Symbole du temps passé et des olympiades de jadis ? Pas seulement… La bonne vieille cloche a encore son utilité à l'heure du chronométrage high-tech.
Cela peut sembler paradoxal en 2016, voire anachronique. Mais à l'heure des pistolets électroniques de starter et des caméras haute vitesse capables de mesurer les performances des athlètes au millième de seconde, la bonne vieille cloche est encore là !
En effet, aux côtés des 450 tonnes d'équipement et des 200 kilomètres de câbles et de fibre optique nécessaires pour chronométrer les épreuves de ces Jeux olympiques de Rio, on trouve également 21 objets hors du temps, mais tout aussi essentiels : 21 cloches façonnées pratiquement entièrement à la main à la fonderie Blondeau, près du centre-ville de La Chaux-de-Fonds, coeur de l'horlogerie Swiss Made.
À quoi servent-elles ? Lors des Jeux olympiques de Rio 2016, ces cloches en bronze annonceront la dernière ligne droite dans les épreuves d'athlétisme, de VTT et de cyclisme sur route et sur piste. Et pour les fabriquer, rien de mieux, pour Omega, que d'avoir recours aux bonnes vieilles méthodes artisanales : du sable parisien de 50 ans d'âge est passé au crible, compressé dans un moule, puis cuit à 1 200 degrés pour créer une cloche de bronze.
À l'intérieur, chaque cloche est frappée du logo de Rio 2016, entouré de l'inscription Rio 2016 - Games of the XXXI Olympiad gravée à la main. De futures pièces de collection, prêtes à traverser intactes les siècles !

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