Un beau matin de l’année 1954, à Chicago, Rosa Lee, (l’épouse aimée d’un certain Hal Rothblatt, dentiste de son état), mettait au monde un magnifique petit garçon nommé Martin. Circoncis à huit jours comme il se doit, le jeune Martin vivra une jeunesse heureuse dans la seule famille juive d’un quartier ouvrier de San Diego majoritairement hispanique. Comme toute mère juive qui se respecte, Rosa assure avoir toujours su que son aîné était promis à un grand avenir. …
« Quelques jours après la naissance de Martin, raconte-t-elle, j’arpentais le salon en le tenant dans mes bras et je me rappelle lui avoir murmuré : « Menashe, mon chéri, je ne sais pas ce dont il s’agit mais je sens quelque chose d’exceptionnel en toi et je suis persuadée que tu écriras une page d’histoire dans ce monde».
La « Yiddish Mame » ne s’était pas trompée !
« Adolescent, raconte encore sa mère, c’était un lecteur boulimique. Il ne s’est pourtant jamais passionné pour les études. A contrario il abandonna son cursus à l’Ucla, car il voulait voir le monde. Il avait lu que les Seychelles étaient un paradis, alors avec juste quelques centaines de dollars en poche il y partit aussitôt. Un jour, il fut invité à se rendre sur une base de l’armée de l’air américaine, où un ami d’ami suivait les satellites pour la Nasa. Séduit à son tour, c’est ainsi qu’il eut l’idée de s’orienter dans le domaine de l’espace.
En 1979 il rencontre Bina, celle qui allait devenir sa femme et la mère de ses enfants dans une soirée à Hollywood. Issus de deux mondes on ne peut plus différents, Martin le juif et Bina l’afro-américaine vérifièrent qu’ils avaient, « tous comptes faits », des milliers de points communs, à commencer par leur statut de parents célibataires.
Je vous passe les détails mais toujours est-il que Martin qui est devenu père d’un petit Eli, trois ans issu d’une nuit passionnée mais sans lendemain s’est alors installé dans la banlieue de Washington avec Bina et la fille de celle-ci, Sunee, à peu près du même âge…
– Avant de se marier et chacun d’adopter officiellement l’enfant de l’autre…
– Avant que d’en avoir ensemble deux autres…
– Avant que Bina ait entamé sa conversion au judaïsme…
Il faudra attendre 1983 pour que Martin se rendre compte que personne n’avait encore pris conscience du potentiel commercial de l’espace. Il décide alors de quitter le cabinet d’avocats pour lequel il travaillait pour s’installer à son compte. Il lance dans un premier temps Geostar, le système de navigation automobile pionnier, puis Sirius, aboutissement, en un certain sens, de la vision qu’il avait eue aux Seychelles.
Mais essentiel pour cet homme qui ne s’accepte pas en tant que tel, ilil lui faudra attendre 1990 pour réaliser ce qui le taraude depuis ses quinze ans : Devenir ce qu’il sait être lui : Se faire opérer pour être femme !
Si tout le monde est tombé des nues, Bina, ses amis comme ses enfants, tous ont fini par accepter cette bizarre conjecture….
Et ainsi commença peu à peu la métamorphose.
Aujourd’hui âgée de 63 ans, (après que Martin soit mort et bien mort), place est faite à Martine, une femme magnifique, aux allures d’éphèbe qui ne se maquille pas, ne porte aucun bijou, et arbore la tenue juvénile et désinvolte de l’élite du secteur des hautes technologies dont elle est la chef !
Martin est devenu Martine, une chef d’entreprise visionnaire férue d’intelligence artificielle et passionnée par l’immortalité. Martine est devenue la femme d’affaires la mieux payée des Etats-Unis. Fondatrice de l’entreprise biomédicale United Therapeutics, elle avait déjà fait fortune en créant « Sirius Satellite Radio », (un opérateur de communications par satellite) et l’an dernier, s’était offert le luxe d’engranger quelques 38 millions de dollars supplémentaires ! [29,5 millions d’euros].
Qui dit mieux ?
La « Yiddish Mame » ne s’était pas trompée !
« Adolescent, raconte encore sa mère, c’était un lecteur boulimique. Il ne s’est pourtant jamais passionné pour les études. A contrario il abandonna son cursus à l’Ucla, car il voulait voir le monde. Il avait lu que les Seychelles étaient un paradis, alors avec juste quelques centaines de dollars en poche il y partit aussitôt. Un jour, il fut invité à se rendre sur une base de l’armée de l’air américaine, où un ami d’ami suivait les satellites pour la Nasa. Séduit à son tour, c’est ainsi qu’il eut l’idée de s’orienter dans le domaine de l’espace.
En 1979 il rencontre Bina, celle qui allait devenir sa femme et la mère de ses enfants dans une soirée à Hollywood. Issus de deux mondes on ne peut plus différents, Martin le juif et Bina l’afro-américaine vérifièrent qu’ils avaient, « tous comptes faits », des milliers de points communs, à commencer par leur statut de parents célibataires.
Je vous passe les détails mais toujours est-il que Martin qui est devenu père d’un petit Eli, trois ans issu d’une nuit passionnée mais sans lendemain s’est alors installé dans la banlieue de Washington avec Bina et la fille de celle-ci, Sunee, à peu près du même âge…
– Avant de se marier et chacun d’adopter officiellement l’enfant de l’autre…
– Avant que d’en avoir ensemble deux autres…
– Avant que Bina ait entamé sa conversion au judaïsme…
Il faudra attendre 1983 pour que Martin se rendre compte que personne n’avait encore pris conscience du potentiel commercial de l’espace. Il décide alors de quitter le cabinet d’avocats pour lequel il travaillait pour s’installer à son compte. Il lance dans un premier temps Geostar, le système de navigation automobile pionnier, puis Sirius, aboutissement, en un certain sens, de la vision qu’il avait eue aux Seychelles.
Mais essentiel pour cet homme qui ne s’accepte pas en tant que tel, ilil lui faudra attendre 1990 pour réaliser ce qui le taraude depuis ses quinze ans : Devenir ce qu’il sait être lui : Se faire opérer pour être femme !
Si tout le monde est tombé des nues, Bina, ses amis comme ses enfants, tous ont fini par accepter cette bizarre conjecture….
Et ainsi commença peu à peu la métamorphose.
Aujourd’hui âgée de 63 ans, (après que Martin soit mort et bien mort), place est faite à Martine, une femme magnifique, aux allures d’éphèbe qui ne se maquille pas, ne porte aucun bijou, et arbore la tenue juvénile et désinvolte de l’élite du secteur des hautes technologies dont elle est la chef !
Martin est devenu Martine, une chef d’entreprise visionnaire férue d’intelligence artificielle et passionnée par l’immortalité. Martine est devenue la femme d’affaires la mieux payée des Etats-Unis. Fondatrice de l’entreprise biomédicale United Therapeutics, elle avait déjà fait fortune en créant « Sirius Satellite Radio », (un opérateur de communications par satellite) et l’an dernier, s’était offert le luxe d’engranger quelques 38 millions de dollars supplémentaires ! [29,5 millions d’euros].
Qui dit mieux ?
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