Des responsables israéliens ont réagi lundi avec indignation à un détail caché dans l'accord nucléaire signé mardi dernier, selon lequel l'Occident allait former l'Iran a défendre ses installations nucléaires contre le sabotage.
"Les USA ont besoin de défendre l'Iran d'une attaque dans sa course à la bombe, en raison de l'excuse que les installations nucléaires sont a des fins civiles ?", a fulminé un responsable de haut rang du bureau du premier ministre.
De manière significative, toutes les installations nucléaires de l'Iran sont classées comme civiles, quelles que soient les activités secrètes qui y sont menées.
Comme l'a révélé Arutz Sheva mercredi dernier, l'article 10 de la page 142 de l'accord contient une clause très problématique, selon laquelle "UE + 3" (les pays européens présents aux accords, plus les Etats-Unis, la Russie et la Chine) formeront l'Iran à empêcher les sabotages.
Selon l'accord, les "puissances" mondiales sont obligées de "coopérer sous la forme de cours de formation et d'ateliers pour renforcer la capacité de l'Iran a prévenir, protéger et répondre à des menaces sécuritaires nucléaires contre ses installations, ainsi que pour permettre une sécurité nucléaire efficace et durable et répondre aux menaces sécuritaires nucléaires, y compris le sabotage."
Au cours des dernières années, un certain nombre de sabotages cybernétiques ont réussi à interrompre la marche de l'Iran vers la bombe, le plus célèbre était le virus Stuxnet 2010, attribué a Israël ainsi qu'aux Etats-Unis.
Le ministre de la défense Moshé Yaalon a indirectement laissé entendre en 2012 qu'Israël pourrait avoir été à l'origine d'un virus informatique qui a suivi Stuxnet et lancé contre l'Iran, plus connu sous le nom de malware "Flame".
En résumé, le "bon accord" avec l'Iran annoncé par l'Europe et l'administration Obama veut dire que l'Iran va être formé par ces derniers contre tout sabotage de ses installations, toutes ses installations, y compris les deux installations sensibles qui ne pourront en aucun cas êtres visitées par les "experts internationaux", y compris toutes les installations militaires qui peuvent très bien abriter elles aussi un programme nucléaire secret, sans oublier les installations qui pourront être visitées par les "experts", mais ces derniers devront donner un préavis de 30 jours avant toute visite, laissant le temps à la dictature islamique de les "nettoyer" comme il se doit.
Un bon accord ? On comprend mieux pourquoi les iraniens n'arrêtent pas de rire depuis sa signature…
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