Rabbi Yossef Chlomo Auerbach z.t.l  dans Achré Aïch Volume 3 page 487, Rabbi Mordékhaï Éliyahou z.t.l  dans Darké Halakha, page 412, Rav Ovadia Yossef z.t.l  dans H’azon Ovadia Halakhot des jeûnes page 32 et dans Responsa Yéhavé Daât volume 5 siman 39 et dans Kol Sinaï 12, Rabbi Ovadia Adaya z.t.l. dans le Responsa Yaskil Âvdi volume 8 siman 20. Rav Tsion Aba Chaoul z.t.l  dans Or Létsion Volume 3 Chapitre 29 Siman 20.
    Le jour du jeûne, dans la Amida nous intercalerons le texte de Anénou pour les jeûnes. Si à la fin de la Amida, nous nous rendons compte que nous l’avons oublié, nous ne recommencerons pas.
    Références : Choul’han Aroukh, Siman 686, Saïf 1 et 2, Séfer Ki Ba Moëd, page 13.
    Une femme enceinte ou qui vient d’accouche ou qui a fait une fausse couche
    La femme enceinte à partir de 3 mois de grossesse même si elle ne ressent pas des malaises ou des vomissements.
    Références : Rabbi Yaakov Méchoulam Oreinchteïn z.t.l dans Yéchouôt Yaâkov Ot 2, Rav Yits’hak Yossef chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Pourim Siman 686 Halakha 4.
    La femme enceinte à partir de 40 jours de grossesse qui ressent des malaises ou des vomissements.
    Références Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 686 Saïf 2 et dans le Siman 550 Saïf 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l  dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 4 au nom du Éliyahou Rabba, Rabbi Yaakov Méchoulam Oreinchteïn z.t.l dans Yéchouôt Yaâkov Ot 2, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans Iguérot Moché Ora’h Haïm volume 4 Siman 114, Rav Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daât volume 1 Siman 35
    Les femmes qui allaitent dans les 24 mois qui suivent leur accouchement, même si elles n’allaitent plus de façon effective et alternent avec du lait synthétique sont dispensées du jeûne d’Esther (sauf si elles se sentent très bien),
    Les femmes qui se sentent encore faibles, mangeront pour leur santé et celle de l’enfant et non pas par plaisir (elles ne consommeront pas de mets d’agrément comme des glaces, des gâteaux, etc.).
     Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 686 Saïf 2 et dans le Siman 550 Saïf 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l  dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 4 au nom du Éliyahou Rabba, Rabbi Yaâkov  Méchoulam Oreinchteïn z.t.l dans Yéchouôt Yaâkov Ot 2, Rabbi Haïm Palaggi z.t.l .  dans  Moëd Lékhol Haï Siman 9 Ot 14, Rabbi Abraham Yoël Abelâssen z.t.l  dans le Responsa Knesset Hakhmé Israël Siman 71, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans Iguérot Moché Ora’h Haïm volume 4 Siman 114, Rav Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daât volume 1 Siman 35 et dans H’azon Ovadia Halakhot Pourim page 37, Rav Yits’hak Yossef chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Pourim Siman 686 Halakha 4.
    Une femme qui a fait une fausse couche et qui se sent faible est abstenue jusqu’à 24 mois de jeuner.
    Références : Rabbi Abraham David Wahrman z.t.l .  de Voutchatch dans Echel Avraham sur Choul’han Aroukh Siman 550, Rav Yits’hak Yossef chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Pourim Siman 686 Halakha 5.
    Une femme qui vient d’accoucher, même en bonne santé, est abstenue de jeûner pendant les 3 mois qui suivent l’accouchement et si elle se sent encore faible après les 3 mois, elle sera abstenue de jeûner le jeune d’Esther.
    Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 686 Saïf Katan 4, Rabbi Yoël Sirkiss z.t.l  dans Baït H’adach au même siman, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 686 Saïf Katan 4, Responsa de Rabbi Méïr de Rothenburg z.t.l Siman 15, Rav Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 15.
    Une femme qui a subi une fausse couche, est abstenue de jeûner même en bonne santé pendant les 3 mois qui suivent la fausse couche et si elle se sent encore faible après les 3 mois, elle sera abstenue de jeûner.
    Références : Rabbi Abraham David Wahrman z.t.l.  de Voutchatch dans Echel Avraham sur Choul’han Aroukh Siman 550, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia Halakhot Pourim page 38.

