samedi 11 février 2017

L’Assemblée nationale a payé plus de deux millions d’euros d’indemnités – et pas à Mme Fillon…


Les banderilleros ont planté leurs banderilles. Les picadors ont brisé l’échine du taureau, la bête est blessée et livrée au matador. Il n’a plus qu’à porter l’estocade finale.

Oui, mais voilà, ce n’est pas toujours le toréador qui gagne.
Le fauve se rebiffe et l’encorne.
François Fillon n’a pas été terrassé, il a contre-attaqué et dorénavant il fera face.
On reproche à Mme Fillon d’avoir perçu en deux versements 45 000 euros d’indemnités de licenciement, mais ces sommes ont été déclarées, la preuve en est portée. La réalité est que l’Assemblée nationale a versé à 839 assistants parlementaires plus de deux millions d’indemnités de licenciement et vous ne voyez que Mme Fillon.
Toute réflexion faite, ce n’est pas François Fillon qui a versé ces 45 000 euros à Mme Fillon, c’est l’Assemblée nationale, comme c’est la règle, et c’est donc elle qui dilapide ainsi l’argent des contribuables. Elle verse des indemnités sans aucun contrôle, sans rechercher s’il s’agit d’emplois fictifs ou non.
La législation ne prévoit pas un tel niveau d’indemnités, paraît-il, pour une collaboration parlementaire ! Qui donc est responsable d’avoir enfreint cette législation, pas François Fillon mais l’Assemblée nationale.
Elle a ainsi payé plus de deux millions d’euros d’indemnités de licenciement à 839 assistants parlementaires.
Avaient-ils tous le droit de percevoir de telles indemnités ?
Qui contrôle les paiements de l’Assemblée nationale est le vrai coupable !
Inutile de continuer à planter des banderilles à la Une de vos canards boiteux qu’ils soient enchaînés ou déchaînés, ou alors pousser vos investigations un peu plus loin, vers les vrais dilapideurs de notre argent.
(Par exemple ceux qui ont dilapidé un milliard d’euros en supprimant l’Ecotaxe, on ne vous entend pas beaucoup sur ce sujet !)
Peut-être souhaitez-vous que l’on s’intéresse de plus près aux subventions qui vous sont largement attribuées, à vos salaires, à vos indemnités, à vos 30% d’abattement sur vos revenus, à vos petites magouilles pour gagner un peu plus ?
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Ne vous en déplaise, mesdames et messieurs les donneurs de leçons, journalistes, éditorialistes, politologues, etc. de tous les médias (presse et télé), nous ne voulons pas de Macron, de Hamon ou de Mélenchon, n’insistez pas.
C’est un face à face Le Pen/Fillon que nous souhaitons au second tour de la présidentielle, et non pas ce sondage, publié hier, qui annonce Macron vainqueur de Marine Le Pen, au second tour !
Dorénavant, c’est à la justice de se prononcer.
Seule une mise en examen interrompra la candidature de François Fillon et dans un tel cas, ce serait une première : une intervention du pouvoir judiciaire contre le pouvoir politique [NDLR Cette première vient d’être inaugurée aux Etats-Unis par l’extrême gauche contre un décret de Donald Trump].
Une seule décision s’imposerait alors : le report de l’élection présidentielle.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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