Inquiétude des agents quant aux détenus radicalisés..
La scène se déroule mercredi en fin d’après-midi dans le quartier d’isolement (QI) de la prison des Baumettes. Des agents pénitentiaires remarquent qu’un détenu dangereux -écroué pour des faits, survenus en région parisienne, de « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste« – téléphone tranquillement dans sa cellule.
Il faudra qu’ils emploient la force pour récupérer ce téléphone -qui potentiellement pourrait contenir des informations intéressantes pour les services du Renseignement- et pour mettre la main sur trois autres portables que détenait l’homme.
Ce dernier finira par allègrement insulter la directrice de l’établissement et les agents en employant des termes tels que « mécréants« , mais sans pour autant qu’une apologie du terrorisme ne soit caractérisée par les enquêteurs de la division sud qui sont chargés de l’affaire.
Reste que Roberto Lo Briglio, secrétaire local du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS), s’inquiète « de la perméabilité entre ces détenus radicalisés et le reste de la détention ». « Les cellules du QI peuvent communiquer avec celles d’en dessous, en détention classique, et aussi avec la cour de promenade. On marche sur la tête et l’on demande à ce que des établissements soient dédiés à ce genre de détenus« , assure-t-il.
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