jeudi 14 juillet 2016

Theresa May, les Juifs et Israël – 6 connexions...


Le successeur de Cameron, fille d’un vicaire, est une fervente partisante d’Israël, de la communauté juive… et d’un célèbre chef israélien......


Alors que Theresa May se prépare à succéder à David Cameron, voici six liens avec les Juifs ou Israël, allant du prénom de sa mère à ses préférences culinaires.

Un écho biblique : Thatcher était la fille d’un épicier. May, également, vient d’un milieu relativement non privilégié – ses deux grands-mères étaient des domestiques.

Ses deux parents sont morts quand elle avait une vingtaine d’années – son père dans un accident de voiture et sa mère de la sclérose en plaques. Son père était vicaire, le révérend Hubert Brasier. Le prénom de sa mère était Zaidee, un nom inhabituel généralement choisi pour sa référence à l’Ancien Testament – Zaidee ou le prénom plus courant Sadie proviennent de Sarah, l’épouse d’Abraham dans la Bible.
Voyage en Israël: May s’est rendue en Israël pour la première fois en juin 2014 – trois mois après que Cameron ait prononcé un discours exceptionnellement favorable à la Knesset.
Sa propre visite était plus discrète, centrée sur ses domaines de responsabilité en tant que ministre de l’Intérieur – la police, la traite des personnes, la cyber-sécurité – même si elle a également visité le mémorial de Yad Vashem et y a déposé une gerbe à la mémoire des personnes assassinées dans « le plus terrible crime de l’histoire. »
Elle a confié plus tard à propos de la visite qu’elle avait été « ravie de voir de près le partenariat florissant entre le Royaume-Uni et Israël. »
Elle a aussi déploré plus tard l’assassinat de trois adolescents israéliens au moment de sa visite, et a salué les courageux soldats israéliens qui ont payé « le prix ultime » pour défendre Israël en temps de guerre et contre le terrorisme.
« Elle est Juif »: Dans la foulée des attaques terroristes de l’an dernier à Paris à Hyper Cacher et à Charlie Hebdo , May a été photographiéeen train de tenir une pancarte « Je Suis Juif », et elle a parlé depuis de l’importance de la communauté juive de Grande-Bretagne.
Prenant la parole lors de l’événement de Yom HaAtsmaout (Jour de l’Indépendance d’Israël) du mouvement de jeunesse Bnei Akiva cette année, par exemple, May s’est lamentée sur le « fait tragique de l’histoire que les Juifs doivent se protéger contre les tentatives répétées de les anéantir. »
Elle a déclaré qu’elle était « consternée » par la montée de l’antisémitisme en Europe, notamment au Royaume-Uni – « personne ne devrait vivre dans la peur à cause de ses croyances », a-t-elle dit.
Elle a reconnu que « beaucoup de personnes juives dans ce pays se sentent vulnérables et ont peur … Je ne pensais jamais voir le jour où des membres de la communauté juive au Royaume-Uni diraient qu’ils avaient peur de rester ici, dans notre pays », a-t-elle dit . « Nous chérissons l’énorme contribution que vous apportez … Sans ses Juifs, la Grande-Bretagne ne serait pas la Grande-Bretagne. » (Dixit Manuel Valls)
Pas de quenelle s’il-vous-plaît, nous sommes Britanniques: En 2014, elle a interdit à l’humoriste antisémite français Dieudonné d’entrer au Royaume-Uni.
Interim de Hanoukka: May a pris la parole lors de nombreux événements juifs – notamment au dîner annuel de la Community Security Trust, au dîner de gala pour l’Orthodox Hasmonean High School de Londres, et à l’événement de Yom HaAtsmaout du Bnei Akiva.
Britain's next chief rabbi, Ephraim Mirvis, will seek to increase educational programming, a signature of his career so far. (Photograph by John Rifkin)
Ephraim Mirvis en 2012 (Crédit : John Rifkin)
En décembre dernier, elle « remplaçait David Cameron à la fête de Hanoukka de Downing Street, allumant la menorah aux côtés de grand rabbin Ephraim Mirvis, » a rappelé lundi le Jewish Chronicle.
« Aurait-elle pu imaginer que cette année elle répéterait l’exploit en tant que Premier ministre elle-même. »
Miam-Miam Yotam: Dans une récente interview, May a dit qu’elle avait 100 livres de cuisine dans sa collection.
Interrogée sur ses guides culinaires préférés, elle n’a pas mentionné le célèbre chef britannique Delia Smith comme étant trop « précis », et a plutôt cité le chef israélien Yotam Ottolenghi.
Ce choix a inspiré une évaluation psychologique débordante sur le site internet The Spectator, où Melanie McDonagh a qualifié le choix de « sidérant. »
Yotam Ottolenghi (Crédit : domaine public)
Yotam Ottolenghi (Crédit : domaine public)
Ottolenghi, a-t-elle noté, « est, entre autres choses, un chroniqueur (végétarien) au Guardian et pour faire bonne mesure un Juif israélien gay et laïc, qui est marié et a un fils d’une mère porteuse.
Son associé en affaires est un Palestinien gay, et le personnel de cuisine est une collection de toutes les nationalités sous le soleil. En plus de tout cela, Ottolenghi fait des choses avec des saveurs du Moyen-Orient comme personne d’autre… Il est l’homme qui a apporté la mélasse de grenade des épiciers iraniens dans les chariots des classes moyennes ».
McDonagh conclut, « Il est franchement étonnant que la ministre de l’Intérieur préfère Ottolenghi. J’aurais sans hésitation parié qu’elle choisisse Delia – contrôlée, fiable, très très bonne, mais en toute sécurité. Ce qu’elle nous dit ici est qu’il y a un côté d’elle que nous ne connaissions pas ».
Nous sommes tous sur le point de savoir.

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