vendredi 8 juillet 2016

IL FAUT EXCLURE L’IRAN ET L’ARABIE SAOUDITE DES JEUX OLYMPIQUES DE RIO....


Ces deux pays pratiquent un strict apartheid comme celui de l’Afrique du Sud, exclue des JO de 1962 à 1992.

« L’Iran avait promis de lever l’interdiction faite aux femmes d’accéder aux stades. Ses promesses n’ont engagé que ceux qui les ont crues »
Par Françoise Morvan, Présidente de la Coordination française pour le lobby européen des femmes , Annie Sugier, Présidente de la Ligue du droit international des femmes (LDIF) et Linda Weil-Curiel, Secrétaire de la Ligue du droit international des femmes (LDIF), publié dans Libération le 6 juillet 2016
 
Les Jeux olympiques de Rio débuteront le 5 août, attendus par des milliers d’athlètes de toutes nationalités. C’est aussi le spectacle le plus populaire au monde : plus de 3 milliards de téléspectateurs ont suivi les JO de Londres en 2012.
 
Mais la fête ne saurait masquer l’injure de la présence de deux pays qui affichent, sans vergogne, un strict apartheid sexuel n’ayant rien à envier à l’apartheid racial des années les plus sinistres de l’Afrique du Sud.
 
L’Iran et l’Arabie Saoudite sont les seuls au monde à interdire aux femmes de pénétrer dans les stades. En outre, l’Arabie Saoudite interdit le sport aux filles dans les écoles et les collèges publics. A Rio, leurs délégations comprendront sans doute quelques athlètes alibis couvertes de la tête aux pieds de l’uniforme islamique imposé aux femmes afin que leur corps soit invisible aux yeux de la foule.
 
Ces pays bafouent les principes et les règles inscrits dans la charte olympique à laquelle ils ont pourtant souscrit. La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte (principes V et VI), et le Comité international olympique (CIO) s’est donné pour mission de promouvoir l’égalité femmes-hommes (chapitre I). Aucune sorte de «démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique» (règle 50-2).
 
Quel crédit donner au CIO et aux fédérations internationales, qui plient face à des exigences n’ayant rien à voir avec le sport et qui briment les femmes ? 
 
Ce faisant, ils trahissent les athlètes musulmanes qui ont couru bras et jambes découverts, à l’image des premières médaillées d’or du Maghreb (la Marocaine Nawal el-Moutawakel aux JO de Los Angeles en 1984, l’Algérienne Hassiba Boulmerka aux JO de Barcelone en 1992, la Tunisienne Habiba Ghribi aux JO de Londres en 2012).
 
Les promesses non tenues.
 
L’Iran, à maintes reprises, avait promis de lever l’interdiction faite aux femmes d’accéder aux stades. L’Arabie Saoudite, de son côté, avait promis au CIO de développer le sport féminin. Ces promesses n’ont engagé que ceux qui les ont crues... Lire l'intégralité.
Auteur : Françoise Morvan, Présidente de la Coordination française pour le lobby européen des femmes , Annie Sugier, Présidente de la Ligue du droit international des femmes (LDIF) et Linda Weil-Curiel, Secrétaire de la Ligue du droit international des femmes (LD)

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