    Aphorismes sur Michlé

    Le sage écoute, et il augmentera son savoir et celui qui est intelligent acquerra de l’habileté.

Par le mérite des Tsadikim, qu’Hachem protège tout le Âm Israël, Amen

  •  Hiloulot 13 Adar Aleph
    ��Rabbi Chmouel Strachon de Vilna z.t.l, le Rashash (d’autres disent le 11 Adar).
    ��Rabbi Khanoh Zundel Grossberg z.t.l, décédé en 1977. Auteur du livre « HaTrouma VéHaMa’asser ».
    ��Rabbi Messaoud ‘Hatchouel z.t.l, responsable du Beth Din de Tibériade et Haïfa en Israël.
    ��Rabbi Moché Feinstein z.t.l, né en 1895 à Ouzda près de Minsk en Biélorussie, décédé en 1986. Il s’échappa du régime staliniste en 1936 et s’installa à New York comme Roch Yéchiva de Tiferet Yérouchalaïm. Il était l’un des proéminents poskim (autorités halakhiques) de la génération précédente.
    ��Rabbi Moché Langner z.t.l, le cinquième Strettiner Rebbe, décédé en 1959.
    ��Rabbi Pinhas de Borchah z.t.l, décédé en 1941.
    ��Rabbi Yehouda Hekhassid z.t.l, né en 1150, décédé en 1214, auteur du livre Hassidim.
    ��Rabbi Yohanan Janiel z.t.l, décédé en 1999. Un Tsadik Nistar (un saint inconnu).
     *Allumez une bougie et par le mérite des Tsadikim, qu’Hachem protège tout le Âm Israël Amen

Refoua Chelema et Réusite

  • Toutes les Halakhot sont dédiées à la protection et à la Réfoua Chéléma de tout le peuple d’Israël Amen et en particulier
    • mon épouse Sarah bat Fortuné,
    • Rabbi Haïm Chalom ben Bedra Chlita,
    • Haim Eliézer Ben Tilah
    • Anael bat Chlomo
    • Eli Eliyahou Ben Victorine
    • Noam Yéhouda ben Yéhoudit
    Amen

Léilouy Nichmat

  • De tous les défunts du âm Israël et en particulier
    • Sarah Bat Rosa z.t.l.
    • Georges Yitshak Ben Hénéna ouben Chlomo z.t.l.
    • Gérard Guerchon Ben Yitshak
    • Fortuné Bat Camille Camouna
    • Rabbi Yossef Haïm Sitruk Chlita ben Emma, z.t.l.
    • Léon Yéhouda ben Rahel véElichä z.t.l
    • Lidia Soufir z.l.
    • Ephraim ben yehouda et Alice
  • Soutenir la diffusion de la Torah en France, au  Canada et en Israël.

    Merci grâce a vous des milliers de personnes lisent ces halakhot, Merci.

    Vous pouvez dédier des Halakhot

    • pour une personne chère
    • Pour la guérison
    • Pour l’élévation de l’âme
    • Pour les enfants
    • Pour la réussite Matériel
    • Pour aider à trouver son conjoint

    �� Sympa les amis �� de faire un don ��

    Merci !!!

mardi 27 février 2018

Pourquoi le régime syrien tente-t-il de mêler le nom d’Israël dans la bataille de la Ghouta orientale?


Damas cherche à accuser les Israéliens d’être impliqués dans la bataille actuelle de l’enclave rebelle assiégée. Le gouvernement syrien prétend qu’il a neutralisé un plan israélien, qui devait être lancé dans la Ghouta orientale, en banlieue de Damas. Ces accusations s’inscrivent dans la lignée d’un projet syrien visant à lancer une campagne d’intoxication contre Israël.

