dimanche 7 février 2016

Musulmans, pourquoi n’êtes-vous pas sortis du monde des ténèbres ?


L’humanité doit être reconnaissante aux musulmans pour ce travail de restitution de la mémoire historique de ce que fut l’état exécrable de la condition humaine  au temps de Mahomet, le saigneur de l’humanité, l’homme qui nourrit les rêves érotiques de toutes les femmes musulmanes voilées ou non et auquel tous les mâles musulmans seraient fiers de mettre dans son lit mères, femmes, filles, fillettes, grand-mères, de 7 à 77 ans. 
Ils sont convaincus, car avec eux le doute n’est pas permis, pour revitaliser l’humanité et la régénérer, qu’il n’y a pas mieux que  les mœurs  arabes du temps de Mahomet valable en tous lieux et tout temps qui n’ont jamais d’ailleurs varié d’un iota en Arabie Saoudite et pas seulement.  Qui mieux qu’Ibn Khaldoun pour les décrire et dont les écrits sont toujours d’actualité :
« Ils sont en effet, en raison de leur naturel farouche, gens de pillage et de brigandage : tout ce dont ils peuvent se saisir sans lutte et sans danger, ils l’enlèvent, puis ils s’enfuient vers leurs pâturages du désert. Ils n’attaquent point ouvertement, ni ne combattent en bataille rangée, à moins d’y être contraints pour leur propre défense : aussi, s’ils se heurtent à une forteresse ou à un endroit qui leur réserve des difficultés, ils les laissent de côté, sans les attaquer, et se tournent vers quelque objet de conquête facile. 
Les tribus qui se retranchent contre eux dans les rochers des montagnes sont à l’abri de leurs rapines et de leurs violences, car ils n’escaladent point les hauteurs, ni ne s’engagent dans des terrains difficiles, ni ne s’exposent à des dangers pour les atteindre. 
Quant aux plaines, s’ils peuvent s’en emparer du fait qu’elles sont mal gardées ou que le pouvoir gouvernemental manque de force, elles deviennent leur butin et la proie qu’ils dévorent : ils y multiplient leurs incursions, leurs pilleries et leurs violences, en raison de la facilité qu’elles leur offrent, si bien que leurs habitants finissent par tomber sous leur domination; puis ils se les passent les uns aux autres, et le désordre aboutit à la ruine de leur civilisation.’
Mais comme tous les grands dépressifs, les musulmans fantasment sur le passé idyllique de Mahomet qui est pour eux le meilleur remède aux maux de l’humanité. C’est comme si l’on voulait éteindre le feu en y ajoutant du combustible, mais il faut être musulman pour comprendre leur logique autrement dit avoir les versets coraniques à la place des neurones.  Il n’y a qu’eux qui ont le sens de l’insensé et de la raison non-formaliste et non-argumentée. 
C’est pourquoi il me vient à l’idée de les interpeller sur leur zèle pathologique quant à leur volonté destructrice de vouloir vaille que, vaille et au prix du fil de leurs glaives, imposer la loi de l’islam à toute l’humanité, qui aura le salut dans la soumission ou la mort dans l’insoumission. Que gagnerait-on à leur ressembler ? 
Et pourquoi est-ce un péché mortel de ne pas croire au message de Mahomet. Si c’est vraiment l’œuvre de celui qui égare qui il veut et remet dans le droit chemin qu’il veut, il revient à celui dont il est le postier de dicter le bon choix à ses prétendues ouailles ? N’est-il pas paradoxal, contradictoire et ubuesque que l’homme, esclave d’Allah et dépourvu de volonté propre, puisse avoir son mot à dire dans ce qu’Allah a décidé pour lui. S’il est dans la mauvaise case à qui la faute ?
Et à supposer que l’homme soit maître de son choix et qu’il veuille emprunter une autre voie que celle jugée par Allah la meilleure pour lui, n’est-ce pas qu’il est de son droit de ne pas partager des convictions dans lesquelles il ne se reconnaît pas, peu importe leur essence divine et tout le bien qu’elles pourraient lui procurer ? Il n’y a pas plus divin que de laisser les hommes choisir leur voie. Que la voie de l’islam soit parfaite, elle le serait davantage si elle ne voulait pas s’imposer comme la seule et unique et  détruire toutes les autres voies qui ne sont pas a son goût.
En se prenant pour le salut du monde, alors qu’il n’est pas une chance pour ses brebis galeuses, et stigmatisant toutes les autres voies, cela dénote  son manque d’assurance et  sa fragilité théologique et spirituelle.
Quand on est fort, on n’a pas peur des défis de la concurrence et on l’affronte le visage découvert et loyalement.
Salem Ben Ammar

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...