vendredi 25 décembre 2015

Que faire pour lutter contre la mondialisation ?


Se bouger le cul et les neurones, comme Israël...

Israël vient de signer un contrat de 20 millions de dollars avec la Chine qui lui a demandé de concevoir des robots femmes de ménage, serveurs de restaurants, ouvriers du bâtiment, et vigiles…

La semaine dernière, la Israeli Robotics Association (pas besoin de traduire n’est-ce pas) a signé un contrat avec une coalition d’investisseurs chinois et la ville de Guangzhou au sud du pays, un des centres industriels les plus dynamiques de Chine (et de quelques uns des meilleurs restaurants chinois). L’investissement de départ de 20 millions sera destiné à établir un centre de R&D en Israël pour développer une technologie robotique qui aidera la Chine à se moderniser et s’automatiser.
Cet accord est le second développement d’échange dans le domaine de la robotique entre Israël et la Chine, et les activistes de BDS qui nous lisent (coucou les antisémites) s’en rongent les ongles.
En septembre dernier, les deux pays, dont les liens politiques se sont énormément réchauffés depuis que la Chine a compris l’intérêt économique fondamental que représente Israël dans les domaines de pointe, ont créé le SIRI, Institut sino-israélien de robotique, un parc industriel de 2 milliards de dollars installé à Guangzhou et qui sera dédié à faire passer la robotique des films de science fiction aux rayons des magasins d’électro ménager, sous la tutelle et les efforts conjoints des chercheurs israéliens et chinois.
Mais suite aux accords signés la semaine passée, la recherche et le développement seront assurés en Israël par des équipes chinoises et israéliennes, tandis que la fabrication de masse sera confiée à la Chine.
Siasun, la plus importante société de robotique chinoise, et Vanke, plus gros propriétaire foncier de parcs industriels en Chine, l’un des principal marché pour les futurs robots, font partie des premiers investisseurs.
“La Chine, premier producteur mondial, affronte une crise manufacturière importante car il dépend d’une main d’œuvre bon marché qui devient de plus en plus coûteuse” du fait qu’elle aspire à un mode de vie plus occidental, explique Zhang, directeur marketing de Siasun. 
“Par conséquent, nous avons choisi de mettre en marche un nouveau modèle de production industriel qui repose sur les robots. Construire une industrie robotique est un objectif stratégique important pour la Chine, et la robotique est un des dix secteurs que le gouvernement promeut et finance, lourdement.”
“En Chine, nous avons environs 30 robots industriels pour 10,000 ouvriers, comparé à 62 comme au Japon, ce qui veut dire que nous possédons un potentiel de développement important pour la recherche et l’implémantation de la technologie.”
En plus des robots industriels, Zhang voit un marché gigantesque pour les robots « de service » – serveurs de restaurant, support clientèle, et dans d’autres secteurs de service. “Nous pensons que le marché sera bien plus grand encore que le marché industriel.”
Selon Zvi Shiller, professeur au département d’inginérie mécanique et méchatronique de l’université d’inginérie d’Ariel et président de la Israel Robotics Association, Israël est l’un des pays les plus avancé au monde dans le développement et la recherche robotique, “mais nous n’avons pas beaucoup d’occasions de développer cette technologie parce que nous marché intérieur est trop petit”
“La Chine est donc une opportunité majeure pour nous, et les fabricants chinois sont très intéressés à profiter de notre avance technologique. Des milliers d’usines sont intéressés par la technologie que nous développons ici à l’institut. C’est un peu comme une seconde révolution industrielle – et Israël est juste au milieu” et à des coudées d’avance sur le reste du monde.

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