Le projet "Mix" incite Juifs et Arabes à créer ensemble pour apaiser les tensions entre les 2 communautés...
“Dans l’histoire que la Bible raconte, il ne s’est rien passé à Haïfa. C’est peut-être pour cela que Juifs et Arabes y vivent en paix aujourd’hui”. Le maire de la grande ville du nord d’Israël Yona Yahav sait se distinguer par ses traits d’esprit.
La cohabitation entre les deux populations “fait partie de l’essence même de Haïfa”, insiste Yahav lors de l’ouverture de la première édition du concours de pitching “Mix”, un des événements de l’important festival international de cinéma qui s'est déroulé dans sa ville pendant la période de Souccot (fête des cabanes).
De jeunes scénaristes viennent présenter en sept minutes leurs projet de longs métrages devant un jury international composé de professionnels de l’industrie audiovisuel.
La consigne : le projet doit être porté par au moins un Juif et un Arabe, une condition “qui correspond à l’état d’esprit de Haïfa”.A l’origine de cette initiative, une volonté commune du fond Gesher pour le cinéma multiculturel, du festival de Haïfa et de l’union des scénaristes israéliens d’inciter les Juifs et les Arabes à travailler et à créer ensemble, notamment après la vague de violence qui a frappé le pays cette année, et qui a mis à mal les relations entre les deux populations.
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