mercredi 21 décembre 2016

Europe 1 et Benoît Hamon font dans la fausse info et la désinformation....


D’Europe1 à Benoît Hamon, nous assistons chaque jour un peu plus à l’étranglement de ce que les mots liberté et démocratie veulent dire.

Europe1 se livre à son habituel petit business. Hier matin, comme par hasard, Trump était la tête de Turc de l’équipe de «journalistes». Et nos chroniqueurs de continuer la campagne électorale américaine, se félicitant que des pressions soient organisées (ou «spontanées») vers les grands électeurs qui doivent voter aujourd’hui. Ce média se félicitait aussi de nouvelles déclarations de sommités du milieu du spectacle rejoignant Obama et la CIA pour incriminer Vladimir Poutine : la victoire de Trump lui serait due…
Depuis que la clique Soros a commencé sa campagne post-électorale dont le message est devenu un slogan officiel depuis la dernière conférence de presse d’Obama et le rapport «secret» de la CIA— dont l’ex-président a fait état —, on ne parle plus que de cela.

Une chose m’intrigue, je vous la livre : en quoi consiste l’action délétère des services secrets russes ?

– I—

Comment ont-ils fait, pour que la victoire automatique annoncée de la dame Clinton soit devenue une défaite ? Comment se fait-il que la défaite de Clinton prenne même des allures de déroute, à la suite des recomptages de bulletins de vote, dans trois Etats où ils ont été demandés par une certaine Stein, candidate écologiste ?
En effet, ce dont personne ne parle, en tout cas pas au micro d’Europe1, c’est que les résultats définitifs des trois Etats où la vérification a été faite ont montré de la tricherie. Dans un Etat tenu par les partisans de Mme Clinton, la totalité des voix obtenues est supérieure au nombre d’électeurs inscrits ; un véritable miracle. Et dans les trois cas, Trump a finalement recueilli après le recompte plus de bulletins vérifiés en sa faveur que ce qui lui avait été attribué par les assesseurs manifestement pro-Clinton. Du côté de Mme Clinton, c’est moins de suffrages qui devaient revenir selon le vote des électeurs.
Curieusement, la rédaction d’Europe1 n’a jamais entendu parler de ces trois Etats ni de ces trois fraudes portant sur des dizaines de milliers de voix ?
Reposons-nous donc la question : comment Poutine a bien pu peser en faveur de Trump s’il ne lui a pas donné plus de voix qu’il n’en avait réellement recueillies ? S’il n’a pas fait, avec les machines à voter-en œuvre dans certains Etats— ce que les petites cliques de partisans de l’aventurier Soros avaient l’intention de faire, à savoir, transformer des voix Trump en voix Clinton ?

On n’a pas cherché ou pas voulu être plus précis ce matin. On a seulement accusé…

Poutine aurait faussé les élections. Europe1 le répète en boucle en France. Il convient, par conséquent, de le croire. Il serait donc juste et démocratique que les grands électeurs républicains ne tiennent pas compte du mandat qui leur a été confié par les électeurs de base et qu’ils ne votent pas Trump.
Question : si les informations divulguées par Wikileaks, —que les hackers de Poutine auraient transmis à ces hackers jusqu’alors adulés des médias et du showbiz—, étaient vraies, il faudrait plutôt demander aux grands électeurs démocrates de ne pas voter Clinton.
En effet, les hackers ont mis sur la place publique ce qu’Obama et le CIA voulaient cacher aux électeurs : Obama-CIA avaient décidé qu’il fallait taire les turpitudes de la candidate du parti dit démocrate.
Obama-CIA avaient décidé qu’il fallait que reste cachée la grave irresponsabilité politique d’Hillary Clinton et sa vénalité, sa corruption grave.
Etait-ce mal que les électeurs le sachent avant de mettre leur bulletin dans l’urne ou qu’ils cliquent sur un des boutons des machines à voter programmées par les hommes de Soros (selon un logarithme mis au point pour assurer la victoire d’Hillary Clinton). Mais ces questions n’effleurent pas nos spécialistes…

– II—

Terminons sur le minuscule Benoît Hamon. On sait qu’un reportage se faisant l’écho du combat de femmes, en particulier de femmes musulmanes —d’origines africaines et nord-africaines—, a montré que, dans certains endroits de la couronne parisienne, la femme n’est plus réellement libre d’entrer là où l’homme entre et stationne, dans des bars plus particulièrement.
En quoi le «rebelle» ancien ministre, candidat à la primaire socialiste, peut-il se relier au cinéma de nos médias se posant en supplétifs d’Obama-CIA ?
Pour justifier qu’il ait d’abord nié, d’un revers de main, —l’information concernant certains cafés du 93 où les habitués arabo-musulmans ont fait comprendre à ces femmes prétendant s’y faire servir qu’elles devaient aller voir ailleurs, que là n’était pas leur place—, le rebelle ex-ministre a cherché à justifier cela en prétendant que les bistrots ouvriers du passé parisien étaient comme ça.
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Monsieur Hamon, il faut être un ignorant de mauvaise foi pour prétendre que le bistrot ouvrier n’était pas ouvert à la femme

Où Monsieur Hamon a-t-il jamais vu cela ?
La femme de Ménilmontant, du boulevard Voltaire, du Faubourg du Temple ou de Belleville était souvent une ouvrière. Elle allait au bistrot, elle y consommait, y compris un p’tit blanc ou un ballon, avec ou sans son homme. Le bistrot, depuis longtemps, était un lieu de discussion, un endroit de conversation de comptoir où l’information et les décisions d’action circulaient. Le bistrot était un lieu de meeting permanent pour le petit peuple ouvrier parisien. La femme y prenait bien souvent sa part. Il faut être un petit bourgeois (au sens politique et marxiste du terme), ou un ignorant de mauvaise foi refusant de s’instruire pour mieux mentir afin de justifier l’injustifiable, pour prétendre que le bistrot ouvrier n’était pas ouvert à la femme. Ce qui pouvait être fermé, au quidam homme ou femme, ce sont ces lieux enfumés où la pègre arrangeait ses affaires, où seules les prostituées avaient libre accès en dehors des truands ; mais ça, c’est un autre problème qui n’avait rien à voir avec les bistrots ouvriers ; c’était des repaires à macs et à monte-en-l’air. Ce n’est pas de ces lieux-là dont a parlé Benoît Hamon pour justifier ou banaliser ceux dont il était question ces derniers jours et qu’il veut protéger.

– III—

Evacuation d’Alep : autre information, autre mensonge.
Europe 1 toujours, fait état des empêchements mis à l’évacuation des quartiers Est d’Alep formant la base territoriale de l’insurrection contre le gouvernement Assad. Mais ce qu’il omet, mais n’est-ce qu’une omission, c’est que six bus ont dû hier ou ce matin rebrousser chemin, qu’ils ont été interdits d’évacuation par les pistoleros djihadistes d’Al Nosra.
Europe 1 cache l’intervention armée d’Al Nosra empêchant l’évacuation de civils. Par contre, il laisse entendre que militaires russes et syriens ont été la cause de ces empêchements d’évacuation.
Information, vous avez dit information ?
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