Le Bureau du Premier ministre a indiqué que les deux dirigeants participeront à une cérémonie marquant les 75 ans de la déportation des Juifs de Paris vers le Vélodrome d’Hiver. En juillet 1942 plus de 13 000 Juifs, dont près de quatre mille enfants, ont été arrêtés par 7 000 policiers et gendarmes français dans Paris et sa banlieue. Presque tous ont péri, moins de cent personnes ont survécu à la déportation.
Les deux hommes qui se sont brièvement rencontrés pour la première fois ce samedi à Strasbourg, communiquent par téléphone depuis l’election d’Emmanuel Macron en vue d’une coopération bilatérale en matière d’innovation et de lutte contre le terrorisme.
Sur la responsabilité de la France face à ce que fut cette deportation, Emmanuel Macron est sur la même ligne que Jacques Chirac et que François Hollande. Tous deux avaient reconnu que le crime commis à l’encontre des juifs, lors de la grande rafle du Vel d’Hiv, l’avait été « par la France ».
Jacques Chirac lors du 53e anniversaire de la rafle en 1995 avait reconnu au square des Martyrs du Vel d’Hiv à Paris, la responsabilité de la France, rompant ainsi avec son prédécesseur François Mitterrand qui s’y était toujours refusé, ou encore avec Charles de Gaulle.
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