mardi 12 juillet 2016

Accusé d'offrir un soutien au Hamas, Facebook traîné en justice aux États-Unis.....


Des victimes israéliennes et américaines d'attaques palestiniennes réclament 905 millions d'euros de dommages et intérêts. Elles arguent que Facebook met sa "plate-forme de communication" à disposition du Hamas.

Facebook ferait-il le jeu du Hamas? C'est en tout cas ce qu'estiment des victimes israéliennes et américaines d'attaques palestiniennes qui ont engagé lundi à New York une action en justice contre le réseau social. Le motif? Facebook permet au Hamas d'utiliser son service. 
Cette action au civil a été introduite par l'ONG Shurat Hadin au nom des membres de la famille de quatre Israélo-américains et d'un Américain tués depuis le début en octobre d'une vague de violencesdans les Territoires palestiniens, à Jérusalem et en Israël. Vague de violence qui a coûté la vie à 214 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un Érythréen et un Soudanais, d'après un décompte de l'AFP.  

"Soutien à des groupes désignés comme terroristes"

Les plaignants, qui réclament un milliard de dollars -905 millions d'euros- en dommages et intérêts, arguent que Facebook met sa "plate-forme de communication" à disposition du Hamas en violation de la loi antiterroriste américaine, qui interdit aux sociétés américaines de "fournir un soutien matériel à des groupes désignés comme terroristes". 
Selon Nitsana Darshan-Leitner, la directrice de Shurat Hadin, organisation qui milite pour les droits des familles de victimes d'attentats, des membres du Hamas ont soit perpétré soit revendiqué les attaques contre les cinq victimes. D'après elle, le but de cette plainte est de forcer Facebook à durcir ses règles contre l'"incitation" à la violence de Palestiniens en frappant le groupe américain au portefeuille. 
Facebook n'a pas encore réagi officiellement. 

Google pourrait aussi être inquiété

En juin, les ministres israéliens de la Justice et de la Sécurité intérieure avaient annoncé qu'ils comptaient faire avancer une législation visant à rendre illégale la diffusion de "contenu inapproprié", comme "l'encouragement à des attaques terroristes (...)". 
Une violation pour laquelle les géants d'internet comme Facebook et Google pourraient être amenés à rendre des comptes. 

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