Les accusations syriennes pour Israël sont surtout de nature politique.
Conformément à ce plan supposé, les chasseurs israéliens étaient censés bombarder plusieurs positions de l’armée syrienne dans la périphérie de Damas afin de faciliter l’avancée des groupes sunnites du groupe Jaish al-Islam depuis leurs positions dans les localités d’al-Nashabiya et Otaya de la Ghouta orientale vers le Qalamoun oriental, une région montagneuse de l’Ouest de la Syrie.
En plus, ce prétendu plan était censé prévoir qu’environ cinq mille hommes armés dans la région d’al-Tanf, à la frontière entre la Syrie et l’Irak, où est installée une base américaine, devaient atteindre la Ghouta orientale avec le soutien de l’aviation américaine.
Des sources syriennes délirantes ont même annoncé que les États-Unis cherchaient à transférer les terroristes de Daech et ceux liés à autres groupes terroristes vers la Ghouta orientale, ceci dans le but d’empêcher la sécurisation de cette banlieue stratégique de la capitale par l’armée syrienne.
Selon une source militaire syrienne qui a requis l’anonymat, l’armée syrienne a réussi à endiguer la percée des groupes terroristes sunnites vers la Ghouta et le Qalamoun oriental.
Le plan israélien présumé a accéléré le déploiement des forces spéciales (commandos) des brigades de l’armée syrienne sur les axes de la Ghouta orientale. De là débuteront de vastes opérations militaires destinées à libérer la région, ajoute la source syrienne.
Les évolutions qui sont en cours dans la Ghouta orientale s’inscrivent dans la droite ligne des conflits opposant Damas et ses alliés d’une part aux pays arabes sunnites de l’autre sur les plans militaire, politique et médiatique.
Pour les Iraniens,l’expulsion des forces sunnites de la Ghouta orientale va ouvrir un corridor terrestre important qui reliera Téhéran à l’Irak, à la Syrie et au Liban. Suivant cette logique, la Bataille de Ghouta conduira, dans la limite de ses résultats, à la disparition de tout danger à proximité de l’aéroport international de Damas et de la route qui le relie via la Qalamoun à Beyrouth.Cette voie terrestre est un centre d’influence iranien utilisé pour transférer l’aide iranienne au Hezbollah.
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Elle est aussi l’entrée sud-est de la capitale et supervise directement l’aéroport international de Damas, qui est important militairement pour le régime, ainsi que sa connexion directe aux routes du désert menant à Daraa et Suwayda vers la Jordanie.
Le lancement de l’opération militaire syrienne dans la Ghouta orientale est intervenu au milieu des changements radicaux intervenus récemment dans la crise syrienne, qui ont conduit à son déplacement du champ des conflits régionaux à celui de la lutte internationale entre les grandes puissances.
Dans ce contexte, les analystes de la région montrent l’importance stratégique de la bataille de Ghouta. Pendant cinq années, des groupes armés sunnites ont été barricadés dans la Ghouta orientale.
Le chef d’État-major des forces interarmées iraniennes a insisté pour que l’opération de nettoyage dans la banlieue de Damas se poursuive jusqu’à l’éradication complète des terroristes sunnites. Le général Mohammad Baqeri a déclaré devant les journalistes :
«?Une fois de plus, comme dans le passé, ceux qui ne souhaitent pas du tout voir la sécurité et la paix être rétablies en Syrie ont réclamé une trêve pour pouvoir renforcer les terroristes.?»
«?L’armée syrienne s’efforce d’éliminer tous les terroristes du territoire syrien afin de faire revenir le calme dans la capitale syrienne et donc toute la banlieue de Damas doit être nettoyée?», a ajouté le général Baqeri.
Il a par ailleurs affirmé : «?Les efforts communs de la Syrie et de ses alliés, notamment l’Iran et la Russie, ont quand même porté ses fruits. Le Front al-Nosra et tous ses éléments seront totalement chassés de la Syrie dans les mois à venir.
Pour Téhéran et Damas la bataille de Ghouta ne prendra fin qu’avec la reddition des milices sunnites armées et la victoire sur elles, ce qui créera de nouvelles équations dans la région et les forces de conflit.

La Ghouta orientale, théâtre d’une confrontation entre les projets chiite et sunnite

