samedi 10 octobre 2015

L’Islam est-il soluble en Israël ?


Il y a comme cela des questions qui ne se posent pas, qui semblent frappées d’un tabou insurmontable.

Comme tout le monde ou presque, j’assiste avec inquiétude à l’augmentation des attentats terroristes contre des civils, non plus seulement à Jérusalem ou en Judée et Samarie, mais maintenant sur tout le territoire d’Israël.
Et si chaque mort injuste provoque chez moi de la colère et de la compassion pour les victimes et leurs proches, ce n’est pas l’augmentation de ces attentats qui, sur le long terme, m’inquiète le plus, d’autant que le gouvernement semble décidé à agir avec la fermeté qui s’impose contre ces actes inacceptables.
Ce qui m’inquiète davantage, c’est ce qui s’est passé avant-hier, mardi 6, à Yaffo. On a vu se développer une manifestation (même pas autorisée) qui a tourné rapidement à l’émeute. Un autobus a été caillassé, ses vitres brisées, et n’eut été le sang-froid du conducteur, les passagers auraient pu être lynchés.
Or, Yaffo est une ville principalement peuplée d’arabes, mais où, depuis longtemps, se côtoyaient tranquillement juifs et arabes.
Il y a donc là, me semble-t-il, un sérieux avertissement.
Et la question à laquelle nous serons un jour inévitablement confrontés est simple : l’Islam est-il soluble dans la société israélienne ?
Cette question se pose déjà – et se posera de plus en plus fortement, dans les pays d’Europe, au Canada et jusqu’en Australie.
En raison des souvenirs horribles des déplacements forcés que le peuple Juif a si longtemps subi, Israël s’est toujours refusé à déplacer par la force les populations musulmanes, garantissant à tous, dès sa Déclaration d’indépendance, la liberté de conscience.
Et, si ce principe est très moral, des erreurs ont été faites, des générosités ont été excessives. En 1967, ce fut une erreur de laisser la gestion des lieux dits saints de l’Islam au Waqf, comme ce fut une erreur, en 1993, de céder aux pressions internationales et de signer les accords d’Oslo, que nous avons respectés sans la moindre réciprocité.
Je crois bien qu’un jour viendra où nous serons dans l’obligation de nous libérer de ces engagements. Et j’ignore totalement de quelle façon nous pourrons le faire.
Nous avons rêvé une entente cordiale, et je crois que ces rêves étaient construits sur du sable.
Du sable mouvant. Il est peut-être venu, le temps de se poser certaines question : ne faisons pas l’autruche, ne gardons pas la tête dans le sable

1 commentaire:

  1. avant la guerre des 6 joursun jour avantje me trouver juste en face la ville ancienne avec des amis etudiants et on c est pose la question est que nous aurons si d veut pouvoir visiter le kottel? un jour apres j ai ete recrute comme reservistepar la brigade de jerusaleme quelques jours apres la bataille et la liberation j ai eu la chance de visiter le kottel entant que soldat qui a particip a la liberation de jerusalem. qui saitce que nous prepare le future?

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