Force humaine avant tout, la brigade Nahal de Tsahal, devenue experte en contre-terrorisme, a fait d’une préparation sans faille sa marque de fabrique.
Par Agnès Lichten.
Le corps d’infanterie de l’armée israélienne a pour mission sacrée d’assurer la sécurité d’Israël et de ses habitants, via des missions spéciales, ou de routine. A son actif, cinq brigades : Givati, Golani, Kfir, Parachutistes, et enfin Nahal.
Créée en 1982, la brigade Nahal (ou la 933e brigade) est une des principales forces de l’infanterie israélienne. Elle voit le jour dans le sillage de l’Opération Paix en Galilée (Mivtsa Shlom HaGalil), quand Israël envahit le sud-Liban pour faire cesser les attaques de l’OLP depuis le pays du Cèdre. Un conflit au cours duquel Tsahal perdra 670 hommes et qui mettra en relief la nécessité de fonder une brigade d’infanterie supplémentaire.
Depuis, le Nahal qui a participé à toutes les principales opérations militaires, est présent sur tous les fronts les plus instables d’Israël : Liban et Syrie au nord, Gaza au sud, et dans les Territoires palestiniens de Judée-Samarie.
Lors de Première guerre du Liban, il atteint la ville de Beyrouth, et prend part à son siège. Lors de de la première Intifada, son action se concentre principalement sur les villes et villages de Judée-Samarie où il développe une doctrine de combat contre le terrorisme palestinien, en particulier en zone urbaine.
Au moment de la Seconde Intifada, fort d’une expérience et d’une préparation maximales, il sert de modèle aux autres brigades. Ses soldats s’illustreront également admirablement lors de la Seconde Guerre du Liban. Hors périodes de conflit, le Nahal mène des missions de patrouille régulière et de contrôle des frontières, mais aussi de contre-terrorisme et de gestion d’émeutes dans les Territoires palestiniens…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire