mercredi 2 août 2017

Au feu par Avraham Azoulay........


Le torchon brûle un peu partout dans le pays. Le temps d’éteindre le feu sur la montagne ou dans les terres, voilà que celui-ci se répand dans la ville, à deux pas des grands hôtels de Tel Aviv. En fait ce qui se passe n’est pas simple à résoudre même si c’est plutôt clair à comprendre. Chaque incident, terroriste ou pas, est une bonne raison pour allumer un feu. La force de notre ennemi, c’est sa conviction qu’Israël a toujours le rôle du coupable,  peu importe la mise en scène, les acteurs ou le sujet de la pièce.
Nous fonctionnons avec une logique plutôt occidentale,  dans une région où la façon de penser et d’agir reste moyenne-orientale à tendance islamiste et djihadiste.
Avec un gouvernement autant à droite,  on aurait dû sentir que tout a changé en terre sainte, hélas non ! L’Occident, lui, nous scrute avec des jumelles de fabrication palestinienne. Et même lorsque des terroristes nous assassinent, par balle ou au couteau,  les medias internationaux nous désignent comme les vrais  bourreaux.
Ce que dit le  ‘’Al Jazeera’’ qatari pro-terroriste, imprègne un peu plus chaque jour la pensée des démocraties de la planète.
Même Trump est victime de cette influence pernicieuse qui semble choquer au départ, mais qui  hypnotise ensuite.
Voilà que celui qui semble être notre plus fidèle allié, emprunte soudain des routes dangereuses, sans éclairages ni signalisations.
En Syrie, dans le plus grand des chaos, l’Amérique tend la main à la Russie et donc à Assad en tournant le dos aux rebelles. Non seulement l’Iran applaudit, mais le Hezbollah jubile aussi, surtout après cette main tendue au président libanais, allié de Nasrallah.
Israël, trop occupé à éteindre les incendies de Har Habayit à Yaffo en passant par la Judée-Samarie, ne peut que constater chaque jour, les nouvelles donnes stratégiques.
Celui qui avait commencé son mandat en bombardant la Syrie et en embrassant le Kotel, semble aujourd’hui fermer les yeux sur ce qui nous arrive ici. Devrons-nous une fois de plus en payer le prix ?
A nous de reprendre chaque événement, chaque parole et chaque geste, de les adapter à notre situation actuelle et de les traduire au monde dans un autre langage. Prenons exemple sur Moshé, dans Devarim et en particulier avec la deuxième version des 10 Commandements de Vaethanan que nous lirons ce chabbat. Mais attention, adoptons un nouveau langage en conservant les fondements des messages à transmettre, pour mieux avancer et permettre à tous d’y voir plus clair.
Avraham Azoulay
Photo by Hadas Parush/Flash90

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