dimanche 6 novembre 2016

Choisir la citoyenneté russe devient très à la mode ! – par Bely...


Descendant d’un père d’origine juive né en Russie, Steven Seagal devient russe à son tour. Personnage déroutant, Steven Seagal prête le flanc à tout et son contraire. Ainsi côté sportif, s’il ne fait aucun doute que Steven Seagal est un expert en arts martiaux, il a été le premier étranger à tenir un dojo d’Aïkido au Japon, l’homme s’est bâti la réputation d’un sportif qui prend trop souvent ses désirs pour des réalités. Comme ce refus étonnant d’affronter en 2010, (cela ne date pas d’hier), Jean-Claude Van Damme lorsque celui-ci lui proposa un combat à la loyale comme à nouveau il y a peu, cette démonstration théâtrale en Russie qui tourna à la déroute…

Ainsi côté comédien indissociable de son côté politique et vice versa. Spécialiste des films d’actions américains, en compétition plus souvent qu’il ne l’aurait souhaité avec des comédiens du même acabit, il a pu s’entrainer et répéter à la scène le temps qu’il fallait pour mieux jouer dans la vie le rôle qu’on lui prête et duquel Poutine a pu dire : « C’est l’homme parfait pour sauver les relations russo-américaines ». C’est, en tout cas, ce que rapporte le site d’information américain BuzzFeed. Lequel a enquêté sur l’autre vie du héros de « Nico » et de « Piège en haute mer ».
Alors comédien -habile-politique ou politique- excellent comédien, égal à lui-même, a-t-il réellement joué le rôle d’agent secret pour le compte de son ami Poutine, concrétiser une action politique, discrète mais entamée depuis des années ou seulement cherché à concurrencer son vieux rival Arnold Schwarzenegger sur la toile ?
De la scène à la réalité d’un jeu diplomatique, Poutine qui n’est pas un perdreau de l’année trouve en son nouvel élève un alter ego avec lequel il sait former un redoutable duo et c’est ainsi que Vladimir Poutine, tout à fait conscient que sa relation avec les États-Unis approchait du point de rupture, décida de jouer la carte de la surprise et mit dans le mille en proposant Steven Seagal comme intermédiaire entre Washington et Moscou. Si Obama fut sidéré au point de parler de blagues (!), il reprit rapidement ses esprits mais dans son « book », l’acteur se vantait déjà de ses capacités à répondre à toute demande et en particulier cette secrète facette beaucoup moins courante que bien d’autre.
A propos de ses origines, on aurait pu penser que la judaïté de ce grand sportif (1 mètre 93) ne participait pas du fondement essentiel de son être vu son silence obstiné à ce sujet… Et pourtant, à contrario, il a choisi de faire le voyage pour participer, (devoir de mémoire ?), aux commémorations moscovites du 70ème anniversaire de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie. Il est vrai que la Russie fait elle aussi partie intrinsèque de lui-même, une espèce d’attachement inconscient mais bien réel pour la terre de ses ancêtres…
Comme beaucoup de juifs qualifiés de juifs de nulle part ou de partout, c’est selon, ce fut à Steven Seagal, l’américain né en Amérique, de demander, obtenir et devenir dans un premier temps citoyen Serbe avant que d’être fait russe par décret signé du président Poutine, soi-même ce jeudi 3 novembre 2016.
Comme l’ont été avant lui l’acteur Gérard Depardieu, l’ancien champion du monde de boxe Roy Jones, ou le champion d’arts martiaux Jeff Monson, dont on peut penser qu’ils ne fassent pas obligatoirement partie des afficionados de la Loi Mosaïque mais plus simplement parce que « choisir la citoyenneté russe » est soudain très à la mode !
Sources

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