En Syrie, la situation s’embrase dans la Ghouta orientale où les groupes sunnites ne cessent de lancer des attaques au mortier et à la roquette contre cette zone située dans la banlieue de Damas et abritant près de 400 000 personnes.
La Ghouta orientale est dotée d’une importance stratégique de premier plan parce qu’elle constitue le dernier bastion des rebelles en Syrie. L’autre facteur donnant une importance encore plus stratégique à la Ghouta orientale est son emplacement près de la capitale syrienne. D’où les attaques d’envergure contre cette région hautement névralgique.
L’armée syrienne essaie de resserrer l’étau autour des membres du Front al-Nosra qui se sont déjà sous une pression accrue dans la province d’Idlib. À présent, l’armée syrienne compte isoler davantage le Front al-Nosra en le mettant sous pression afin que ses membres ne puissent pas ouvrir de nouveaux fronts dans la banlieue de Damas.
Pendant les derniers mois, les relations entre les pays sunnites et la Syrie ont été marquées de plusieurs points de friction qui se sont intensifiées, surtout depuis le début de 2018, ayant abouti à cette escalade dans la Ghouta orientale.
Les drones des rebelles sunnites, soutenus par le Qatar et la Turquie, ont frappé les bases militaires russes de Hmeimim et de Tartous en Syrie, un Soukhoï russe ayant même été abattu début 2018 en Syrie. D’autre part, l’armée syrienne a abattu un F-16 israélien en plein vol.
Outre le Front al-Nosra, un autre groupe terroriste appelé Jaych al-Islam est également très actif dans la Ghouta orientale. Jaych al-Islam est largement financé par les pétrodollars saoudiens. D’une manière générale, c’est l’Arabie saoudite qui finance les groupes sunnites en Syrie, mais ceux-ci sont en même temps alimentés en armes et munitions par le Qatar et la Turquie.
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On sait bien qu’après l’échec de leur offensive lors de la bataille de Damas, au cours de l’été 2012, les forces sunnites s’étaient repliés et avaient poursuivi le combat dans des quartiers périphériques de Damas et les villes et villages de la Ghouta, aux alentours de la capitale. Et ce sont ces combattants que l’armée syrienne est en train de déloger de leur fief le plus important à l’est de Damas.
La Maison-Blanche accuse le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques contre les civils dans la Ghouta orientale et menacent de mener une nouvelle frappe contre les forces syriennes. La Syrie a une solution qui se résume, aux yeux des Américains, dans le retrait du dictateur sanguinaire Bachar al-Assad.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.


Véronique Cohen: “Le chant prend place là où la parole fait défaut”


A l’occasion de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2018, Tamar Abessira Conseillère du Maire de Jérusalem, Nir Barkat, reçoit pour 2 représentations exceptionnelles la cantatrice Mezzzo soprano 
Véronique Cohen.
Interview de femme à femme.
Tamar Abessira -Véronique Cohen racontez-moi comment devient-on chanteuse d’Opéra.
Chez nous la musique est une histoire de famille mon grand-père était violoniste. Chacun de nous étudiaient 2 à 3 instruments. J’ai commencé par le piano à 6 ans, le violon à 8 ans, la contrebasse à 14 ans. A 17 ans je me cherchais comme beaucoup d’adolescents et pensant combler un besoin existentiel, je trouvais une nouvelle passion “le théâtre”, je présente donc le conservatoire d’art dramatique où j’arrive en finale mais je suis recalée, un drame! C’est alors que j’entends parler d’une audition  au théâtre. Sans savoir où j’étais réellement ce qu’est-ce que je désirais je m’y suis présentée et leur ai proposé une tirade d’Antigone ce à quoi ils m’ont répondu: “Mademoiselle, nous recherchons des chanteurs. Vous êtes à l’OPERA” !
Un des membres du jury, me demande mon parcours: “Vous êtes donc musicienne, et savez-vous chanter” ? Je proposai Véronique Sanson ou Maxime le Forestier ! Malgré tout  le jury décida de me faire vocaliser sous la dictée du pianiste. Remplie de trac je réussis à capter leur attention. C’est ainsi que fièrement j’entrai à l’opéra de Lyon, par pur hasard. J’étais émerveillée par cet univers. Il était fait pour moi. Tout était réuni : le chant, le théâtre la musique, la scène.
Tamar AbessiraVéronique quel a été votre plus beau rôle ?
Peut-être à une époque celui de Carmen ou de Charlotte dans Werther. Tous les rôles que j’ai pu aborder sont des facettes de chacune des femmes que nous sommes. Mon plus beau rôle est celui d’une épouse, d’une mère qui cherche le Emeth aujourd’hui,  je suis en accord parfait avec mon intériorité mêlant musique et spiritualité en adaptant des Tehilim sur des airs de grands compositeurs.
Tamar AbessiraVous avez décidé il y a quelques années de renoncer à la carrière professionnelle qui s’offrait à vous pour vous produire devant un public féminin uniquement Pourquoi ?
J’étais dans une recherche de vérité et d’authenticité. La grande musique amène à une dimension de pureté  qui peut frôler le Divin. Je décidais d’aller chercher ailleurs, tout en restant focalisée sur ma carrière, mes lectures ont changé je découvrais l’histoire de mon peuple et surtout la Torah. Je décidais de ne plus chanter en soliste car j’appris qu’une femme ne pouvait dévoiler sa voix devant les hommes. Je n’étais pas prête à renoncer au chant. C’est alors que j’ai intégré les chœurs de  Radio France et l’opéra de Paris. C’était un bon compromis, je n’étais plus soliste et je pouvais continuer à chanter. Mais consciente que j’étais toujours dans la compromission et que je ne pouvais goûter pleinement à une vie de Torah je décidai de quitter cet univers. Je rentrai dans l’anonymat le plus total et jouai le rôle le plus important de ma carrière celui d’épouse et de mère qui qui veut fonder un foyer dans la pure tradition juive. Le chant est l’expression qui veut l’extériorisation de profondes émotions et prend place là où la parole fait défaut et nous permet de nous élever encore infiniment plus haut dans nos actes et de nous sanctifier dans le monde de nos pensées.

