dimanche 7 février 2016

Leur culture et la nôtre...


Chez nous quand une femme dit non, c’est non !


Cette évidence occidentale, beaucoup d'immigrés venus des terre d'Islam ont du mal à l'admettre. S'ils veulent rester, il leur faudra changer. Sinon, il leur faudra partir.

On a fait des guerres pour moins que ça. De l’Iliade à Cyrano de Bergerac, de Don Quichotte à Clint Eastwood, l’homme d’Occident est prêt à perdre la vie pour sauver celle des femmes. Certes, à l’époque d’Homère, et pendant des siècles, il s’agissait surtout de défendre leur honneur – que l’on croyait tapi entre leurs cuisses. Reste que toute la culture occidentale fourmille de chevaliers et autre héros prêts à se sacrifier pour leur belle. Et même à l’âge de l’égalité, on imagine difficilement honte plus grande que celle d’un homme qui aurait abandonné une femme face au danger. Si la nuit d’émeute sexuelle de Cologne a tant frappé nos imaginations, c’est parce qu’elle remue quelque chose de très profond et de très archaïque. 
Touche pas à ma femme ! On ne pense plus ainsi dans notre monde démocratique (et c’est très bien). Mais nos cerveaux reptiliens – enfin les cerveaux garçons – ont sans doute conservé l’écho de ce cri venu du fond des âges.
Bien sûr, aujourd’hui, une femme n’appartient à personne et même son compagnon, époux ou amant n’a sur elle que les droits qu’elle veut bien lui accorder. Reste que si je m’étais trouvée dans la foule en rut de Cologne, j’aurais aimé qu’un homme fasse le coup de poing contre mes agresseurs – comme l’ont fait nombre d’Allemands qui se sont retrouvés à l’hôpital. 
Protéger ne signifie pas dominer, c’est le tribut de la virilité à la féminité, l’hommage de la force à la faiblesse, le devoir du courage envers la vulnérabilité. Car tout le féminisme du monde ne changera rien au fait qu’une femme peut être menacée par le désir des hommes alors que l’inverse n’est jamais vrai – sauf à considérer qu’une scène de ménage ou des larmes constituent l’équivalent d’un viol.

Ce n’est pas la coquetterie qui est coupable mais la sauvagerie

Depuis Homère, nous avons donc fait du chemin. Dans nos contrées, ce ne sont plus l’honneur ou la vertu des femmes qu’il faut protéger mais leur liberté : liberté de se donner, de se refuser et de changer d’avis, mais aussi liberté d’aguicher la terre entière si ça leur chante. Nous aimons plaire et nous aimons choisir. Bien sûr, cela n’empêche pas certains hommes de se comporter comme on croit, à tort, que les porcs se comportent. Si la violence envers les femmes est moins omniprésente que ce que racontent les reines du féminisme victimaire, elle n’a pas disparu de nos sociétés. 
N’empêche, aucun homme n’oserait aujourd’hui déclarer publiquement d’une victime qu’elle l’avait bien cherché avec ses minijupes, preuve que la norme sociale a changé de camp. Aujourd’hui, ce n’est plus la coquetterie qui est coupable, mais la sauvagerie.
Pour autant, la nuit de Cologne n’aurait pas cette charge symbolique explosive si la dimension sexuelle ne se doublait pas d’une dimension culturelle. Ce n’est pas seulement un visage du passé qui a surgi sous nos yeux effarés, c’est un visage de l’Autre (ce qui, il est vrai, est un peu la même chose). 
Mais pas l’Autre gentillet venu nous enrichir avec son folklore et ses petits plats qui deviendront bientôt les préférés des Français, pas l’Autre plus français que toi et moi qui trône en tête de la liste des gens sympas du JDD, non un Autre prédateur et hostile qui ne vit pas dans un monde où toutes les cultures se donnent la main. 
Cet Autre-là ne nous dit pas, comme les propagandismes du multiculturalisme heureux, « à toi le string, à moi la burqa, vivons avec nos différences inch’Allah » : il pense que mon string signifie « à prendre ».
Alors, c’est parce que la tentation de l’amalgame est forte qu’il faut, bien sûr, lui résister avec force. Mais comment éviter qu’une femme se sente désormais menacée dès qu’elle croisera un groupe de jeunes Maghrébins ? On a du mal à nommer ce qui s’est passé parce qu’on ne sait pas décrire en nuances une réalité aussi crue. La raison fait des distinctions, l’instinct généralise. 
Et ce dont l’instinct se souvient, c’est que des hommes de culture arabo-musulmane ont sexuellement et collectivement agressé des femmes occidentales. Une foule ivre de sa force a bravé tous les interdits de la société qui l’accueille, ne craignant ni la police ni la réprobation sociale. Bref, ce qui s’est passé à Cologne est une expression presque chimiquement pure du choc des cultures.
Or, face à cet Autre qui nous dit avec fracas qu’il n’entend pas devenir « nous », notre premier mouvement est de fermer les yeux – et notre deuxième de cesser d’être « nous » afin de nous montrer plus accueillants.
Fermer les yeux sur la criminalité, en particulier sexuelle, imputable à des immigrés, c’est ce qu’on a fait à Rotterham, en Angleterre, où personne n’a dénoncé un réseau de proxénètes pakis de peur d’avoir l’air raciste, mais aussi en Suède, en Suisse et sans doute en France. Après Cologne, l’ampleur des faits interdisant le silence pur et simple, certaines de nos féministes ont donc organisé une superbe opération de noyage de poisson sur le thème « le patriarcat n’a pas de couleur ». 
Ainsi, dans un confusionnisme mettant sur le même plan la main aux fesses dans le métro (évidemment insupportable) et le viol en bande organisée, l’emblématique Caroline de Haas a réussi à profiter de cette pénible occasion pour nous infliger son habituelle plainte sur les turpitudes du mâle blanc. Et, en prime, à insulter tous ceux qui, malgré leur gêne, persistent à voir ce qu’ils voient, finement accusés dans un tweetde la dame de « déverser de la merde raciste ».

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