VIDÉO. Caché à deux pas du Centre Beaubourg, ce jardin date du XVIIe siècle. Il a été réaménagé et agrandi 400 ans plus tard. Visite guidée et en images.
Le jardin Anne-Frank, dédié à la jeune auteur universellement célèbre pour son journal tenu en captivité, est une poche de verdure qui se découvre un peu par hasard. Tout proche duCentre Pompidou et de ses énormes cheminées, c'est un îlot fleuri d'une tout autre dimension.
Mais quel charme ! On dirait un jardin de poche. Il pourrait d'ailleurs être celui du musée de la Poupée qui se trouve tout au bout de cette même impasse. Pas étonnant que les enfants l'adorent, il est à leur taille, charmant, plein de recoins et de cachettes.
Sur la première parcelle de ce jardin de 4 000 mètres fleurit depuis 2006 un marronnier, un rejeton de celui qu'Anne Frank apercevait du grenier d'Amsterdam où se cachait sa famille. À côté du jeune arbre, deux statues de bronze signées du sculpteur Alexander Polzin viennent d'être scellées. Elles sont dédiées au poète roumain Paul Celan rescapé de l'Holocauste, dont l'œuvre porte la souffrance.
Sur la parcelle centrale du jardin, plus dégagée, se dresse une longue pergola. C'est la reconstitution à l'identique de celle qui se dressait au XVIIe siècle dans ce jardin qui était alors celui de l'hôtel Saint-Aignan, qui abrite aujourd'hui le musée d'Art et d'Histoire du judaïsme. Sur les treillages et sur les murs grimpent des fleurs odorantes, des clématites et des rosiers, des jasmins et des chèvrefeuilles.
Tout au fond de ce jardin tout en longueur, la troisième parcelle révèle une nouvelle ambiance avec une aire de jeux pour les plus jeunes, une pelouse et un verger pour pique-niquer à l'ombre. Il y a même un jardin partagé, mais celui-là est bien protégé.
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