vendredi 7 octobre 2016

Huma Abedin traite l’AIPAC de « meute » ©


Huma Abedin, l’aide la plus proche de la Candidate Hillary Clinton, a exhorté l’ancien Président des Etats-Unis Bill Clinton a rejeter l’invitation à s’exprimer devant le Conseil des Affaires Publiques Américano-Israélien (AIPAC), en demandant à son assistant, dans un email,  « Est-ce que tu envisages sérieusement devant l’envoyer devant cette « crowd » (foule au sens péjoratif, « plèbe », « populace », voire « horde », « meute »)
Le commentaire péjoratif d’Abedin à propos de cette « foule » a déclenché la colère et la consternation parmi les dirigeants Juifs et non-Juifs qui le considèrent comme hostile aux Juifs et à l’Etat d’Israël.  Ses insinuations soulèvent des questions fort embarrassantes quant au passé d’Abedin et aux liens ancrés de sa famille chez les Frères Musulmans.
« Epouvantable » est le terme employé par Morton Klein, le Président National de l’Organisation Sioniste d’Amérique, pour décrire cet email, ajoutant qu’il « démontre son hostilité envers les Juifs et Israël à l’aune du fait que « cette foule » a réservé d’énormes ovations aux orateurs de la Maison Blanche ».
Klein souligne les relations étroites de la famille d’Abedin aux mouvements de l’Islam radical, en disant : « Ce la me fait penser aux affirmations disant que ses parents et d’autres membres de sa famille sont associés avec les Frères Musulmans ».
Le Président du Forum Pour le Moyen-Orient, Daniel Pipes a désigné les propos d’Abedin comme très dédaigneux envers l’AIPAC. Il souligne aussi son association passée avec les Frères Musulmans.
« Le commentaire méprisant d’Abedin envers l’AIPAC, stigmatisée comme « cette populace » peut découler directement de son identité musulmane ou de gauchiste extrémiste -ou les deux -selon ce que Pipes a bien voulu confier à la Fondation Daily Caller News. 
Andrew McCarthy, l’ancien Procureur américain pour le district Sud de New York, qui a mené les poursuites contre le Sheik Omar Abdel Rahman et d’autres impliqués dans l’attentat à la bombe de 1993 contre le Word Trade Center, a déclaré à la DCNF que les milieux fréquentés par Abedin soulèvent des inquiétudes sérieuses en matière de sécurité. 
« Au cours du mandat d’Hillary Clinton au Département d’Etat, certains d’entre nous ont souligné que le parcours et les affinités d’Abedin soulèvent des inquiétudes sur ses sympathies islamistes et le fait qu’elle ne convienne pas du tout pour une habilitation de Sécurité qui lui donne accès à des renseignements du niveau top-secret », insiste encore McCarthy.
Abedin a été élevé à Jeddah, en Arabie Saoudite, par des parents fondamentalistes musulmans qui dirigeaient le Journal des Affaires des Minorités Musulmanes. Ce journal était publié par l’Institut du même nom, fondé par son père Syed Abedin. Abedin est demeuré un chef de file en tant que rédacteur en chef du journal durant 12 ans, jusqu’à ce qu’elle s’introduise au Département d’Etat grâce à Clinton, précisément, en 2009.
Les observateurs critiques soulignent que le principal bienfaiteur de son père n’est autre qu’Abdullah Omar Naseef, le Secrétaire Général de la Ligue Mondiale du Monde Musulman (MWL-). Le Département américain du Trésor a désigné Rabita Trust, une filiale de la MWL, comme une entité terroriste. Osama Ben Laden a crédité la MWL comme étant une source de financement d’alQaïda, après les attentats du 11/09. 
Abedin a gardé ses points de vue politiques pour elle-même. Les accusations d’antisémitisme ont été amortis par son mariage avec l’ancien représententant américain Anthony  Weiner, qui est Juif. Ce mariage s’est achevé à la suite des frasques de Weiner, qui a été pris de multiples fois à faire des textos pornographiques sur Internet, la dernière fois, à côté de son fils.
La question de l’intérêt de la participation de Bill Clinton à la conférence de l’AIPAC est soulevée dans deux séries de discussions par e-mails, tous datés du 10 septembre 2009.
Le Département d’Etat les a rendus publics le 21 septembre 2016, en réponse à une requête de la Loi sur La Liberté de l’Information, de la part du groupe conservateur de défense les Citoyens Unifiés.
La question de la participation devant l’AIPAC a été soulevée par Doug Band, qui était « l’homme faisant corps » avec Bill Clinton, au sein de la Maison Blanche. Band se vante , à présent, sur le site internet de sa corporation, d’avoir été « l’architecte principal de l’Après-Présidence de Bill Clinton, d’avoir créé et construit l’Initiative Globale de Clinton que ses détracteurs associent aux accords « payer pour avoir droit de jouer » avec des sociétés étrangères, des individus fortunés et des gouvernements étrangers.
Band a aussi été taxé d’avoir favorisé des accès directs à Hillary Clinton à des donateurs de sa Fondation Clinton. Band est aujourd’hui le Président de Ténéo, une entreprise qu’on a surnommée « la Clinton Incorp.« . Abedin, quant à elle, était la principale conseillère de Teneo, alors qu’elle occupait le poste d’adjointe au chef d’équipe pour Hillary Clinton.
Le statut spécial d’Abedin lui permettant de tirer des chèques de la part du gouvernement et de Teneo fait l’objet d’une enquête conduite par le Sénatreur Chuck Grassley, Président de la Commission du Sénat sur les affaires judiciaires.
Dans un e-mail de 10 septembre 2009, Band raconte à Cheryl Mills et Abedin que Bill Clinton est réticent à assister à la Conférence de l’AIPAC, constituée de Juifs et amis d’Israël, en disant :  » L’AIPAC fait le mendiant pour le wjc -la communauté juive mondiale – pour permettre de s’exprimer à cette conférence. Ine pense pas qu’il devrait (y participer), à moins que vous le faissiez toutes aussi ». 
Mills, la cheffe de cabinet d’Hillary dit alors à Band que la décision final doit revenir à Hillary Clinton et qu’elle lui en toucherait deux mots. Alors que Mills part chercher sa réponse, Abedin lâche ce commentaire : « Tu envisage vrait de l’envoyer dans cette foule? »
Et apparemment impatient d’en finir, Band demande expressément : « Y aller ou ne pas y aller? »
Abedin, assertive, répond finalement : « Il ne faut pas aller à l’AIPAC! »
Il n’est pas complètement évident, en se fondant sur cet échange d’email, de comprendre pourquoi ils tenaient tant à faire sauter cette rencontre devant l’AIPAC. Bill Clinton s’est exprimé deux fois devant l’AIPAC dans les années 1990, en tant que Président. Hillary Clinton s’est adressée à l’AIPAC en 2010, après qu’on ait demandé à son mari de venir faire un discours pour le groupe.
Bill Clinton a ass aux funérailles du dirigeant israélien Shimon Peres, la semaine dernière, mais durant les années passées, Bill Clinton a exprimé plus de sympathie pour la cause palestinienne que pour les Israéliens.
« Je n’oublierai jamais ce que m’a enseigné votre souffrance, votre histoire de dépossession et de dispersion, mais aussi votre résilience et votre courage », a t(-il déclaré dans une lettre au peuple palestinien, le 19 janvier 2001 -en pleine affaire Lewinsky et au début de l’Intifada – le jour où il a quitté la Maison Blanche.
Il a aussi publié un communiqué à l’intention des Israéliens. Là, cependant,il leur a conseillé  » le compromis » plutôt que fait preuve d’empathie :  » Le compromis est souvent difficile et toujours douloureux. Mais le peuple et les dirigeants de la région doivent comprendre que chercher la paix sans compromis c’est une façon de ne pas chercher la paix du tout! ».
Un porte-parole de l’AIPAC a refusé de traiter le sujet de cet email. L’équipe de campagne de Clinton n’a pas répondu à la requête de commentaire du Daly Caller.

Reporter : Richard Pollock
Source : dailycaller.com

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