La Suède, depuis lundi, c'est deux meurtres perpétrés dans son magasin implanté mondialement - Ikéa.
La Suède, ses fjords, ses aurores boréales, ses forêts de sapins, son art de vivre, ses maisons de bois peintes en rouge. La Suède, depuis lundi, c’est deux meurtres perpétrés dans son magasin implanté mondialement – Ikéa.
Ce jour-là, dans celui de Västerås,« au rayon accessoires de cuisine, il s’est passé quelque chose qui a fait qu’ils ont été attaqués avec un couteau », relate le quotidien local VLT. Ils ? Une femme de 58 ans et son fils de 28, en vacances dans la région, y ont donc été tués à l’arme blanche. Pour les enquêteurs, il s’agit de déterminer l’existence, ou non, de liens entre les victimes – « des clients ordinaires », selon le directeur de l’enseigne – et leurs agresseurs.
Deux suspects, dont l’un nie toute participation au meurtre et l’autre, grièvement blessé, qui se trouve dans un état critique. La version officielle en cours pour expliquer ce double meurtre ? « Une affaire de famille ». Entre la mère et le fils (des touristes suédois) et des demandeurs d’asile ? Probable, en effet… Entre les deux suspects ? Mais pourquoi tuer deux personnes extérieures à l’affaire ? Mais, pour l’heure, comme il n’y a pas « suspicion d’une motivation politique ou religieuse », les services de sécurité ne participent pas à l’enquête…Et, en attendant, le rayon couteau du magasin a été fermé : comme c’est rassurant !
Ah, la Suède ! Portée au nues depuis des décennies – et par François Hollande, l’année dernière – pour son système de protection sociale, son modèle éducatif, sa bonne gestion des dépenses publiques, son immigration réussie, elle ne mérite plus son image d’Épinal ? Eh bien, non. Parce qu’au pays des grands lacs, il y a Malmö. Ses quartiers multiethniques gangrenés de violences génératrices d’émeutes.
Au pays des élans, il y a Stockholm, capitale mondiale du viol. Les années 70, l’époque bénie pour les immigrés qui s’affairaient sur les chaînes de travail des usines en pleine expansion, est révolue. Pour exemple, à Södertälje, où la moitié des 92.000 habitants sont d’origine étrangère, une grande partie des gens venus d’ailleurs vivent dans des quartiers où le chômage atteint 25 %. Essentiellement des Assyriens ayant rejoint cette petite ville surnommée « la petite Jérusalem ».
Mais à l’intégration réussie des décennies passées succède une difficulté d’intégration « car la communauté assyrienne est si grande à Södertälje que certains vivent dans leur bulle : ils sont ici depuis dix ans et ne parlent toujours pas le suédois […] », raconte le président de la Fédération des Assyriens de Suède en personne.
Alors, si de par leur nombre, ce pays réputé pour sa tolérance – en réalité, pour son politiquement correct répandu sur la société comme une chape de plomb – ne parvient plus à assimiler des chrétiens d’Orient, qu’en déduire face à une immigration africaine, aux us et coutumes fortement identitaires ? Les suspects, en effet, selon Libération, sont érythréens.
Mais au pays des Vikings, comme dans celui des Gaulois après les attentats de janvier, il s’agit d’éviter les amalgames et la récupération politique. Comment ? En renforçant la protection… des foyers de demandeurs d’asile ! Parole d’autorités suédoises.
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