Tamar Abessira-Vous allez donner deux représentations à Jérusalem le 8 mars à l’occasion de la journée de la femme. Qu’est-ce que cela vous inspire hasard ou fatalité?
Ce n’est évidemment ni un hasard ni une fatalité, bien au contraire puisque le chant a toujours été pour moi l’instrument qui m’a permis de me révéler et d’aller plus loin dans mon intériorité et d’exprimer mon sentiment religieux . La halakha nous demande de réserver cette part d’intimité à un cercle purement féminin. Lorsqu’on peut avoir un lien d’une intimité parfaite avec Dieu dans une totale intégrité où s’associe l’intelligence du cœur avec l’intelligence de la pensée, la voix se met au service de la nechama, de l’âme. En attendant je suis sincèrement heureuse et impatiente de découvrir le public Yeroushalmi.

A vos cœurs, prêts, changez ! Par Avraham Azoulay...


Ma nishtana depuis le dernier Pourim de 5777 ? C’est simple, tout, ou presque… Mais rassurez-vous, le plus renversant reste à venir! Si à l’époque de nos parents, on pouvait prévoir entre 10 et 20 ans à l’avance les nouveautés dans le paysage, aujourd’hui, c’est bel et bien fini. Si pendant votre michté, vous arrivez à lire les quelques lignes du P’tit hebdo, cela signifie que vous n’avez pas encore atteint le stade de  ”adé lo yada”.
Quoi de plus joyeux que cette fête, qui  aurait pu être une des nombreuses tragédies de notre peuple. Au lieu d’en finir, nous avons continué et même grandi. Finalement cet événement radieux, c’est un peu le reflet de notre histoire quotidienne. Un grand 8 permanent. Hier on osait à peine parler de Jérusalem, aujourd’hui on se prépare à recevoir l’ambassade américaine dans notre capitale. A l’heure actuelle, notre premier ministre est en place, au plus haut dans les sondages alors qu’il peut être inculpé d’un jour à l’autre de corruption. Nos voisins voudraient nous effacer de la carte et, en parallèle,  on signe avec l’Egypte le plus gros contrat de fourniture de gaz de tous les temps. Vous allez visiter un soldat blessé et c’est lui qui vous remonte le moral. L’Europe fulmine devant chaque déclaration de nouvelle construction, à Jérusalem ou ailleurs, et nos échanges commerciaux ne cessent d’augmenter avec le Vieux Continent : époustouflant.
On peut comme ça continuer à décrire notre vie étonnante, version Pourim, tout au long de l’année. Et si c’était vrai? Notre vie dépend chaque seconde de ce tour de crécelle qui nous entraine à chaque fois ailleurs, en évitant les obstacles, en remerciant D. d’être là, même au moment où on a presque perdu espoir. Quant aux déguisements, ne me dites pas que la fête dure un jour?! Là aussi, c’est toute l’année que nous vivons dans la peau de plusieurs personnages: à la maison, au travail, sur son profil FB, avec les copains…je continue? Bref, notre routine journalière ressemble étrangement à cette cérémonie enchantée, qui nous fait sans arrêt monter et descendre, en nous permettant toujours de nous accrocher aux poignées de sécurité reliées au ciel.
Rien à dire, voir tout un pays, des plus petits aux plus grands, déambuler en déguisement, ne peut que donner du baume au cœur. Quand les adultes redeviennent enfants, la vie est meilleure pour tout le monde. Retenons cette leçon de vie : rester le plus possible avec ce sourire d’enfant, pur et innocent, ce  don de si vite passer à autre chose.
Et n’oublions pas le cadeau que nous offre cette fête de Pourim : cette capacité d’effacer toutes  les limites établies  qui nous séparent, de nous-mêmes, et  de l’autre.
A vos cœurs, prêts, changez !
 Avraham Azoulay

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...