Pour ceux qui n’ont pas remarqué, l’environnement traditionnel orthodoxe s’est transformé ces dernières années, des groupes Facebook variés et des blogs « orthodoxes chics » passent par de nombreuses femmes traditionnelles, élégantes, à la mode et stylisées. La communauté orthodoxe déclare aussi des changements dans ses habitudes de conception et dans sa pratique de la consommation du « modèle de beauté » (chirurgies plastique, du laser etc).
Un nouveau domaine qui s’ajoute dans cette vague de transformation se retrouve et se dirige vers des produits accessoires qui concernent la pratique de la religion au sein de la synagogue et pendant la prière. Il paraît qu’être religieux ne veut pas dire être démodé.
« Le monde traditionnel et orthodoxe ne m’est pas méconnu » dit Menkes qui vient d’une famille traditionnelle et dont certains membres de sa famille sont devenus des orthodoxes pratiquants. Après des études diplomée de « SHENKAR », Hana Menkes commence en 1988 comme styliste pour jeune chez « gottex », première marque israélienne du maillot de bain. Bras droit de madame Gotlib elle voyage dans de nombreux pays pour trouver des inspirations traditionnelles et ethniques.
« Dans une monde de pré-internet, je suis partie avec ma valise pour trouver des villages tribaux en Afrique, des costumes traditionnels d’avant-guerre en Yougoslavie, tout en passant par la Turquie orientale. Il ne suffit pas de regarder les images. La recherche de l’inspiration réclame d’aller voir l’objet lui même » explique Hana.
« Le passage vers la création de Judaïca a démarré avec la bar-mitsva de mon fils. Je voulais créer un Talit pour lui, et j’ai vite vu qu’il y avait un manque de créativité dans ce monde si proche de ma culture et de mon identité. Il y a un grand public d’hommes religieux, sophistiqués qui suivent la mode dans leur vie quotidienne et qui ne trouvent pas la même approche personnelle dans la Judaïca. Je n’ai jamais été minimaliste dans mes créations » rajoute Hana.
« Aujourd’hui, mes clients viennent pour trouver un produit personnalisé à leur propre goût. Cela devient une déclaration intime de l’homme ou bien de la femme qui cherche à s’offrir un accessoire de prière. Riche en motif, des textes discrètement brodés à l’intérieur de la « chemise de Talit », des moulages argentés incrustés et brodés à la main, chaque produit est différent et inédit »
Traduit d’un article paru sur le site « Mako » le 24/07/16 écrit par Dorin Rotenschtraich
Hana Menkes : 0506689093
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