dimanche 18 décembre 2016

La déroute de l’ONU face au drame syrien PAR SIDNEY TOUATI.....


Le conflit syrien et ses conséquences dramatiques notamment pour les populations civiles, plonge l’ONU dans une très grave crise.

Son inertie face à cet immense drame conduit certains à se poser la question, l’ONU est-elle morte ?
L’examen du comportement de l’ONU depuis sa création permet de mettre l’accent sur l’une des contradictions majeures de l’Organisation des Nations Unies, celle qui oppose ses principes de base à son mode de fonctionnement.
La Charte approuvée par tous les pays membres prévoit en son alinéa 3 :
« Réaliser la coopération internationale en encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, de religion. »
Dans la réalité, les décisions étant prises à la majorité, les 57 pays membres de l’Organisation de la Conférence islamique sont certains de faire valider les résolutions les plus délirantes. Abba Eban, ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies déclarait : 
« Si l’Algérie proposait une résolution affirmant que la terre est plate que c’est Israël qui l’a aplatie, elle serait votée à 164 voix pour, 13 contre et 26 abstentions. » (Israël et l’ONU*, éd. de Passy, p.18)
Condamner la seule démocratie existant au Moyen-Orient est un sport couramment pratiqué par l’ONU. Le comble est atteint le 10 novembre 1975 lorsque l’Assemblée générale de l’ONU adopte la résolution 3379, décrétant que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale. »
Après la chute du Mur de Berlin, la résolution 3379 sera annulée en 1991. Entre temps, l’antisémitisme, la haine des Juifs et d’Israël se sont propagés dans le monde avec la bénédiction de l’ONU.
Autres absurdités : La Commission des Droits Humains dirigée par les pires dictatures, telle la Libye qui est élue « Président » le 20 janvier 2003 ! Commission composée de violeurs patentés des droits de l’homme !
Mais il n’y a pas que ces organismes ou ces décisions inspirées par la haine d’Israël qui signent la faillite de l’ONU. Il y a son irrésolution face aux plus grands crimes, par exemple ceux commis au Rwanda et sa totale mobilisation dans le conflit opposant Israël à ses voisins.
Avril 2002 : Le Conseil de sécurité de l’ONU décide à l’unanimité d’envoyer une commission d’enquête dans le camp de réfugiés de Jénine…
50 morts côté Palestiniens et 29 morts côté Israélien. Certains parlent de « génocide » ! L’ONU condamne le « massacre » alors qu’il s’agit de combat opposant une armée à un groupe terroriste.
L’émotion est énorme dans le monde. Tous les médias sont mobilisés pour condamner Israël, ONU en tête.
On pourrait multiplier ce genre d’exemple par cent :
« Les résolutions des Nations Unies condamnant Israël se comptent par centaines, que ce soit à l’Assemblée générale ou au Conseil des Droits de l’Homme. » (Israël et l’ONU, éd. de Passy, p.9)

Syrie 2016 : 400 000 morts, des centaines de milliers de blessés ; 5 millions de réfugiés…

  • L’ONU et l’opinion publique mondiale ne bougent pas.
  • Les fanatiques de la pétition lorsqu’Israël est en cause, sont muets.
  • Les professionnels de l’indignation morale battant le pavé parisien jettent le masque.
  • Les 400 000 milles morts syriens ne semblent pas troubler leur conscience morale à géométrie variable.
Face à ce deux poids deux mesures, le doute n’est plus permis.

L’ONU, sous la coupe des 57 pays musulmans membres de l’Organisation de la Conférence islamique et leurs affidés, est une machine gangrénée par la haine d’Israël, qui ne se réveille que lorsqu’Israël est concerné.
Le silence des pays musulmans face au massacre en Syrie (et ailleurs, dans d’autres pays musulmans) est également assourdissant. Tout se passe comme si le privilège de tuer, de massacrer leur population était de droit. Comme si l’ONU validait cet état de fait.
 © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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