vendredi 2 décembre 2016

L’Iran arme ses séides avant l’arrivée de Trump ©


L’Iran accélère encore la vitesse à laquelle il cherche à fournir des armes à ses séides un peu partout dans la région, du fait qu’il craint qu’après l’investiture de Donald Trump en janvier (le 20), sa fenêtre d’opportunité pour manœuvre comme il l’entend en Syrie, ne soit sérieusement plus réduite, déclare à l’Algemeiner, mercredi, l’ancien Directeur-Général du Ministère des Affaires Internationales et Stratégiques.
Le Général de Brigade (de réserve) de Tsahal, Yosef Kuperwasser, actuellement Directeur Principal de projet au Think Tank du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem donnait son avis sur le calendrier choisi pour ce que les organes de presse syriennes décrivaient comme une frappe aérienne de l’Air Force israélienne contre des cibles de la 38ème Brigade de la 4ème Division Blindée de l’armée syrienne à Al Sabourah, près de Damas, ainsi qu’un convoi d’armes du Hezbollah sur l’autoroute Damas-Beyrouth, dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1h15 du matin.
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Bien que Kuperwasser, qui a tenu un large panel de fonctions et de positions diverses dans services de renseignements militaires, ne soit pas en mesure de confirmer ni d’infirmer si une telle frappe aérienne a bien eu lieu -ou reste de l’ordre de l’hallucination collective dans un pays fortement perturbé par la guerre-, il a souligné qu’en « se basant sur de tels cas, il y a de bonnes raisons de croire que cela ait pu avoir lieu ».

En ce qui concerne cet agenda spécifique, dit-il, ce serait alors le résultat de renseignements qu’Israël aurait récoltés sur des convois d’armements particuliers. En général, Tsahal, ces derniers temps est très conscient du fait que le Hezbollah -l’organisation terroriste chiite basée au Liban, mais intervenant partout sur la planète, qui combat  nom du régime de Bachar al Assad – « ne cesse de gagner en force miliaire » et en influence.
En ce qui concerne la coordination du gouvernement Netanyahu avec Moscou, concernant les opérations en Syrie, Kuperwasser déclare : « Il y a une entente mutuelle et une compréhension des intérêts de l’un et de l’autre. Bien que l’Iran et le Hezbollah soutiennent le Hezbollah dans son combat contre les forces rebelles luttant contre Assad, en Syrie, la Russie comprend qu’Israël ne peut pas se permettre de laisser le Hezbollah transférer ces armes de Syrie vers Liban, où ils seraient aussitôt pointés vers Israël ».
Ce dont se préoccupe surtout le Président russe Vladimir Poutine, selon Kuperwasser : « c’est que le Hezbollah soit armé pour faire face à ses besoins dans la guerre civile en Syrie, et pas pour d’autres objectifs ».
Mais même le Hezbollah n’est pas la plus grave préoccupation d’Israël pour le moment, selon Kuperwasser : « C’est plutôt l’accroissement de la contiguité territoriale de l’Iran : traversant l’Irak, la Syrie et le Liban ».
Comme l’a révélé The Algemeiner au début du mois, l’ancien directeur du Shin Bet, Avi Dichter a informé une délégation du Parlement suisse que l’Iran commande à présent une force spéciale de miliciens chiites d’environ 25.000 en Syrie.
Ce n’était, en tout cas, pas la première fois que le Hezbollah diffuse des menaces voilées -et pas si voilées que cela- contre l’Etat Juif depuis la Seconde Guerre du Liban. 

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avatarPar Ruthie Blum


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